Vautours et chantier collectif à La Rhune : surprenante médiatisation

 

Non seulement nous pouvons nous interroger sur le rôle du Service Civique mais l’interrogation est tout aussi grande sur le lâcher de vautour

 


Si le chantier collectif dans le cadre d’un service civique c’est retirer le travail et donc les emplois stables d’entreprise, l’opération proposée par les associations et aidée par le conseil général c’est-à-dire les contribuables est réussie. Dans le cas de La Rhune et du nettoyage du site après une saison estivale où se sont bousculées les touristes, selon le principe du pollueur / payeur, n’est-ce pas à l’usager du site de payer via l’exploitant ? Pourquoi le contribuable ?

En matière de vautours, il y a ceux qui pleurent et ceux qui rient. Les éleveurs de toute la chaine des Pyrénées se plaignent de prédations sur leurs animaux dont sont responsables les vautours. Comportement d’ailleurs nié par les seuls écologistes notamment la LPO en tête. Les éleveurs demandent des tirs de régulation sur cette espèce hyper protégée sans justification. De l’autre côté il y a ceux qui soignent et relâchent. Fallait-il dans ce contexte faire tout ce cinéma autour d’un lâcher de vautours dont nous savons tous qu’ils sont en surnombre par rapport à la capacité naturelle de nourriture disponible puisqu’il est réclamé une placette de nourrissage à Aste-Béon pour débuter ?

Voilà donc une opération sur La Rhune d’apparence légitime et naturelle qui est en fait une vaste promotion quelque peu décalée avec l’argent public. Il y a des manifestations qu’il est parfois nécessaire de ne pas faire ou alors en étant dicret.

A lire….

 

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