- Départements où le Loup est présent
- Le loup dans les Alpes de Haute-Provence
- Le loup dans les Alpes-Maritime
- Le loup dans les Hautes-Alpes
- Le loup dans le Var
- Le loup dans le Vaucluse Ventoux
- Le loup dans la Drome
- Le loup en Savoie et Haute-Savoie
- Le Loup dans les Alpes du Sud
C'est dans les Alpes du sud (Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence), dans le Parc National du Mercantour, que le loup a fait son apparition dans les Alpes. Loin de faire l'unanimité il constitue un élément perturbateur sérieux du pastoralisme et de son développement harmonieux. Les conflits ne manquent pas aussi bien avec le grand prédateur carnivore qu'avec les agents de l'O.N.C.F.S. (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage). Cette partie des Alpes s'étend des Hautes-Alpes, c'est à dire les Massifs des Ecrins et des Cerces au Sud de la Drôme (Drôme provençale) jusqu'à la Méditerranée
- 8 novembre 2000 - Annulation des actes chargeant des maires de prendre toutes mesures nécessaires à la destruction des loups du Mercantour
- Juin 2004 - Loup tué par une automobile dans les Hautes-Alpes
Suivi des tirs de prélévements et de défense des loups en France
2009 - La chasse aux loups est ouverte dans les Hautes-Alpes
- L'ONCFS n'est pas contente des slogans des manifestants
- FERUS pas content de Sarkozy
- 27 juillet 2011 - Barème d'indemnisation des dégâts de loups
- 28 juillet 2011 - La protection des troupeaux passe-t-elle par l'abattage des loups?
- Des loups prés de Barcelonnette fin 2011
Les attaques de loups dans les Alpes du Sud en 2012
- 31 janvier 2012 - L'histoire de la mort d'un loup dans le massif du Ventoux
- 03 avril 2012 - Le loup fait son apparition dans la région de Digne
- 30 avril 2012 - Loup mort dans la vallée de la Clarée dans les Hautes-Alpes
- Avril 2012 - Le découragement des éleveurs des Hautes-Alpes
- Première rencontre Franco-Italienne sur le loup
- 2012 - Projet de tirs de défense et prélévement pour 2012
L'affaire José Bové: il veut tuer les loups
- 30 octobre 2012 - Rachida Dati défend les éleveurs ovins face aux attaques de loups
- 20 juillet 2011 - Rachida Dati défend les éleveurs ovins face aux attaques de loups (Facebook)
- 19 août 2012 - La LPO s'intéresse à un drôle d'oiseau: le loup
- 30 juin 2011 - Lettre de FERUS et la LPO à Jean-Louis Bianco, Président du Conseil Général des Alpes de Haute-Provence
- 2011 - Le coût du loup en France en 2011
- 06 septembre 2012 - Bilan des attaques de loups dans les Hautes-Alpes au 6 septembre 2012
- 20 septembre 2012 - Vaucluse: l'attaque de trop - Les éleveurs demandent le droit de se défendre contre le loup
- 16 octobre 2012 - Groupe National Loup: Des éleveurs qui se font rouler dans la farine
- 20 août 2012 - Tir de prélévement autorisé dans le Var
Vidéos de loups en France et ailleurs
2008-2014 - Explosion du nombre de loups en France
- Proposition de loi au Sénat visant à créer des zones d'exclusion pour les loups
- Ces journalistes qui parlent de loups
- La Fédération Nationale Ovine - FNO - reçue par Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, et Delphine Batho, Ministre de l'écologie.
- 23 octobre 2012 - Et si le Parc National des Cévennes faisait des émules au sujet du loup?
