José Bové est devenu un traitre à la cause écologique - 2012

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José Bové devient un traitre à la cause dès lors qu’il sort de l’idéologie portée jusqu’à maintenant: le tout sauvage. Sa déclaration est un abandon de cette idéologie. C’est même faire un grand saut en acceptant des principes des opposants au loup: plus de prédation et reconnaissance de la prépondérance de l’élevage. C’est pratiquement adopté les idées de son grand opposant, la FNSEA. Pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt… 20 ans de perdu!

Le plus amusant reste la position d’Europe Ecologie, avec les déclaration étonnantes de Jean-Vincent Placé tout en taclant Bové, qui a, aujourd’hui, la prétention de défendre l’agriculture en lui trouvant de nombreuses qualités "écolos" alors que par ailleurs ce parti politique fait tout pour casser les éleveurs avec toutes ses prétentions, exigences en passant par les critiques, quolibets, insultes, procédures judiciaires. C'est le cas de Férus qui menace également de déposer plainte contre Bové. Voilà une belle cohérence dans les idées qui amuse par ailleurs Bruno Besche-Commenge dans une réaction personnelle qu'il nous a fait parvenir.

En fait, Bové dit tout haut ce qu'une minorité d'écolos disent tout bas. Mais sont-ils sincères? Peut-on faire confiance à un écolo sur la constance de ses idées? Difficile de répondre à la lumière de ce qui se passe dans les Conseils Régionaux. Bové ne fait que montrer les différences, pour ne pas dire les divergences qui existent dans ce milieu plein de contradictions liées à leurs incompétences et leur irresponsabilité. Et aujourd’hui ces écologistes voudraient devenir des alliés aux opposants aux loups. D’autres avant eux ont fait le travail. Disons que Bové rejoint les idées développées par ces opposants notamment la FNSEA, la FNO et les JA mais aussi les associations diverses comme Solidarité pastorale, Eleveurs et Montagne, Fédération des Acteurs Ruraux..... Mais 20 ans auront été perdus du seul fait d'une obsession idéologique sectaire.

- Loup: Jean-Vincent Placé - Europe Ecologie - tacle José Bové

Jean-Vincent Placé a marqué son attachement au pastoralisme, ce vendredi matin, sur les ondes d'Europe 1. Il a qualifié le pastoralisme de "vraie activité écolo". Le président du groupe Europe Ecologie-Les Verts au Sénat était interrogé sur les attaques de troupeaux par les loups. L’Aveyronnais José Bové, autre écologiste, avait il y a quelques jours appelé à tirer sur le loup en cas d'attaque d'un troupeau. Réplique cinglante de Jean-Vincent Placé, pour qui "c'est la plus mauvaise des façons".

Source: Radio Totem du 10 août 2012

- Environnement - Loups: le pastoralisme, "vraie activité écolo", juge Placé

Paris, 10 août 2012 (AFP) - Jean-Vincent Placé, président du groupe EELV au Sénat, interrogé vendredi sur les attaques de troupeaux par les loups, a marqué son attachement au pastoralisme, "vraie activité écolo".

Ces attaques sont en légère baisse depuis le début de l'année par rapport à 2011, mais en forte hausse dans les Alpes-Maritimes, un des 12 départements où elles ont été recensées (217 attaques depuis le 1er janvier 2012, contre 162 un an avant). Comme on lui rappelait sur Europe 1 les propos de José Bové, autre écologiste, appelant à tirer sur la bête en cas d'attaque d'un troupeau, le sénateur de l'Essonne a répondu: "C'est la plus mauvaise des façons". "Je suis très attentif au pastoralisme, une vraie activité écolo et une bonne façon d'être dans la production extensive et de protéger les territoires", a-t-il relevé.

"C'est un sujet complexe, il faut essayer de concilier les uns et les autres", "la biodiversité, c'est un vrai sujet". "Il faut faire de la pédagogie pour expliquer que dans un monde complexe comme le nôtre, parfois violent, il faut coexister avec humanité intelligence, sens de la coopération", selon M. Placé. L'ancien syndicaliste paysan José Bové a essuyé les critiques d'associations écologistes pour avoir déclaré le 17 juillet que "si le loup risque d'attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire, c'est de prendre le fusil et de tirer".

Source: 30 millions d'amis du 10 août 2012

- José Bové: un loup dans la bergerie des protecteurs de la nature

La LPO PACA et FERUS sont scandalisés par les récentes déclarations de José Bové incitant les éleveurs français à tirer sur les loups. Il est pour nous inconcevable que l’on puisse, d’une part, mener des actions contre l’agriculture intensive, la standardisation des produits de la terre ou la mondialisation et d’autre part, prôner un discours démagogique vantant les mérites d’une nature aseptisée, nettoyée de ses prédateurs.

