Le Loup est de retour en France Cela pose d'énormes problèmes notamment aux éleveurs
LCIE - Large Carnivore Initiative for Europe - Initiative pour les grands carnivores en Europe
Suivi du protocole de tirs de défense et prélèvements
Les tirs de prélévement et de défense 2014Les réactions au projet de recommandation sur les loups dits "hybrides"
Les pièges photographiques de la faune sauvage - Loups, loups, lynx
"Les lourdes conséquences du retour du loup"
"Retour naturel ou réintroduction des loups? A vous de juger !"
Voir le dossier: Le loup en Suisse
On notera que la publication de ces arrêtés intervient juste avant les élections présidentielles. ..les loups de votent pas !
Un troupeau de brebis a été victime d'une attaque hier en Savoie, provenant vraisemblablement d'un loup. Complètement affolées, les bêtes se sont jetées dans le vide, où elles ont trouvé la mort.
Un troupeau de brebis a été attaqué hier à Montsapey, en Savoie. Plus de 400 brebis, soit environ la moitié d'un troupeau d'estive, sont mortes en sautant une barre rocheuses. Paniquées, elles se sont jetées dans le vide. Deux des chiens qui les gardaient ont été blessés, ce qui semble confirmer que l'agresseur soit un grand canidé, vraisemblablement un loup.
Depuis la découverte de l'accident, tous les services concernés dont les gendarmes, le directeur de l'agriculture et de la forêt ainsi que les services sanitaires du département, se sont rendus sur les lieux. Les premiers cadavres d'ovins ont été héliportés tandis que les bêtes trouvées agonisantes ont été euthanasiées.
Source: Europe 1 du 21 juillet 2007 et écouter Hubert Covarel, le président du syndicat ovin de la Savoie, revient sur les faits au micro de Jean-Luc Boujon.:
[Ndr: selon nos informations; le décompte exact sera établi ce matin par les responsables de l'ONCFS. Le nombre de bêtes victimes atteindrait les 600.]
Auteur: Nathalie Grynszpan
Source: Le Monde du 22 juillet 2007
Louis Dollo, le 30 janvier 2008
Source: 24heurs.ch du 23 juin 2008
L'historien caennais Jean-Marc Moriceau, spécialiste de l'Histoire des campagnes, s'intéresse aux rapports entre les sociétés humaines, les animaux domestiques et la faune sauvage. Il a livré en 2007 aux éditions Fayard, une monumentale Histoire du « Méchant loup » du XVe jusqu'au début du siècle dernier. Cette fois-ci, il revisite, en historien, la "Bête du Gévaudan".
Régions de conditions extrêmes
Entre 1764 et 1767, sur les terroirs de la Haute-Auvergne, du Gévaudan, du Haut-Vivarais, de la Margeride et de l'Aubrac, le loup provoque des ravages sanglants parmi la population. Ils donneront naissance à
la légende de la "Bête du Gévaudan", objet d'histoires mythiques qui hantent toujLoups la conscience moderne.
En réalisant « une sorte de cluedo historique », comme le définit l'auteur, en confrontant et en expertisant une à une les sources les plus proches des drames locaux qui émaillent ce récit, l'historien définit avec précision les rapports des pratiques du pastoralisme avec la faune sauvage.
Ils ont quelque résonance avec les problèmes que rencontrent les éleveurs, dont les troupeaux doivent à nouveau craindre la présence proche du prédateur. Bien sûr, le loup « moderne » n'attaque plus l'homme, le plus faible des enfants, ou les plus frêles des femmes, mais il marque toujLoups autant les esprits.