- Novembre 2012 - Pour la Chambre d’agriculture et les organisations professionnelles, la présence du loup est incompatible avec l’élevage pastoral des Alpes-Maritimes
- Yves Derbez, Président de l'association Eleveurs et Montagnes, rencontre le Ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, le 10 décembre 2012
- 19 décembre 2012 - GNL Technique su 19 décembre 2012: Réaction d'Yves Derbez, Président d'Eleveurs et Montagnes
- 21 décembre2012 - L'enfer pour les éleveurs des Alpes de Haute Provence en fin d'année 2012
- 19 décembre 2012 - Le loup fait son grand retour en Sainte-Baume
- 22 décembre 2012 - Le loup est dans les Bouches du Rhône
- La lettre du CERPAM - Spécial prédation 2012 en Provence-Alpes-Côte d'Azur
- 5 février 2013 - Des loups hybrides dans une piscine de La Valette
- "La vie est un enfer" - Espace Alpin du 8 février 2013
- 31 décembre 2012 - Bilan des constats de dommages aux troupeaux domestiques: comparatif 2010, 2011 et 2012
- Franck Dieny, vice-président de la Fédération Nationale Ovine - FNO - parle de l'élevage ovin en montagne - mars 2013
- Circulaire Ministérielle du 5 mars 2013: Mesures de "protection des troupeaux contre la prédation" mises en oeuvre dans le cadre du dispositif intégré en faveur du pastoralisme (323 C1) du PDRH pour la campagne 2013.
- 11 mars 2013 - Protection renforcées contre les loups et délires écologistes
- Plan loup 2013-2017, Groupe National Loup (GNL) et réactions
- Mai 2013 - Face aux loups, colère et désespoir dans les Alpes-Maritimes
- Mai 2013 - Attaques de loups de mai 2013 dans les Alpes-Maritimes
- 18 juillet 2013 - Alpes de Haute-Provence: le point des attaques et prédations: + 70% des attaques!
- 25 juillet 2013 - Les éleveurs de PACA appellent F. Hollande à l'aide - CP d'Eleveurs et Montagnes du 25 juillet 2013
- 25 juillet 2013 - Loup dans les Alpes du Sud: Y aura-t-il le feu à la montagne?
- 12 août 2013 - Des crocs dans la montagne... Les estives trop exposées au loup son abandonnée. Une menace pour la biodiversité
- 21 août 2013 - Discours d'Yves Derbez, Président de l'association Eleveurs et Montagnes Foire de Thoard
- La chasse au loup dans le Gapençais et les Hautes-Alpes... Jadis...
- 22 août 2013 - Contrôle de la prédation: Prélèvement d'un loup dans les Alpes-Maritimes
- 28 septembre 2013 - La Voix est libre: débat consacré au loup
- 30 septembre 2013 - Le maire de Belvédère dans les Alpes-Maritimes demande des tirs de loups dans le Parc national du Mercantour
- Août 2012 - L'affaire du berger Didier Trigance: Qui agresse qui et pourquoi?
- 13 octobre 2013 - Dans la gueule du loup - France 2
- Les éleveurs exigent une régulation efficace des loups - CP du 15 octobre 2013 de la FNSEA, JA, FNO et APCA
- 23 octobre 2013 - Le loup s'attaque aux chevaux à la station de ski d'Auron dans les Alpes-Maritimes
- 4 novembre 2013 - Attaque de loup: Les images du charnier de Prunières dans les Hautes-Alpes
- 9 décembre 2013 - Le Conseil Général des Hautes-Alpes résilie une convention avec la LPO
- 16 mars 2014 - Une base de données des attaques de loups sur les hommes
L'histoire controversée du retour du loup dans les Alpes et en France
- 13 mai 2014 - Un loup suspecté d'une attaque dans les Bouches-du-Rhône
- Avril 2014 - Cadavre de loup sur la commune de Saint-Jeannet dans les Alpes-Maritimes
- Mai 2014 - Le loup mort dans les Hautes-Alpes était-il empoisonné?