Cette déclaration est d’autant plus choquante pour nous que les associations de protection de la nature en général mènent des combats communs avec José Bové contre l’agriculture intensive ou l’exploitation des gaz de schistes, par exemple. Ces propos sont donc particulièrement heurtants et montrent à quel point la protection de la nature est toujours la variable d’ajustement de la protection de l’environnement dans notre pays et même au sein du réseau écologiste.

Nous ne sous-estimons pas les situations difficiles que rencontrent certains éleveurs dans leur métier de tous les jours ; mais si le loup peut poser ponctuellement des difficultés, il n’est en rien responsable des problèmes de la filière élevage qui sont bien antérieurs à sa présence dans notre pays.

Nous rappelons que le loup est une espèce entièrement protégée en France, inscrite à la Directive Européenne Habitats et protégée par la convention de Berne. Il a recolonisé notre pays de manière naturelle, à partir de populations sauvages italiennes.

Nous demandons avec insistance à Europe Ecologie Les Verts de désavouer publiquement José Bové sur ce sujet et de l’inciter à limiter ses interventions aux domaines de compétences auxquels il nous a habitués jusqu’à présent.

Nos associations se réservent le droit de porter plainte pour incitation à destruction d’espèce protégée.

Communiqué FERUS / LPO PACA du 6 août 2012

- Les écologistes crient au loup contre José Bové

La chasse au Bové est ouverte. L’association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) a annoncé avoir déposé plainte contre l’écologiste pour «incitation à la destruction d’espèce protégée», réagissant à ses propos tenus le 17 juillet sur une radio locale de Lozère. José Bové y avait pris parti pour les éleveurs alpins dont les bovins sont régulièrement attaqués, et professé que «si le loup risque d’attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire, c’est de prendre le fusil et de tirer». Pour l’Aspas, Bové se rabaisse «au niveau de l’anti-écologie primaire» avec cette prise de position.

Auteur: Par Gabriel Siménon
Source: Libération du 20août 2012

- José Bové accusé de crier haro sur le loup

L'association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) a annoncé ce jeudi avoir déposé plainte au tribunal de Mende (Gard) contre José Bové pour avoir prôné de tirer sur les loups. La plainte vise le député européen et militant altermondialiste pour «incitation à la destruction d'une espèce protégée», précise-t-elle dans un communiqué.

«Pour moi, les choses sont claires: si le loup risque d'attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire, c'est de prendre le fusil et de tirer», avait déclaré José Bové le 17 juillet sur Radio Totem. «Ce qui se passe dans les Alpes est absolument intenable pour les éleveurs et si cette menace risque d'arriver ici dans les Cévennes, ça va être intenable encore. Donc je ne crois pas qu'au nom de la biodiversité on doive accepter», a ajouté l'élu d'Europe Ecologie-les Verts (EELV).

L'Aspas rappelle que le loup «est une espèce strictement protégée en France» et que «sa destruction et l'incitation à la destruction sont illégales». Selon elle, José Bové se rabaisse avec cette prise de position «au niveau de l'anti-écologie primaire». L'infraction pénale reprochée à José Bové est passible de 15.000 euros d'amende et d'un an d'emprisonnement, ajoute l'association.

Source: 20 minutes du 02.08.12

- José Bové accusé d'encourager à tirer sur les loups

L'association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) a annoncé jeudi avoir déposé plainte au tribunal de Mende (Lozère) contre José Bové pour avoir prôné de tirer sur les loups.

La plainte vise le député européen et militant altermondialiste pour "incitation à la destruction d'une espèce protégée", précise-t-elle dans un communiqué.

"Pour moi, les choses sont claires: si le loup risque d'attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire, c'est de prendre le fusil et de tirer", avait déclaré José Bové le 17 juillet sur Radio Totem.

"Ce qui se passe dans les Alpes est absolument intenable pour les éleveurs et si cette menace risque d'arriver ici dans les Cévennes, ça va être intenable encore. Donc je ne crois pas qu'au nom de la biodiversité on doive accepter", a ajouté l'élu d'Europe Ecologie-les Verts (EELV).

L'Aspas rappelle que le loup "est une espèce strictement protégée en France" et que "sa destruction et l'incitation à la destruction sont illégales".

Selon elle, José Bové se rabaisse avec cette prise de position "au niveau de l'anti-écologie primaire".

L'infraction pénale reprochée à José Bové est passible de 15.000 euros d'amende et d'un an d'emprisonnement, ajoute l'association.

Auteur: Gérard Bon, édité par Yves Clarisse
Source: Le Point.fr di 2 août 2012

- José Bové sort du bois

Selon José Bové, les chiens ne constituent pas la panacée

En légitimant le tir contre le loup, l'eurodéputé José Bové s'attire les foudres de ses amis écologistes.

