Le loup est bien présent dans les Pyrénées. D'abord dans les Pyrénées-Orientales, plus particulièrement dans le Conflent, dur le Madres et dans le Capcir, il semble que sa présence puisse
s'étendre sur toute la chaîne depuis l'Espagne notamment en Catalogne Sud (Catalunya) et en Sierra del Cadi.
Une évolution à suivre et à comparer avec son retour dans les Alpes mais également avec ce qui se passe dans les monts Cantabrique, le parc des Picos de Europa et les Asturies en Espagne
Circulaire Ministérielle du 5 mars 2013 : Mesures de "protection des troupeaux contre la prédation" mises en oeuvre dans le cadre du dispositif intégré en faveur du pastoralisme (323 C1) du PDRH pour la campagne 2013.
Circulaire Ministérielle du 5 mars 2013 : Mesures de "protection des troupeaux contre la prédation" mises en oeuvre dans le cadre du dispositif intégré en faveur du pastoralisme (323 C1) du PDRH pour la campagne 2013.
Le Journal Officiel vient de publier deux arrêtés autorisant la destruction (appelé "prélèvement") de loups (ces derniers apprécieront sûrement la sémantique).
L'arrêté du 13 avril fixe le nombre maximum de spécimens (mâles ou femelles) dont la destruction est autorisée à 6 pour l'ensemble des départements de l'Ain, des Alpes-de-Haute-
Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de la Drôme, de l'Isère, de la Savoie, de la Haute-Savoie et du Var.
Cela fait donc 6 loups pour 9 départements.
Les modalités particulières pour le déclenchement et la mise en oeuvre des opérations de tirs de défense autorisées par l'arrêté du 13 avril 2007 précité
sont fixées par un nouvel arrêté, en date du 16 avril 2007..
On notera que la publication de ces arrêtés intervient juste avant les élections présidentielles. ..les loups ne votent pas !
Un troupeau de brebis a été victime d'une attaque hier en Savoie, provenant vraisemblablement d'un loup. Complètement affolées, les bêtes se sont jetées dans le vide,
où elles ont trouvé la mort.
Un troupeau de brebis a été attaqué hier à Montsapey, en Savoie. Plus de 400 brebis, soit environ la moitié d'un troupeau d'estive, sont mortes en sautant une barre rocheuses. Paniquées, elles
se sont jetées dans le vide. Deux des chiens qui les gardaient ont été blessés, ce qui semble confirmer que l'agresseur soit un grand canidé, vraisemblablement un loup.
Depuis la découverte de l'accident, tous les services concernés dont les gendarmes, le directeur de l'agriculture et de la forêt ainsi que les services sanitaires du département, se sont rendus sur les lieux. Les
premiers cadavres d'ovins ont été héliportés tandis que les bêtes trouvées agonisantes ont été euthanasiées.
Source : Europe 1 du 21 juillet 2007 et écouter Hubert Covarel,
le président du syndicat ovin de la Savoie, revient sur les faits au micro de Jean-Luc Boujon.:
[Ndr : selon nos informations, le décompte exact sera établi ce matin par les responsables de l'ONCFS. Le nombre de bêtes victimes atteindrait les 600.]
- Le retour du Loup affecte les paysages alpins
Présent depuis quinze ans dans les Alpes - y compris en Haute-Savoie - le loup contribue à modifier le paysage et l'équilibre écologique en raison des contraintes liées à la
nécessité de regrouper les troupeaux afin de les protéger. Une situation qui commence à inquiéter les gestionnaires d'espaces naturels. "On abandonne des zones de pâturage et certains endroits se referment, ce qui entraîne une perte de biodiversité", souligne Pierre Guelpa, directeur de la Société d'Economie
Alpestre de la Savoie. Si les surfaces en cause ne pèsent pas très lourd au regard des centaines de milliers d'hectares d'alpages de la région, en revanche "elles exercent un fort impact
paysager", ajoute M. Guelpa.
Les actes du séminaire technique "loup-élevage" de juin 2006 qui viennent d'être publiés par le Centre d'études et de réalisations pastorales Alpes-Méditerranée
(C.E.R.P.A.M.) insistent sur les
problèmes soulevés par les parcs où; l'on rassemble, la nuit venue, les troupeaux. Il s'agit de la principale mesure de protection contre les loups. Les chercheurs mettent en avant
la concentration des déjections animales sur un espace réduit. Selon leurs calculs, cela équivaut à un apport de 21 kg d'azote par nuit sur une surface moyenne de 1 600 m2 pour un troupeau
de 1.600 brebis. L'étude souligne "l'urgence et la gravité des problèmes de l'accumulation et de l'absence de gestion des déjections aujourd'hui en montagne".
LA DIVERSITé DES RACES
Autre aspect
de cette nouvelle organisation du pâturage, les secteurs abandonnés
parce que trop éloignés ou moins accessibles. Mais aussi
ceux qui sont "sur-pâturés" parce que proches
d'un parc de regroupement.
Les contrats de
protection qui ouvrent droit à des financements publics permettent
de réduire la vulnérabilité des animaux face au
prédateur mais avec le risque d'engendrer des pratiques plus
rigides qui laissent moins de marge de manoeuvre pour la conduite du
troupeau. "Nous entrons dans un système dans lequel il
faut gérer un compromis entre la bonne gestion pastorale et la
protection du troupeau, explique Laurent Garde, chercheur au Cerpam.
Il s'agit d'un ajustement permanent qui va permettre globalement de
réduire la prédation mais avec un niveau de dégradation
accru." Les inquiétudes portent également sur
la diversité des races ovines. Si les grands troupeaux transhumants
du sud des Alpes sont composés de races grégaires, habituées
au gardiennage, les troupeaux résidents des Alpes du Nord, de
450 à 1 200 têtes, sont souvent constitués d'animaux
pris en pension provenant de petits élevages de brebis de pays
habituées à la liberté et donc difficiles à
regrouper. "Il va falloir changer de culture pastorale",
constate Pierre Lachenal, directeur de la Société d'économie
alpestre de la Haute-Savoie.
Les motifs de préoccupation
n'épargnent pas non plus les éleveurs de montagne, producteurs
d'agneaux, contraints de protéger toute l'année des troupeaux
de moins de 1 000 têtes en zone de plaine. "Notre crainte
est qu'ils soient obligés de retourner à des pratiques
intensives avec des effectifs plus réduits, ce qui va à
l'encontre totale d'une logique agri-environnementale", souligne
M. Garde.
La problématique est exactement la même avec l'ours dans les Pyrénées et les autres pays européens. L'ours n'est que le dernier maillon de la biodiversité,
sans aucun prédateur et n'aportant rien à l'ensemble du vivant. Sa disparitioon des Pyrénées n'affecterait en rien la biodiversité, bien au contraire.
Interrogations au-dessus de Targasonne (janvier 2008)
Des dernières semaines, les agents de l'ONCFS circulent beaucoup
au-dessus et autour de Targasonne. Pourquoi cette activité inhabituelle
preque secréte ? Personne ne veut parler ou les motifs invoqués
sont si peu pertinents qu'ils finissent par faire sourir.
En fait, selon
plusieurs éleveurs locaux, des loups seraient en vilégiature.
Le fait n'est pas nouveau mais il serait honnête de la part de
ces agents de l'état de dire la vérité au lieu
d'entretenir un "secret d'Etat". Celà éviterait
de voir la rumeur s'emplifier.