- Prédations de loups dans les Alpes du Sud en 2014
- Prédations de loups dans les Alpes-Maritimes en 2014
- 25 juin 2014 - Ségolène Royal, Ministre de l'écologie, et le loup - Réponse à une question du député Charles-Ages Ginésy
Les conditions de destruction / tirs de loups pour 2014-2015 en France
- 5 juillet 2014 - Le bilan loup par le député des Alpes-Maritimes Charles-Ange Ginésy
- juin 2014 - Statut des populations de loups dans les Alpes: distribution des meutes et tendances jusqu'en 2012
- 4 septembre 2014 - Risque mortel: Conséquence du loup, un berger poussé par son troupeau
Rumeurs et vérités sur le loup en France et ailleurs
- 07 septembre 2014 - L'Europe privilégie les loups et les vautours aux éleveurs | Par Françoise Degert
- 7 octobre 2014 - Louve tuée dans les Alpes de Haute-Provence: le berger témoigne
- 7 octobre 2014 - Défendre son troupeau face au loup: une exigence!
- Ou sont les loups dans les Hautes-Alpes en octobre 2014
- 19 octobre 2014 - Le loup est lancé à la conquête de l'Ouest
- 20 octobre 2014 - Dans les Alpes, le loup est une guerre - Pastoralisme for ever.... dans les Alpes-Maritimes et toujours le loup
- Novembre 2014 - Les lourdes conséquences du retour du loup en France - Vidéo de Bruno Lecomte
- 22 novembre 2014 - Loup dans le Var: veut-on nous cacher sa présence dans les quartiers résidentiels?
L’extraordinaire arnaque de la protection du loup Par Françoise Degert
- 12 décembre 2014 - La cohabitation du loup et de l'élevage est un échec selon la députée Karine Berger
- Un loup sur les pistes de ski de fond dans l'Ubaye - 11 février 2015
- 6 mars 2015 - Les plafonds de dépense et le dispositif financier de protection des troupeaux contre la prédation: un système purement administratif pour 2015-2020
- Crash de l'A320 en montagne dans les Alpes de Haute-Provence
- La polémique dans la presse sur la présence du loup
- Le maire de Pelleautier (Hautes-Alpes) ordonne des tirs sur le loup
Association des communes pastorales de la région PACA
- Loups dans le Var enfin reconnu? - 26 novembre 2016
- "Une attaque est toujours possible, alors..."
A Méolans-Revel avec éleveurs et bergers
Yves Derbez, éleveur ovin basé au Martinet, commune de Méolans-Revel, dans la vallée de l'Ubaye, est à la tête d'un troupeau de 430 brebis mérinos. L'été venu, un tiers de son
troupeau part sur l'alpage de Pelouse, sur la commune de Jausiers, avec le groupement pastoral ovin qu'il forme avec deux autres éleveurs. "Sur cet alpage, pour garder notre
troupeau de 1.400 bêtes, nous employons une bergère et un aide-berger avec un chien de protection", explique l'éleveur avant de préciser: "Les 2/3 de mon bétail restent sur mon
exploitation car, étant en décalage de production, le gros de mes brebis agnèle au mois de juin".
Depuis cette année, pour garder les 200 mères qui demeurent sur les pâturages proches de son exploitation jusqu'à ce que leurs agneaux soient sevrés, il a tout de même été
contraint de mettre en place des moyens de protection. Un surcoût malgré les aides. Pas besoin en effet d'aller sur les pâturages de haute montagne pour croiser le loup. "Fin juin,
au Villard de Méolans, j'ai vu un jeune loup à moins de 20 mètres", explique l'éleveur qui fait désormais appel à une bergère et a acquis Roc, un patou, pour garder son troupeau.
Catherine Poulain, originaire du Médoc, débute dans la profession de bergère. "Entendre dire que le loup est si proche, bien sûr que c'est inquiétant et je sais que mon troupeau
n'est pas à l'abri d'une attaque. Donc je reste sur mes gardes. Comme je ne suis pas en pleine montagne, j'ai moins de contraintes que mes collègues bergers car pour l'instant, le
troupeau rentre tous les soirs à la bergerie. Mais en septembre, quand il stationnera en permanence dans le vallon de Méolans-Revel, les risques seront bien réels."
Si cette nouvelle contrainte ne l'a pas découragée à embrasser la profession de bergère, reste qu'elle ne comprend pas bien pourquoi "le retour du loup, prédateur considéré
pendant des siècles comme l'ennemi n°;1 des bergers, a été favorisé". Pour elle, il s'agit ni plus ni moins que d'une aberration!
