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L'Etat a souvent recours aux associations pour des raisons de facilités de gestion des fonds et une capacité de réactivité que ne peut pas avoir une administration.
Dans le domaine du sport, cette pratique est clairement inscrite dans la loi sur le sport reprise dans le code du sport au travers des Fédérations sportives ayant reçu une délégation du Ministère. L'essentiel des subventions sont versées dans le cadre d'un contrat d'objectif annuel et pluriannuel.
Dans le milieu de l'environnement il y a manifestement un vide juridique encadrant cette pratique qui consomme quand même jusqu'à 5% du budget du Ministère en 2005 au profit de quelques associations qui détiennent un certain pouvoir notamment la FNE (Fédération Nationale de l'Environnement) qui redistribue à ses membres et assure une certaine répartition... amicale. C'est là que tous les abus sont envisageables et que la nébuleuse financière tend à gonfler d'années en années. C'est aussi dans ce domaine que Ministres, Inspections générales et parlementaires sont les plus critiques. Mais curieusement, personne n'y peut et n'y fait rien. Pourquoi?
Nota: cette page est en chantier permanent tant les informations et témoignages que nous recevons sont réguliers et assez énormes. Des vérifications difficiles s'imposent à chaque fois.

"Le recours aux associations présente trop de contraintes et expose à trop de risques pour être pris à la légère. Utilisé à bon escient et dans le respect des obligations prévues par les textes et la jurisprudence, il demeure néanmoins un outil précieux pour appuyer développer ou prolonger l'action publique."
"C'est dans ce contexte que le Premier ministre a présidé le 23 janvier [2007] dernier la première conférence de la vie associative 92. à cette occasion, le Gouvernement a annoncé différentes mesures telles que: l'incitation des ministères, par circulaire du Premier ministre, à consulter les associations en amont de la préparation des textes législatifs et réglementaires"

- Les relations financières des associations avec les pouvoirs publics

Le noyautage de l'administration de l'Ecologie par des associations ultra environnementalistes

Greenpeace, une véritable entreprise financière

L'Union Européenne finance les ONG environnementalistes

FERUS, une association de lobbying ou de défense de l'ours?

Rôle et prérogative des associations de protection de l'environnement

Le financement des associations écologistes en région Rhône-Alpes

- Le noyautage de l'administration de l'Ecologie par des associations ultra environnementalistes

Il est bien connu que les administrations d'Etat et, dans une moindre mesure celle des collectivités locales départementales et régionales sont clairement noyautées par des mouvements écologistes en tout genre. La magistrature, elle-même, n'échappe pas à ce phénomène que certains n'hésitent pas à qualifier de "mafieux".
Cette omniprésence environnementaliste est clairement dénoncée dans de nombreux rapports mais aussi par des Ministres ou anciens ministres sans pour autant qu'ils aient fait ou pu faire quelque chose pour remédier à cet état de fait qui constitue une véritable atteinte à l'exercice de la démocratie notamment la démocratie locale.
Sans avoir la prétention d'être exhaustif, nous donnons ici quelques références tendant à prouver cette situation assez grave.

Ce noyautage est d'ailleurs institutionnalisé depuis de nombreuses années notamment depuis le Ministère de Brice lalonde dans les années 1990 et emplifié sous Dominique Voynet entre 1997 et 2001 comme le confirme:

Rapport d'information de l'Assemblée Nationale sur les modes de financement et de gouvernance des associations de protection de la nature et de l'environnement

Nous pourrions également mentionner la non prise en compte ou l'interprétation partisane et idéologique du rapport Life Nature "Conservation des grands carnivores en Europe" de 2000 (Ref. B4-3200/95/518) notamment sur l'acceptation sociale dont nous pouvons constater la dégradation ainsi que le non respect des engagements de l'Etat pour un nième plan de relance du pastoralisme qui est régulièrement proposé sans aucun effet alors que les éleveurs et bergers ne souhaitent que vivre et travailler en paix.

Nous constatons également que les mêmes fonctionnaires qui ont participé à cette catastrophe humaine, sociale, économique et écologique qu'est l'importation d'ours de Slovénie depuis 10 ans sont encore à la tête des études et réflexions menées par Madame Nathalie Kosciusko-Morizet et participent avec impertinence et provocation aux divers débats qui sont ressentis par certains comme une nouvelle humiliation mais aussi à la diffusion d'une plaquette d'information sous le titre "Les Pyrénées avec l'ours" (Plaquette éditée par le Ministère de l'Ecologie (2007).)

Nous devons constater que pratiquement l'unanimité des élus et responsables professionnels et institutionnels dénonce d'une même voix l'impossible cohabitation des hommes et des ours dans les Pyrénées.