En remontant vers ces contrées plus nordiques, le loup viendrait aussi à la rencontre de troupeaux de bovins plus nombreux, installés sur des herbages d'altitude, de plus en plus encerclés par la forêt qui s'agrandit. Entre 1764 et 1767, rapporte, exhaustif, Jean-Marc Moriceau, « le loup s'attaque au talon d'Achille d'un pays pauvre: les enfants au pâturage, le long des massifs forestiers que jalonnent les pentes de la Margeride... Devant cette hécatombe de jeunes gardiens du bétail, c'est toute l'économie agropastorale du Gévaudan qui est menacée. »
Ces régions d'altitude restent encore à l'écart des grands courants de développement de l'économie et du tourisme, à la différence de la côte méditerranéenne, par exemple. Le retour du loup nécessitera aussi, au XXIe siècle, une nouvelle définition de l'économie agropastorale locale, entre Saint-Flour au Nord et Marvejols au Sud.
Auteur: François Lemarchand
Source: Ouest France du 17 juillet 2008.
Pratique: La Bête du Gévaudan, Jean-Marc Moriceau, éditions Larousse, Collection L'histoire comme un Roman. 273 pages - Voir également Histoire du méchant loup
Dans les Bauges, ceux qui ont vu le loup, ils sont nombreux à le dire, sont regardés de travers. On ne veut pas les entendre. «ça fait des mois qu'on disait qu'il était là. Ils ne nous
croyaient pas. On se foutait de notre gueule», explique Pierre Dupérier, le maire de Jarsy, exploitant forestier et chasseur. «On», c'est, pêle-mêle, les autorités,
la direction départementale de l'agriculture et de la forêt (DDAF), l'office de la chasse. «Les gens voyaient les animaux, mais ils n'apportaient pas de preuve», répond
en écho un employé de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Prouver que le loup est là n'est pas simple. Les photos prises au mois d'août? Elles sont en cLoups d'analyse. Même si le novice croit qu'il s'agit d'un loup,
cela ne va pas de soi. Est-ce le même animal sur les deux photographies? Pas de réponse, pour l'instant. Le protocole scientifique destiné à affirmer la présence du loup est complexe.
Il faut des poils, des crottes, mais aussi de la salive. Enfin, en ce qui concerne les attaques - «constats de dommages», en termes administratifs - et les indemnisations afférentes, c'est
une autre paire de manches. Même si les procédures ont été simplifiées, les gardes - «dans le massif, on les appelle "les uniformes"», dit un
habitant - doivent venir faire des relevés, étudier la nature et la localisation des morsures. Il y a «une batterie de critères» destinée à s'assurer que d'autres
animaux ne sont pas en cause: des chiens errants, un lynx.
Entre les autorités - silencieuses - et les éleveurs, le fossé se creuse. Eric Marboutin, le responsable des études loups et lynx à l'ONCFS, reconnaît que les gens les plus confrontés au problème, les éleveurs, sont ceux qui reçoivent le moins d'informations. Quand les gardes font des relevés pour les expertises après les attaques, ils ne se montrent guère loquaces. , dit ce spécialiste«Ils sont tenus à un devoir de réserve. Ce ne sont pas eux qui décident si le berger va être ou non indemnisé». Alors, quand le berger qui a vu le loup leur demande s'ils pensent que c'est bien le loup, ils répondent dans le vide.
Louis Petit-Barrat, un éleveur qui a perdu plus de dix chèvres dévorées par le loup, raconte comment une «stagiaire» venue faire le constat lui a suggéré que c'étaient des lynx qui avaient fait le coup. «Faut pas me prendre pour un con», tranche Louis, encore en colère. Pour prouver aux autorités que le loup était là, Denis Dupérier, un éleveur, avait porté la dépouille d'un animal devant la maison du parc des Bauges, à Ecole-en-Bauges, en 2005. L'animal menaçait son troupeau, à Margériaz. Il a tiré une fois. Le loup est revenu. Et il l'a eu. Denis est passé au tribunal en avril 2006. Il risquait six mois d'emprisonnement et 9 000 euros d'amende. Il a expliqué qu'il avait pris le loup pour un chien errant. Le loup est protégé par la convention de Berne et la directive européenne Habitats, faune, flore. Dupérier a été relaxé. Mais le parquet a fait appel et il sera rejugé à Grenoble (Isère). Son avocat, malin, a insisté sur le fait qu'à l'époque, personne ne disait officiellement qu'il y avait du loup dans les Bauges.
