Une autorisation qui fait suite au constat de l'attaque du troupeau de Josiane Mandicourt, au lieu-dit Nouvel: le 8 septembre, quatre animaux de son élevage ont ainsi été tués lors d'une attaque pour laquelle la responsabilité du loup, "après expertises, ne peut être écartée".
Les tirs d'effarouchement, non létaux, pourront être réalisés par quatre lieutenants de louveterie désignés par la préfecture. Cette opération d'effarouchement qui, estime la préfecture, ne nuira pas "au maintien du loup dans un état de conservation favorable dans son aire de répartition naturelle", est autorisée par la préfecture jusqu'au 7 octobre.
Des tirs de défense létaux ont déjà été autorisés sur la même exploitation
L'arrêté fait suite à une précédente disposition, datée de fin août, qui autorisait la même éleveuse à pratiquer des tirs de défense avec une arme à canon rayée jusqu'au 30 juin 2015.
Une mesure permise par un arrêté du 5 aoûtqui définissait deux unités d'action et 48 communes où des dérogations aux interdictions de destruction du loup pouvaient être accordées. Parmi les villages concernés figure bien Ribouisse, où, comme dans les 47 autres communes, les éleveurs peuvent solliciter directement des tirs de défense, sans passer par l'étape de l'effarouchement, et utiliser directement des fusils à canon rayé, à la portée plus longue.