Face à cette situation il semble bien qu'il n'existe aucune confiance de la part du milieu agricole pyrénéen envers le ministère de l'Ecologie, malgré la bonne volonté de la Secrétaire d'Etat, dans la recherche de solutions. Les représentants des éleveurs voient clairement qu'elle ne dispose pas de toute sa liberté et le lobbying interne à son administration, alimenté par des mensonges répétés tel que la situation exacte dans les Monts Cantabrique ne laisse guère entrevoir une issue acceptable et raisonnable pour les Pyrénées.

Les protagonistes des années 1990, qui sont toujours dans le circuit environnementaliste, voulaient créer un véritable business autour de l'ours.
Ils ont apparemment réussi. Groupes de presse, publicitaires, associations et subventions, études bidons pour les copains, etc... sont bien toujours au rendez-vous de ce qu'avait dénoncé Marianne Bernard en 1992 dans son livre "Génération Démagogie", clin d'oeil au parti politique "Génération Ecologie" de Brice Lalonde alors Ministre de l'Ecologie qui avait pour Directeur de la Nature et des Paysages un certain Gilbert Simon aujourd'hui Président de FERUS et du Comité scientifique du WWF.
C'est le même Gilbert Simon que le Préfet de Région Midi-Pyrénées fait parler dans les derniers à l'occasion de la visite de Nathalie Kosciusko-Morizet à Toulouse le 26 juillet 2007 pour éviter aux acteurs des territoires de montagne des Pyrénées de rebondir sur ses propos.

Même magouille, mêmes acteurs, mêmes menaces, même conflit depuis 20 ans pour un même sujet dans lequel on s'englue...
Au fait, qui a parlé de "mafia"?

- Le financement public 2006

Source: Ministère de l'écologie et du Développement durable -[L'essentiel de ces sommes passent par des associations]

- Al Gore hors de prix: une vérité qui démange...

La fortune d'Al Gore est présentement évaluée à plus de 100 millions de dollars. Les risques du changement climatiques ne sont pas un mauvais deal! Et alors?

Dans le supplément économique du journal espagnol El Païs du 23 décembre, j'apprends le montant des cachets demandés par Albert Arnold Gore, Jr. pour ses interventions de sauveur planétaire: 100.000 à 175.000 dollars pour un discours de 75 minutes.
Pour ce qui me concerne, c'est une vérité qui me dérange.

Pour le coup du réchauffement, ça m'a fait froid dans le dos. Il faudra chronométrer son intervention de faire-valoir au joli Grenelle de la myopie écologique made in France pour connaître les émoluments versés par Nicolas Paul, Stéphane Sarkozy de Nagy-Bocsa.

Nous, les petits Français, ça nous choque les idéalistes qui se font graisser la patte. Je me souviens de ma déception quand j'avais appris qu'Yves Montand encaissait des chèques pour hurler contre le Chili de Pinochet dans les années 1980, ou quelque chose de ce genre. Nous, les Franchouillards, on ne nous dira pas combien gagne le fils de Monsieur Hulot. La France est vertueuse, un peu coincée, un peu chaisière de cathédrale.
"L'argent n'a pas d'odeur, mais pas d'odeur sent mauvais".

La fortune personnelle du temps où Al Gore était vice-président de Clinton avait connu quelques déboires fin 2000, après la bataille perdue contre Bush. Le patrimoine familial de la famille Al Gore n'était plus alors que de quelque 2 millions de dollars.

Mais aujourd'hui, son nom est une franchise (qui dérange...)

Pionnier de l'Internet, il est depuis 2001 conseiller de Google dont les actions sont passées de 85 dollars des débuts boursiers de 2004 à quelque 660 actuellement. Membre du conseil d'administration d'Apple, les actions Apple ont grimpé de 10 à 164 dollars. Al Gore détient un stock options de 30 millions de dollars de Google et de 6 millions d'Apple.

Le prix Nobel, réparti avec les Nations Unies, fut couronné de 1,5 millions de dollars.

Les recettes de son film "Une vérité qui dérange" atteignent à ce jour 50 millions de dollars.

Il est propriétaire, avec David Blood, de la GIM (Generation Investment Management), dont le siège est à Londres, compagnie boursière spécialisée dans le créneau environnemental. Il vient enfin d'annoncer sa participation dans une société de la Silicon Valley: Kleiner Perkins Caufield & Byers, spécialisée dans la lutte contre les effets du changement climatique.

La fortune d'Al Gore est présentement évaluée à plus de 100 millions de dollars.