«Le sujet est très épidermique, dit Bernard Viu, responsable de la DDAF. On préfère donc centraliser la communication.» Les gardes de l'ONCFS observent le silence. Ne prononcent jamais le nom du loup. Bernard Viu, lui-même, ne dit pas «le loup»: «Ce n'est pas la première fois qu'on nous dit qu'on a vu du loup.» Ce «du» met un peu de distance avec l'animal. Une distance que les autorités reprochent aux «médias» de ne pas observer. «Ils en font trop sur le loup.» On les accuse de relayer la psychose de la population. «Il y a plein de chiens meurtriers [d'êtres humains] et on en parle peu, finalement, par rapport aux dégâts du loup», affirme un spécialiste. Ultime argument, les médias, en relatant les attaques du loup, contribueraient à attiser l'énervement des chasseurs.
Si dans les Bauges, les gens sont plutôt calmes, ce n'est pas la même histoire dans d'autres massifs. En 2000, à Allevard (Isère), la dépouille d'un loup, pendue par les pattes arrière, a été trouvée accrochée à un arbre. Sur une pancarte était écrit: «Ras-le-bol du loup.» Dans le massif de Belledonne, en janvier de cette année, un autre animal, tué d'une balle, a été retrouvé décapité dans le lit d'une rivière. Le Dauphiné en a parlé. Il a même publié la liste des communes où le loup a été vu.
A l'alpage de l'Arcluz, 1 800 mètres d'altitude, accessible par une piste cahoteuse, Sylvie Petit, 22 chèvres, 15 chevrettes et 30 génisses, confesse ses craintes: «Je suis chasseuse. D'habitude, je n'ai pas bien peur. On a souvent parlé du loup, mais on ne s'attendait pas à le voir.» Sylvie évoque les six attaques subies par son troupeau depuis le début de l'année. Une fois, le loup est venu chercher ses proies jusqu'à la bergerie. «Quand je l'ai vu là, en train d'attaquer les chèvres, ça m'a beaucoup impressionnée», dit-elle. La bête, raconte-t-elle, s'est arrêtée pour la regarder. Une autre fois, Christophe, son mari, a tiré en direction du loup avec sa carabine Browning. Depuis, elle hésite à grimper en lisière de forêt. «Si je me retrouve nez à nez avec ça, je ne sais pas ce que je ferais.» Depuis le début de l'année, elle a perdu deux chèvres et un cabri. Sur un autre alpage, Cédric dort avec ses quatre patous, des gros chiens des Pyrénées qui servent aussi à se protéger des Loups, à côté de sa caravane. Le soir, il enferme ses bêtes dans un enclos. Sa mère, Odile, raconte: «Il a entendu le loup hurler l'hiver dernier.» Plus loin, un chasseur raconte qu'il a vu un éleveur prendre son permis, bien qu'il n'aime pas les fusils, parce qu'il avait peur.
Menaces de mort et pneus crevés
A Aillon-le-Jeune, Louis Petit-Barrat nous parle de la Chèvre de monsieur Séguin pour expliquer combien ses bêtes aiment la liberté. Et combien le loup leur fait mal. «Il leur
manquait tout le train arrière et elles étaient vivantes», raconte-t-il, encore ému. Cette année, il les a enfermées derrière un grillage électrique. Comme beaucoup d'éleveurs,
il pense que «les paysans d'ici se sont couchés devant le loup». Roger Miguet, le maire d'Aillon-le-Vieux, va plus loin. Il craint qu'avec le loup, le pastoralisme ne «foute
le camp». «On a accepté que la vie soit bouleversée par la présence de quelqu'un [le loup] qui n'apporte rien.» Pire, les patous commencent à mordre des randonneurs
qui s'approcheraient trop près des troupeaux.