Retrouvez notre dossier complet sur les loups dans notre journal. J'achète le journal en ligne!
Auteur: Sylvie Arnaud
Source: La Provence du 23 août 2009
- Loups: pour ou contre le permis de tuer pour les bergers?
Suite à la mort d'une quarantaine de brebis dans la montagne de Lure, au nord de Forcalquier, trois parlementaires des Alpes-de-Haute-Provence, ont demandé récemment la "mise en
place d'un réel dispositif de soutien au pastoralisme et de gestion du loup". Ils proposaient aux pouvoirs publics d'autoriser les bergers à tirer sur les loups.
Mais voilà, le loup est une espèce protégée et sont notamment interdites sa capture et sa mise à mort intentionnelle. Seuls sont autorisés les tirs d'effarouchement.
Alors, quelle solution pour préserver à la fois troupeaux et loups? Que faire face à l'extension du territoire de chasse du loup, qui descend de plus en plus souvent des alpages?
Finalement, avez-vous peur des loups?
Source: La Provence du 23 août 2009
- Quelques réflexions
Trouvé sur les forums de La Provence, ces phrases...
"la seule espèce animale inutile est l'espèce humaine", "Pour tuer et encore tuer...", "Les vrais prédateurs.... c'est l'homme", "Les solutions éxistent", "un permis de tuer les
bergers??"
Il est clair que la considération écologiste envers l'homme est assez maigre. "Les solutions existent" mais jamais personnene les donne sauf celles dont il a déjà été prouvées
qu'elles étaient inapplicables ou irréalistes.
Louis Dollo, le 24 août 2009
- Le loup en Savoie et Haute-Savoie
Il semble qu'il y ait une recrudescence des attaques dans ces deux départements et plus spécialement en Haute-Savoie depuis la fin 2008. Même les éleveurs prenant les précautions préconisées par l'administration et les environnementalistes n'y font rien. Normal! Il suffit d'aller dans les Asturies en Espagne pour comprendre que le loup est une véritable calamité incompatible avec le maintien d'un élevage traditionnel et d'une manière générale de la vie sereine des hommes des territoires de montagne.
- Les Forfaits "petit troupeau" et "éleveur gardien" sont essentiels au maintien d'une protection efficace des troupeaux en Savoie - L'indemnisation des prédations
- Motion de la commune du Grand-Bornand relative à la présence du loup sur la commune et le massif Borne-Aravis - 18-09-2008
Un chasseur tue un loup au Petit-Bornand
- Loups de plus en plus proches des villages
- Dix questions qu'on se pose sur le loup
- La vérité sur le loup, rien que la vérité!
- Comité départemental du loup de Haute-Savoie
- Haute-Savoie: une cinquantaine de manifestants contre la présence des loups
- Le Président Sarkozy penche dans le sens de la régulation
- Au Petit-Bornand-Les-Glières, huit attaques de loup sur un troupeau
- Une louve abattue sur arrêté préfectoral en Haute-Savoie
- Le premier loup abattu légalement en Haute-Savoie
- Le loup: indésirable en Haute-Savoie?