"Je suis du milieu rural, j'ai été éleveur pendant trente ans. Je sais de quoi je parle.» Au lendemain de la polémique suscitée par sa recommandation aux bergers de Lozère, de tirer sur le loup en cas d'attaque, José Bové persiste et signe.

Pas question de se cacher derrière son petit doigt. Après les Vosges, où près de 150 attaques de brebis sont imputables cette dernière année au retour du prédateur, le Causse Méjean en Lozère est à son tour le théâtre d'attaques en série. Chiens errants, ou loups? Au moins une photo, prise début juillet, atteste du retour de ces derniers sur cette terre d'accueil de l'agro-pastoralisme. La psychose générée par le canidé s'est propagée à tous les élevages. Plaidant l'état de nécessité, José Bové conseille aux éleveurs le recours au fusil, en cas de besoin: «Face à une attaque du loup, on ne va tout de même pas leur demander de prendre une photo et d'attendre les indemnités. Je sais par expérience, que le réflexe d'un berger est de protéger son troupeau», tranche-t-il sans se soucier des critiques dont il fait l'objet, depuis ses propos, de la part d'une partie des écologistes.

L'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) a déposé jeudi une plainte contre l'eurodéputé, au tribunal de Mende, pour incitation à la destruction d'une espèce protégée. Bové minimise et en appelle au bon sens: «On verra si cette plainte est fondée juridiquement. Ce qui est sûr, c'est qu'en cas de procès, l'explication sera simple».

Une sortie qui n'est pas du goût de Daniel Béguin, conseiller régional de Lorraine EELV: «En qualité de député européen, José Bové ne peut s'affranchir des règles et des lois. Le loup est une espèce protégée. Qu'il préconise des mesures en faveur d'une régulation, cela peut se concevoir. Mais comme porte-voix des écologistes, il ne peut pas inciter à utiliser les fusils contre le loup. Moi, je suis légaliste.»

Auteur: Xavier Brouet
Source: Le Quotidien du 2012-08-08

- Agir - Les propos de José Bové relancent la polémique du loup

La Fondation 30 Millions d’Amis condamne fermement les propos tenus par José Bové qui a recommandé de « tirer sur les loups ». Elle demande, comme de nombreuses associations de protection des animaux et de la nature, que son parti Europe Ecologie les Verts le désavoue publiquement sur ce sujet.

«Si le loup risque d’attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire c’est de prendre le fusil et tirer ». C’est par ces mots que l’eurodéputé Europe Ecologie Les Verts (EELV) José Bové a relancé la polémique sur le loup dans une interview sur les ondes de Radio Totem le 17 juillet 2012 au cours de laquelle il a été amené à réagir sur le « retour fortement présumé du loup dans le département de la Lozère».

«On peut pas dormir la nuit avec la menace du loup. Ce qui se passe dans les Alpes est absolument intenable pour les éleveurs et si cette menace risque d'arriver ici dans les Cévennes, ça va être intenable encore. Donc je crois pas qu'au nom de la biodiversité, on doit accepter (...) Est-ce qu'on veut qu'il y ait encore des paysans, des bergers», a-t-il ajouté.

Pour la Fondation 30 Millions d’Amis - qui rappelle que le loup est une espèce entièrement protégée par la Convention de Berne ratifiée par la France - ces propos sont tout simplement scandaleux et indignes d’un élu chargé de la protection de la nature.

«C’est l’héritage français de la bête du Gévaudan qui continue de provoquer des réactions moyenâgeuses», s’indigne Reha Hutin, sa présidente.

La France en retard par rapport à ses voisins

Notre pays compte une population d’environ 200 loups que les éleveurs accusent régulièrement de décimer leurs troupeaux. En juin dernier, la France prenait une nouvelle réglementation encore plus permissive en matière d’élimination. Or, plutôt que de pratiquer des tirs de régulation dont les conséquences pourraient être catastrophiques pour la biodiversité, la Fondation 30 Millions d’Amis milite – aux côtés d’associations de protection des animaux sauvages comme l’ASPAS qu’elle soutient – pour des solutions de protection des troupeaux.

La France, à contrepied de tous ses voisins européens, affiche sa volonté de pratiquer la politique du pire alors que des dispositifs simples et efficaces existent et font leurs preuves en Italie, en Espagne et en Europe de l’est. Dans ces pays, la triple protection par les chiens, des bergers et des clôtures a prouvé son efficacité. En France, les éleveurs ne gardent plus leurs moutons. Avec le recours à l’élevage intensif, ce sont des centaines d’animaux qui sont laissés seuls dans la nature pendant de longues périodes avec pour seule protection, les étoiles du ciel.

Convaincue que des méthodes pacifistes peuvent être adoptées pour favoriser une coexistence harmonieuse entre le loup et le pastoralisme, la Fondation 30 Millions d'Amis est aujourd'hui très inquiète par le bien triste avenir promis aux quelques loups survivants en France.

Source: 30 millions d’amis du  08-08-12