Marboutin regrette l'absence de communication organisée. «On ne communique pas facilement sur cette espèce-là. L'Etat parle plus facilement des licenciements que des loups.» Ce qui laisse le champ libre à toutes les rumeurs et interprétations. Ici, cette mère d'éleveurs dit être sûre que les loups ont été amenés dans des cages pour repeupler les montagnes. «Il y a un niveau passionnel derrière le dossier "loup" qui met la population à un niveau d'agressivité extraordinaire», constate un expert. Des représentants de l'Etat, voire des spécialistes du sujet, ont eu droit à des menaces de mort, à des pneus crevés. «Le loup suscite la haine, écrit Geneviève Carbone, ethnologue. Cette haine rejaillit sur ceux qui l'étudient. Ces émotions jalonnent son parcLoups et éclaboussent ceux qui le protègent. Dans le monde des gens du loup, il y a beaucoup de cruauté et peu d'humanité.» Certains murmurent que les éleveurs pourraient régler leur compte au loup, en douce, sans s'en vanter. D'autres disent que c'est déjà fait.
Auteur: Didier Arnaud
Source: Libération du mardi 16 septembre 2008
C'est le cas au plateau des Glières comme le rapporte le Dauphiné Libéré du 26 décembre 2008:
Les Glières en Isère: Un animal sauvage attaqué par un loup?
Mercredi dernier, sur le plateau des Glières, un skieur est tombé sur la dépouille de ce qui serait une biche.
Selon des témoignages, elle aurait été victime d'un loup.
"Les chiens errants restent en effet quelques temps jouer avec leur prise pas les loups" explique Yves Antoine-Milhomme de l'auberge "Chez Constance", auprès duquel l'animal déchiqueté a été trouvé.
"La présence des loups inquiète les bergers mais aussi la population du plateau et des alentLoups. Des habitants ont entendu des loups très près des habitations."
Non content de ces mets peu faciles à attraper, il s'attaque également aux chiens des chasseurs.
Selon un témoignage rapporté par la revue "Plaisirs de la Chasse" du mois de janvier 2009, un "jagd" aurait été tué par un loup (probablement plusieurs)
dans le secteur de Villard de Lans. Selon la rumeur, le chien serait sorti blessé du terrier où il s'était réfugié depuis 2 jours (du sang entre la sortie du terrier et le lieu de la découverte des ossements).
D'autres loups ont été vus dans le secteur Méaudre et Autrans depuis l'arrivée de la neige.
De tels incidents pourront se renouveler avec des chiens de bergers ou de promeneurs. Une bête sauvage non chassée n'a aucune raison de craindre l'homme. C'est bien là que commence le risque.
Louis Dollo, le 28 décembre 2008
Homo sapiens versus Canis lupus. L'homme de nouveau face au loup. Et cela a encore tourné au vinaigre cet été puisqu'il est accusé, entre autres, d'avoir provoqué la mort d'un troupeau de plusieurs centaines de moutons et brebis qui, affolés, se sont jetés dans le vide. Voilà une quinzaine d'années qu'ils ont repointé le bout de leur truffe dans le parc du Mercantour (Alpes-Maritimes).
On estime qu'ils sont aujourd'hui au moins une centaine, répartis en un peu plus d'une quinzaine de meutes. D'une longueur de 150 kilomètres, leur territoire originel s'étend sur six vallées dans les Alpes du Sud sur plus de 200 000 hectares. Zone qui compte environ 18.000 habitants permanents répartis dans 28 communes avec une forte activité de pastoralisme. Ce qui entraîne évidemment de douloureux problèmes de cohabitation entre l'animal et l'homme.
Pourtant, pour une fois pourrait-on dire, l'homme n'y est pour rien. Il n'a pas joué avec le feu. Les loups sont revenus tout seuls. Au début des années 1990, ils ont franchi la frontière entre l'Italie et la France. Le parc du Mercantour est en effet contigu au Parco naturale Alpi Marittime, en Italie, où le loup, qui n'y a jamais disparu, était bien présent et protégé.
La première observation certifiée en France date de 1992. Depuis, les troupeaux ont payé un lourd tribu aux carnassiers. Peut-être pas aussi lourd que certains voudraient le dire, mais incontestablement important.