- L'avancée du loup en France fait hurler les éleveurs d'ovins
- Les attaques du loup ne faiblissent pas
- La Haute-Savoie se mobilise pour le 12 mai 2010
Explosion du nombre de loups en France
Groupe de travail "Grands carnivores" à l'Union Européenne
- Loup ou pas loup à Saint-Michel-de-Maurienne en Savoie
- 2012 - Bilan des constats de dommages aux troupeaux domestiques: comparatif 2010, 2011 et 2012 au 31 décembre
- 9 mai 2013 - Attaques de loups dans les Alpes Maritimes: les Pyrénées apportent leur soutien aux éleveurs
- 22 juillet 2013 - FDESA des Savoie: "Loups - vautours: les éleveurs n'en peuvent plus"
- Tir de prélévement par un lieutenant de louveterie en Savoie - 16 mai 2014
- Beaune en Savoie: il retrouve 12 agneaux égorgés dans leur parc - 16 mai 2014
- Les chasseurs de Haute-Savoie s'engage contre le loup - 18 mai 2014
- Des centaines de brebis massacrées par le loup - 2 juillet 2014
Les tirs de prélévement et de défense 2014
- Attaques de Loup: Arrêtons le massacre! - CP de la FDSEA 38 du 4 juillet 2014
Etats généraux Loup et Pastoralisme au col du Glandon - Savoie-Isère
- 07 septembre 2014 - L'Europe privilégie les loups et les vautours aux éleveurs Par Françoise Degert
- Un loup abattu en Savoie Tir de défense en vallée de la Maurienne - 30 septembre 2014
L'extraordinaire arnaque de la protection du loup Par Françoise Degert
- Le dossier du loup est loin d'être terminé! - 15 juin 2015
- Des loups sur les pistes de ski de Savoie - 27 janvier 2017
- Condamnation requise en appel pour un berger savoyard qui avait tué un loup
"Les faits reprochés" à M. Dupérier, 57 ans, jugé pour avoir tué un loup, "espèce protégée", "sont établis sans conteste possible", a souligné l'avocat général, Jean Meffre.
"Denis Dupérier a fait feu sur un animal, qui s'est avéré être un loup, par un tir de destruction", a-t-il ajouté.
En janvier 2007, la cour d'appel de Savoie avait relaxé M. Dupérier mais condamné son frère, Pierre, à une amende de 500 euros avec sursis. Ce dernier, maire de la commune de Jarsy (Savoie), avait transporté la dépouille de l'animal devant le bureau de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
En février 2008, la Cour de cassation, saisie sur la relaxe de Denis Dupérier par le parquet général de Chambéry et par l'association France Nature Environnement (FNE), partie civile, avait ordonné qu'il soit rejugé devant la cour d'appel de Grenoble.
Le prévenu, résidant aujourd'hui dans l'Allier et absent à l'audience, a toujours affirmé avoir tiré à la tombée du jour en pensant qu'il s'agissait d'un chien errant qui attaquait à nouveau son troupeau de chèvres, alors qu'elles paissaient en alpage dans le parc des Bauges.
Soulignant que la présence du loup n'était alors pas officiellement établie dans les Bauges et que le code de l'environnement autorise tout propriétaire à tuer les "bêtes fauves", dont les chiens errants, lorsqu'ils s'en prennent à leur troupeau, l'avocat du prévenu, Me François Bern, a demandé la relaxe de son client.
Une vingtaine de bergers et d'éleveurs de Savoie et d'Isère étaient venus assister à l'audience en signe de solidarité.
Source: Agrisalon du 12 janvier 2009
Le droit des bergers de tuer les grands prédateurs ours et loups
- Une louve abattue sur arrêté préfectoral en Haute-Savoie
"Plusieurs dizaines d'attaques de loups avaient été constatées dans ce secteur depuis le début de l'année, au préjudice des éleveurs, provoquant les vives réactions de ces derniers", a expliqué le directeur de cabinet Jean-Yves Hazoumé.
Le tir de prélèvement a été effectué dans la nuit de vendredi à samedi par un lieutenant de louveterie, seul habilité avec les gardes de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) et les chasseurs désignés par la préfecture, à procéder à ces tirs de prélèvement dans les zones et les délais prévus par le Conseil National pour la Protection de la Nature (CNPN).
Si, en 2008, les autorités ont délivré l'autorisation de six tirs dits de "prélèvement", autorisant l'abattage de loups dans une zone géographique touchée par des attaques de troupeau, aucun animal n'a été tué.
Les derniers abattages de loups remontent à 2006.
Les loups en liberté était 150 en France début 2008, selon les chiffres de l'ONCFS, qui constate depuis 1992 le retour du loup dans les Alpes françaises, par "colonisation naturelle" depuis l'Italie.
Plusieurs milliers de manifestants avaient dénoncé, en avril dernier à Thônes (Haute-Savoie), la présence en liberté du loup dans les zones de pâturage des montagnes françaises, où il a tué près de 3.000 têtes de cheptel en 2008, notamment dans les Alpes.
