Dans une interview à Radio DICI, la députée PS des Hautes-Alpes, Karine Berger, reconnait que tous les efforts entrepris pour faciliter la cohabitation entre bergers et loups est un échec. Difficile de nier la réalité de la catastrophe constatée à travers l’augmentation des prédations. Et ce ne sont pas les quelques tirs de prélèvements et de défense qui amélioreront la situation. Il faudra certainement des solutions plus radicales.
L’essentiel de l’interview de Karine Berger n'est pas les menaces de mort mais le constat de l’échec de cohabitation. Il aura fallu attendre plus de 20 ans pour admettre cette situation dramatique niée par les mouvements écologistes.
La violence des propos des militants écologistes, pro-loups ou ours, n’est pas une nouveauté. C’est malheureusement une réalité jamais reconnue que nous connaissons depuis plus de 20 ans. Le plus souvent anonyme sur Internet, parfois par agression téléphonique, aucune procédure judiciaire n’a pu aboutir. Pire encore ! Lorsqu’un acte de délinquance est observé, il arrive que le responsable vienne vous dire: « Tu as raison, c’est moi mais tu ne pourras jamais le prouver. » Karine Berger, députée de la République, vient donc de découvrir une réalité vieille de 20 ans…. Et elle n’a pas encore été frappée. Souhaitons que ces menaces s’arrêtent aux propos cybernétiques.
Quelles mesures seront prises pour stopper cette catastrophe économique et sociale pour enrayer la perte de biodiversité liée à l’ensauvagement des territoires également souhaité et recherché par les mêmes écologistes.
L’idéologie de l’ensauvagement, c’est ça le vrai fléau de l’élevage de montagne.
Louis Dollo, le 12 décembre 2014
Des réactions et commentaires et un débat qui dépassent la raison selon la députée de Gap qui répondait aux questions de Jean-Marc Passeron ce vendredi matin sur D!CI TV et D!CI Radio. Pour Karine Berger, l'année 2014 a été catastrophique en matière d'attaques. "Il faut bien en convenir, nous sommes en situation d'échec" ajoute la Député des Hautes-Alpes pour laquelle il faut bien passer à des mesures plus radicales. Interview.
Source: DICI.fr du 12 décembre 2014