Cette expansion du loup va-t-elle s'arrêter là?
C'est peu probable. Présent dans un seul département il y a quinze ans, il l'est aujourd'hui dans huit (Ain, Alpes- de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Drôme,
Isère, Savoie, Haute-Savoie et Var), d'Annecy à Digne en passant par Grenoble et le Vercors. Il a aussi gagné les Alpes vaudoises en Suisse. Et il a déjà été vu au-delà du
Mercantour, dit-on, dans les Vosges, le Jura et le Massif Central. Il a également été repéré dans les Pyrénées-Orientales. Pourquoi ne gagnerait-il pas les territoires où il
était autrefois présent et où le gibier n'est pas rare?
Le loup se déplace généralement en meute de 3 à 15 individus tous parents entre eux. Chacun occupe une place bien précise dans une hiérarchie à respecter. Le territoire de chaque meute s'étend sur 200 à 300 km². Mais la croissance démographique d'un groupe sur un territoire limité amène à en abaisser les ressources alimentaires. Et un loup a besoin de 5 à 8 kg de nourriture par jour. Seule solution à ce moment-là, élargir son horizon.
Plan d'action
C'est ce qui préoccupe aujourd'hui, par exemple, les responsables du parc américain de
Yellowstone dans lequel les loups ont été réintroduits il y a
une trentaine d'années. Ils sont désormais plusieurs centaines dans le parc et les scientifiques ont constaté que la biodiversité, aussi bien pour la faune que pour la flore
en avait été, à de nombreux endroits, améliorées. Le "hic" est que maintenant qu'il a colonisé tous ses biotopes du parc, il a tendance à en sortir pour s'approprier d'autres
territoires.
L'aspect alimentaire n'est pas le seul moteur de cette colonisation. Elle permet également d'éviter la multiplication des conflits, soit entre meutes concurrentes, soit entre membres d'un même clan. Ainsi, sans exploser, le nombre de loups augmente régulièrement et le territoire qu'ils occupent s'agrandit, en équilibre avec les ressources alimentaires et leur sécurité (en particulier vis-à-vis de la pression humaine).
En Espagne et en Italie, là où le loup n'a jamais disparu, leurs "méfaits" sont bien mieux acceptés qu'en France. La cohabitation n'y est pas aussi tendue. Les éleveurs mettent en place des stratégies de protection des troupeaux, tout en sachant qu'ils perdront tout de même, chaque année, plusieurs têtes. Qui feront l'objet d'indemnisations.
L'histoire de la réapparition du lynx dans le Jura dans les années 1970, puis de sa réintroduction dans les Vosges durant les années 1980 donne aussi à réfléchir. Ce fut au début une levée de boucliers, véhémente et parfois violente. La cohabitation avec le lynx avait du mal à passer. Aujourd'hui, le lynx ne fait plus parler de lui. Un équilibre a été établi.
Mais c'est le loup qui conserve le mauvais oeil. Et pendant que nous cherchions tous un peu de soleil, au mois d'août, pouvoirs publics, éleveurs et représentants des associations se sont réunis, sous la houlette de la secrétaire d'état à l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, afin d'élaborer un plan d'action pour le loup de 2008 à 2012. La (nouvelle) principale préoccupation étant de mettre en oeuvre les moyens nécessaires à l'accompagnement de la sortie du loup de son bastion alpin.
Des loups bientôt en Sologne, dans le Massif central, ou en Bretagne? Ce n'est pas impossible. Mais le loup a beau être un grand marcheur, il n'a pas encore de bottes de sept lieues. Et il n'est pas aussi méchant que veut nous le faire croire le Petit Chaperon rouge.
Auteur: Jean-Luc Nothias
Source: Le Figaro du 5 septembre 2007
Il est tout à fait inexact de dire pour l'Espagne au sujet du loup (et de l'ours) que "leurs méfaits" sont bien mieux acceptés qu'en France. Ceci est la version officielle
et mensongère lorsque la presse locale n'est pas lue en France.
Voir à cet égard le dossier régulièrement mis à jour.