Source: AFP 10 mai 2009
- Le premier loup abattu légalement en Haute-Savoie
Mais dans le village, les crocs, certains les ont encore. Un loup n'ayant pas assouvi leur faim de voir l'animal dans "des parcs nationaux" et habitations".
Les chasseurs veulent une régulation
Et c'est justement parce que quasiment tout un village était sur les dents depuis le printemps dernier, à la suite des attaques répétées du loup sur les troupeaux et la faune sauvage, que la secrétaire d'état à l'écologie, Chantal Jouanno, a saisi le conseil national pour la protection de la nature.
Trois mois après la mise en garde à vue d'un chasseur de la commune, poursuivi pour avoir tué un de ces canidés, l'autorisation d'un tir de prélèvement était acceptée. Et autorisée depuis mercredi soir, de jour comme de nuit, par le préfet, aux abords de deux troupeaux, déjà équipés d'un maximum de protection, mais victimes d'attaques depuis le début de la saison pastorale.
"Le tir réussi, ça va calmer le jeu dans un premier temps c'est sûr, reconnaît Marc Chuard, le maire de la commune, qui ne cachant pas sa position, relativise, ce n'est qu'un premier pas".
Qui devrait être le seul, pour l'instant. La régulation de l'espèce et la création d'un plan de chasse pour l'animal, au même titre que la faune sauvage, comme le réclame ardemment la fédération départementale des chasseurs, n'étant pas dans les petits papiers de la loi actuelle.
"Les chasseurs s'inquiètent d'une baisse de la faune sauvage, mais dans le schéma logique, observé dans les Alpes du sud et du Vercors, c'est un ffet transitoire qui se révèle
bénéfique. Elle repart à la hausse et une sélection naturelle s'effectue avec des animaux plus attentifs, Les loups mangent plus difficilement, et l'espèce se régule. Quand au cheptel
domestique, il a toujours représenté 20 à 30 % de son alimentation", explique éric Feraille, à la tête de la Frapna.
Et pour limiter les dégâts, ce tir doit réapprendre au loup la peur de l'homme. Sentir que l'approche d'un troupeau peut lui être fatale.
Des analyses....
Après le tir du lieutenant de louveterie mercredi soir, selon les mesures obligées par le préfet, deux agents de l'Office nationale de la chasse et de la faune sauvage sont venus
constater le tir. La carcasse a été emportée pour des analyses scientifiques, afin de déterminer si l'animal avait déjà été recensé dans les comptages officiels.
Auteur: Jennifer ParisotT
Source: Le Dauphiné Libéré dans l'édition 05A du 10/05/2009
- Le loup: indésirable en Haute-Savoie?
C'est à ce titre qu'une louve a été abattue dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 mai, sur la commune du Petit Bornand en Haute-Savoie. A la suite de plusieurs attaques sur des troupeaux, observées dans cette région, des tirs de prélèvement à l'encontre des loups ont, en effet, été autorisés.
Invoquant la responsabilité qu'il incombe à l'administration, à la Chambre d'Agriculture, aux syndicats agricoles et à la Société d'Economie Alpestre d'assurer une cohabitation viable entre l'homme et le loup, la FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature) Haute-Savoie s'est indignée face à l'absence de mesures effectives destinées à protéger les troupeaux. Selon l'association, "ce tir ne résout rien". En procédant à des tirs de prélèvements au lieu de mettre en place des mesures efficaces de protection des troupeaux, certes plus onéreuses, on a une fois encore privilégié la solution de facilité. Au jour d'aujourd'hui, l'avenir du loup dans cette région semble pour le moins incertain en l'absence d'un réel volontarisme de la part des éleveurs pour prévenir les attaques (chien de garde, berger, etc.) et non plus attendre l'indemnisation de l'Etat pour les têtes de bétail victimes des loups.
Les premiers résultats de comptage des individus présents dans la région ayant été communiqués, on évalue entre cinq et huit loups la présence du canidé dans le massif Bornes-Bargy-Aravis. Or, d'après la FRAPNA Haute-Savoie, la louve récemment abattue pourrait être une femelle dominante. Principale reproductrice de la meute, cette dernière est également la garante du maintien de la hiérarchie au sein du groupe, avec le mâle dominant. En son absence, les individus pourraient se disperser et gagner d'autres territoires proches des zones habitées.
