Le Monde des Pyrénées

Tirs de prélévements et de défense en 2014 - 2015 en France

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Il s'agit de la présentation des données officielles des loups abattus au cours de la période protoclaire du 1 juin 2014 au 31 mai 2015. Il n'est évidemment pas question des tirs officieux ou non déclarés dits "de braconnage" qui, par définition, ne sont pas connus ou relèvent de la simple rumeur. Ces tirs sont particulièrement encadrés par une législation et des textes réglementaires. Ils sont légaux même si certaines organisations dites «de protection de la nature» ou «écologistes» le contestent.

Les autorisations de tirs sont trop limitées pour contenir l’évolution de la population de loups. Ils correspondent à tout juste 10% de la population supposée officielle alors que le taux d’évolution est d’au moins 20%. Une situation qui ne peut guère satisfaire les éleveurs confrontés aux prédations et qui ne remplit pas les obligations de l’article L 113-1 du Code Rural imposant à l’Etat d’assurer la protection des troupeaux et la pérennité des exploitations. Les Préfets et les Ministres de l’écologie et de l’agriculture sont personnellement responsables de l’absence de respect d’application de ce texte. Curieusement, personne n'en fait état.

Nous constatons au 28 février 2015, qu'à 3 mois de la fin de la période de référence, il reste, comme chaque année, un reliquat de loups à abattre qui n'est jamais reporté sur l'année suivante. Pourquoi? Nous savons aujourd'hui, par des recoupements de documents publics de l'ONCFS, que le nombre de loups (gris ou hybrides) est fortement sous estimé, que le taux de reproduction est au minimum de 20% et que le quota de tir est inférieur à 10% de l'estimation officielle du nombre de loups. Ceci ne peut que conduire à une progression du nombre d'individus et à son extension vers d'autres départements sans parler d'éventuels lâchers clandestins pour lesquels il est difficile d'apporter des preuves juridiques mais néanmoins reconnus par les associations écologistes au cours des auditions de la commission parlementaire de 2003.

15 loups ont été abattus , autant dire rien, et il reste un reliquat de 9 loups sur la quotas autorisés.... à faire en 3 mois tandis que depuis plusieurs mois aucun tir n'a été réalisé et que nous voyons des loups se balader sur les pistes de ski. Mission impossible alors que les prédations ne cessent d'augmenter à la charge de la collectivité nationale qui préférerait sans doute des écoles, des enseignants, des hôpitaux, des soignants.....