Habitats de l'ours: l'Espagne traduite en justice par Bruxelles??

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Selon un article non daté du FIEP, l'Espagne "sera traduit devant le tribunal de justice européen pour non-respect des évaluations d’incidence environnementale concernant des projets de mines à ciel ouvert dans la région de Léon, en territoire à ours et grand tétras". Au 18 décembre 2014, nous n’avons toujours pas entendu parler de condamnation.

L'organisation environnementaliste pyrénéenne précise:

"La Commission européenne n’est pas satisfaite de la qualité des évaluations de l’incidence environnementale et des justifications de l’Etat espagnol concernant des aménagements potentiellement nuisibles pour l’ours brun et le grand tétras dans la vallée de Laciana (Léon). Il s’agit de plusieurs mines à ciel ouvert autorisées pare l’exécutif régional et en cours d’exploitation. Malgré une population d’ours des Monts cantabriques en augmentation au cours des 10 dernières années et un noyau occidental qui est aujourd’hui viable avec au moins 130 ours, l’Espagne est aujourd’hui montrée du doigt à cause de la gestion des habitats dans la région de Castilla y Léon".

Après ce baroude bruyant de l’écologie profonde, nous n’avons plus jamais entendu parler de mine, d’habitats de l’ours, de procès et encore moins de condamnation. Comme toujours en pareil cas le FIEP et ses amis écologistes fait beaucoup de bruit pour rien et, ainsi, tenter d’exister pour percevoir des subventions qui ne servent à rien.

Et en France?

Dans cet article non daté, ce qui laisse des ouvertures, le FIEP rappelle:

"On ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec la situation en France. Le FIEP et la SEPANSO ont déposé deux plaintes (2008-2009) auprès de Bruxelles pour une protection insuffisante de l’ours et de ses habitats dans les Pyrénées. Ici, il n’y a pas 130-150 ours mais une quinzaine… Nul doute que si le Ministère de l’écologie ne poursuit pas le plan de restauration avec des lâchers de femelles (notamment en Béarn) dès 2010, la protection des habitats, la protection de la vie des ours contre les chasseurs, la pérennisation de mesures spécifiques pour l’élevage en zone à ours, cela finira par une condamnation de la France. Quel gâchis!"

En fait, il y aurait 7 plaintes d’organisations écologistes françaises dont aucune n’est arrivée à terme à ce jour. Tout devrait être réglé dans le cadre de la stratégie pyrénéenne de valorisation de la biodiversité menée par le Comité de Massif. Mais les élus trainent des pieds pour ne pas y inclure les grands prédateurs ours et loups, incompatibles avec la présence d’un pastoralisme actif produisant une biodiversité bien plus importante que les prédateurs. Nous en sommes dons dans une phase d’observation permanente qui montre bien que personne ne veut de l’ours et du loup en dehors de quelques écologistes à la dérive.

Louis Dollo, le 18 décembre 2014