Les risques du changement climatiques ne sont pas un mauvais deal! Et alors?

Mais se faire payer pour chaque discours, je n'ose pas y croire!

Auteur: Michel Tarrier
Les opinions exprimées dans cet article sont laissées à la stricte responsabilité de son auteur.
Source: Planete-Infos du 28 décembre 2007

- Commentaires

Avant le grenelle de l'Environnement et après la sortie du film "La Vérité qui dérange" j'avais émis des réserves sur le scénario catastrophe présenté par Al Gore au détriment d'études scientifiques par ailleurs contradictoires. J'avais précisé qu'un américain ne faisait rien gratuitement et que derrière cette affaire il devait y avoir un bon business. C'est la culture américaine. Ce n'est pas une critique mais un fait de société que les français ont du mal à intégrer.
La sortie de cet article ne fait que confirmer mes propos. Le climat est un bon business. Mais où est la vérité??

Louis Dollo, le 28 décembre 2007

- 10 questions posées au Ministère de l'Ecologie le 30 juin 2008

La lecture de Bilan financier présenté par le Ministère de l'Ecologie sur la gestion de l'ours dans les Pyrénées nous a paru surprenant. Le montant des indemnisations qui sont mentionnés ne représente que les accomptes faits aux organismes payeurs... au 30 juin 2008 il est assez curieux de constater que la comptabilité publique n'est pas arrêtée... ou encore le montant de certaines aides attribuées à chaque département.

Bien sûr, nous disposons de quelques pistes fournies officieusement par plusieurs organismes. Mais nous voulons, pour une bonne information du publique, autre chose que des "pistes" ou des "informations officieuses" mais si nous avons des garanties de sérieux sur les dites informations.

Nous avons donc posé officiellement 10 questions au Ministère de l'Ecologie le 30 juin dernier concernant le bilan financier du plan de restauration ours dans les Pyrénées 2005-2007 relatif au tableau inclus dans les rapports diffusés le 26 juin dernier lors de la venue de la secrétaire d'Etat à Toulouse.

  1. Aides au gardiennage, à l'achat et à l'utilisation de parcs, etc...: Pour chaque département, quelles ont été les structures gestionnaires d'estives qui ont bénéficié des ces aides et pour quel type de charges et investissements? Il doit s'agir d'aides au gardiennage permanent clairement identifiées puisque le gardiennage itinérant semble être repris dans une autre rubrique (ETO).
  2. Améliorations pastorales: Pourquoi il n'y a-t-il aucune charge? Que recouvre ce chapitre?
  3. Animation chiens patous...: Quel a été le nombre de chiens placés dans chaque département pour chaque année? Peut-on avoir une ventilation entre le coût de l'aide à l'achat de chiens sélectionnés et le coût du berger itinérant assurant l'assistance? Pour combien d'heures travaillées et combien de bergers?
  4. Héliportage et portage par bât: Quels départements et quels estives ont bénéficié de cette aide et quels ont été les structures porteuses des opérations?
  5. ETO: Peut-on avoir un détail des charges si possible par département mais surtout entre bergers itinérants (nombre, durée de travail, coût, etc..), coût des analyses génétiques et autres éléments significatifs? Existe-t-il un rapport d'activité des bergers itinérants pour avoir une idée du travail réalisé et sur quels secteurs d'interventions?
  6. Communication: Peut-on avoir un détail des opérations de communication qui ont été menées? Par qui? Avec quels supports? En direction de quels cibles?
  7. Evaluation comparative avec d'autres pays: s'agit-il exclusivement du voyage dans les Asturies puisque les autres voyages ont été réalisés en 2008? Peut-on avoir des précisions sur le type de charges?
  8. Actions partenariales: serait-il possible d'avoir un détail de ces opérations par département? Comment sont articulées ces opérations? En direction de quel public? Avec quels partenaires?
  9. Actions favorables à l'habitat de l'ours: aucune charge en 2006 et 2007 et une somme dérisoire en 2005. Doit on considérer que l'habitat est tel qu'il ne nécessite aucune action de protection particulière?
  10. Indemnisation des dommages: dans le renvoi (1) il est mentionné qu'il s'agit des provisions versées aux organismes payeurs. Serait-il possible au 1er juillet 2008, de disposer des montants exacts payés au titre des années 2005, 2006 et 2007 pour chaque département?

Nous ne nous faisons pas trop d'illusions. Nous n'aurons aucune réponse. Lors de diserses missions d'information, les députés eux-même n'avaient pas pu en obtenir. Toutes les interprétations restent donc possibles.

Louis Dollo, le 3 juillet 2008