Considérant que rien ne pourra se faire sans un changement des mentalités, l'association de protection de la nature appelle à une information plus objective à destination des populations locales et du grand public, visant à "dissiper les peurs irrationnelles qui ont été répandues par un matraquage médiatique irresponsable et malfaisant". Bien qu'étant régulièrement victime d'actes de braconnage, le sort du loup laisse généralement indifférent, sa côte de popularité n'égalant pas en France celle de l'ours. Pourtant, en prenant soin d'éliminer méticuleusement tout ce qui le dérange, l'homme apparaît comme un redoutable prédateur qui n'a rien à envier au loup.
Source: Echo Nature du 13 mai 2009
- Contribution de Patrick sur le forum d'Echo Nature en réponse à cet article
Ecrire de la party de la FRAPNA "Invoquant la responsabilité qu'il incombe à l'administration, à la Chambre d'Agriculture, aux syndicats agricoles et à la Société d'Economie Alpestre d'assurer une cohabitation viable entre l'homme et le loup, la FRAPNA..." est tout à fait stupéfiant. Je doute qu'il soit dans les prérogatives des Chambres d'Agriculture, des syndicats agricoles et des Ste d'Economie alpestre d'assurer la cohabitation. C'est une vision totalement fantaisiste de la part d'une association environnementaliste qui veut imposer aux autres de faire respecter ce qu'elle souhaite. Désolé, mais la démocratie ne se décline pas de cette manière. Si la FRAPNA veut la cohabitation c'est à elle de convaincre. Si elle ne parvient pas à convaincre, et il semble que de soit le cas aujourd'hui, il faut constater l'échec du mouvement écologistes et des services de l'Etat (il y a parfois une grande confusion entre les deux)il leur faut en tirer les conséquences et cesser de vouloir imposer leur seul point de vue. Vouloir imposer son point de vue c'est faire preuve d'un comportement dictatorial au mépris de l'homme. La FRAPNA méprise-t-elle les hommes et els femmes qui vivent sur les territoires de montagne? Respevte-t-elle leur point de vue? Accepte-t-elle que ces habitants aient une vision différente d'eux? La FRAPNA est-elle bien sûre de ne pas tromper ses interlocuteurs? Est-elle d'ailleurs le bon interlocuteur? Pourquoi ça ne serait pas directement l'Etat et les élus du peuple et non une association à la représentativité populaire non prouvée? Vous avez dit débat aux Glières demain soir? Quel débat? Il faut payer 25 Euros avec un nombre de places limité à une heure où les éleveurs sont retenus avec leurs bêtes. Vous appelez ça un débat? Un dialogue? Il y a manifestement quelque chose qui ne va pas bien dans ces rapports. Il y a bien deux mondes et peut-être même deux philosophies: celles des gens de terrain qui protègent et entretienne un espace de manière raisonnable et celle d'une idéologie qui tire ses fondements de méthodes peu recommandable des années 30. Ces deux mondes sont-ils fait pour s'entendre? N'est-ce pas à l'Etat d'organiser et assurer la paix sociale et civile?
- L'avancée du loup en France fait hurler les éleveurs d'ovins
La découverte d'un cadavre de loup le 15 mai en bordure de la D884, à Péron, dans le pays de Gex (Ain), ramène sur le tapis un sujet qui n'était plus d'actualité depuis des années. Mais qui le sera inéluctablement un jour ou l'autre. La lente remontée du loup le long de l'arc alpin, sa présence en Suisse et en Italie, entraineront forcément son installation dans le massif jurassien voire au delà dans le massif central car l'animal traverse les fleuves et les plaines comme il l'a fait en Espagne.Un loup peut parcourir 70km en une nuit et ce n'est pas le Rhône ou une autoroute qui l'arrête...
Sans danger pour l'humain, il ne l'est p pas pour les troupeaux de moutons ou de chèvres, et plus rarement de bovins. En 2006, on recensait ainsi en France 900 attaques et 3 000 victimes, des chiffres en diminution en raison des mesures de protection des troupeaux. Dans les zones de présence permanente du loup, les pouvoirs publics financent à 80, voire 100% les surcoûts de production occasionnés par la protection des troupeau: gardiennage, clôtures mobiles, achat et entretien de chiens de protection dits Patou, analyse de vulnérabilité du troupeau. Depuis 1993, les dégâts sur le troupeau sont également indemnisés.
Et pourtant pastoralisme et loup ne font toujours pas bon ménage. Les réactions sont épidermiques même. Fin avril à Thônes (Haute-Savoie),
4.000 personnes ont défilé pour soutenir un villageois accusé d'avoir tué un loup. Puis des éleveurs excédés ont déposé des carcasses de bêtes attaquées devant la préfecture.
Emmanuel Blanc, président depuis cinq ans du syndicat départemental des éleveurs de moutons, se dit "farouchement opposé à sa présence". Cet éleveur de Belmont-Luthézieu représente la majorité de la profession, 150 éleveurs pour 20 000 brebis. "Il faut les cantonner dans des parcs pour faire plaisir aux écolos, mais les loups sont incompatibles avec l'élevage. Il faut réguler l'espèce, désacraliser le statut du loup et permettre aux éleveurs de se défendre", ajoute Emmanuel Blanc.
L'éleveur met en avant la spécificité du pastoralisme de l'Ain: pas d'élevage extensif en alpages mais un élevage morcelé en petits troupeaux souvent proches des villages. Le fameux chien Patou protège du loup "mais il agresse les promeneurs ou nos voisins", et le gardiennage se heurte également à l'éclatement des troupeaux.
En clair pour Emmanuel Blanc "il faut savoir si on veut garder une montagne ouverte, débroussaillée, entretenue. Veut t-on garder le loup ou élevage?" Le loup n'est pas encore sorti du bois mais comme en Savoie le dialogue s'annonce difficile...
Auteur: Frédéric Boudouresque
Source: Le Progrès de Lyon du 21 mai 2009
- Les attaques du loup ne faiblissent pas
Il avait aussi fait couler beaucoup... d'encre, tant ses attaques répétées avaient fini par faire sortir les éleveurs de leurs réserves et à faire exploser leur colère devant les grilles de la préfecture. Le loup était devenu une obsession au point que le sujet dépassa le Landerneau pour venir jusqu'aux oreilles ministérielles et présidentielles. Le 9 mai dernier, un tir est autorisé. Une louve est abattue par un lieutenant de louveterie. L'affaire n'est pas close pour autant, mais ce tir avait pour objectif de calmer les ardeurs. Le répit sera de courte durée.
"Il ne se passe pas un jour sans une attaque" déplore Jean-Claude Croze, directeur de la FDSEA de Haute-Savoie. "Et en ce moment, ça tape très fort!" et le loup ne se contenterait pas de gigot moelleux, le syndicat agricole a reçu une photo d'un chien, entièrement consommé, à l'exception de la tête. "Et les dégâts ne font que commencer" prophétise M. Croze. Et si la FDSEA a d'autres loups à fouetter en ce moment, sa position reste la même "Non aux loups dans nos montagnes". Et de demander une zone d'exclusion comme cela se pratique en Espagne ou en Finlande. Reste que le syndicat dit attendre beaucoup des "écologistes politiques. Ces derniers ont pris conscience qu'à chacun sa place, à chacun ses espaces." De là, à ce que la Convention de Berne soit rouverte, il faudra encore du temps, souligne-t-il.
Et de s'inquiéter que d'ici là, il reste encore des alpagistes en activité. "Des éleveurs qui avaient pour habitude d'estiver en Haute-Savoie ne sont pas venus cette année." D'autres ont tout bonnement renoncé à monter en alpage, dit-il en substance. Quand d'autres, enfin, ont fini par jeter l'éponge!
Auteur:K.B.
Source: Le Dauphiné Libéré du 17/07/2009