"Je voulais informer les éleveurs qui ne sont pas encore touchés sur ce qui les attend...... Il fallait que j'apporte un message clair. Je souhaitais aller à l'encontre des idées
reçues et de la désinformation qui est faite sur le sujet par certains médias. Mon but est aussi de convaincre l'opinion publique car les instances politiques ne feront pas évoluer
les lois tant que la majorité de la population se positionnera en faveur du prédateur".
Ce film documentaire sur les conséquences de la présence et la prolifération du loup en France est avant tout pédagogique. Réalisé par un
éleveur des Vosges, Bruno Lecomte, il analyse de manière objective, la situation dramatique que crée une
conservation d’espèce dont, aujourd’hui, nous savons que ce sont majoritairement des hybrides et non une race pure de loups… de vulgaires chiens errants. Un film qui ne laisse pas
insensible et qui impose une véritable réflexion. Elus locaux, socio-professionnels de tous horizons et parlementaires devraient s’en inspirer avant de prendre des décisions."
L'histoire controversée du retour du loup dans les Alpes et en France
Pour Michèle Falcon, éleveuse, «les écologistes sont prêts à dire des mensonges pour défendre la cause du loup».
Pour Laurent Garde, Docteur en écologie et en anthropologie, la conclusion est la même. C'est un mensonge pour une cause idéologique qui va pousser à faire de l’élevage industriel. Il précise:
"Il [ndr: le loup] va apprendre à déjouer les barrières que l’on interpose avec le troupeau…" Et de nous rappeler l’expérience du rat qui se joue des obstacles et devient de plus en plus intelligent pour atteindre la nourriture…. "C’est exactement ce qu’on a fait avec le loup. La récompense c’est la brebis, les obstacles c’est la clôture….//… on a appris pendant des années au loup à déjouer les obstacles pour obtenir la récompense. Et ça c’est grave parce qu’on a créé une espèce de monstre biologique qui n’a plus rien à voir avec le loup qui serait sur un espace sauvage et qui devrait apprendre par le risque, par le fusil, par le coup de feu, qu’il ne doit pas approcher les activités humaines. L’idée d’un loup sauvage qui naturellement s’en prendrait qu’au chamois et qui ne s’en prendrait pas aux activités humaines est une idée qui n’existe nulle part sur la planète."
"La réponse de notre part, c’est prendre le fusil et flinguer les loups! Nous, on est au bout du bout … Les éleveurs sont au bout, nous aussi on est au bout... émotionnellement, psychologiquement… tout le monde est à bout".
"L’Europe impose une surprotection du loup à travers la Convention de Berneet surtout à travers la directive "habitats" qui est impérative pour les Etats membres. Mais il faut voir que les pays qui ont vraiment du loup chez eux, la plupart des pays qui ont vraiment du loup chez eux comme l’Espagne, une grande partie des pays de l’Est, ce sont des pays qui ont exclu le loup de la liste des espèces intégralement protégées à la signature de la Convention de Berne, ces pays-là font ce qu’ils veulent avec le loup. En Espagne, il se chasse de façon tout à fait légale, 200 loups par an…...//…. En Slovaquie, qui a pris la même disposition, il se tue chaque année de façon légale 150 loups par an parce que ce sont des pays qui régulent le loup, parce que ils ont pris soin, ils savaient ce que c’était le loup, ils ont pris soin d’exclure le loup… L’Italie c’est différent. Ils ont choisi de protéger intégralement le loup. La politique de protection du loup européen nous vient d’Italie alors qu’il faut peut-être penser qu’en Italie le rapport à la loi ce n’est peut-être pas tout à fait comme en France et c’est un cadre où le braconnage est intense…. Nous en France comme en Suède, par exemple, on était un Etat naïf, un Etat qui n’avait pas de loups à la signature de la Convention de Berne et de la Directive "Habitats". Donc on l’a laissé comme espèce intégralement protégée ce qui était un exercice virtuel. Le jour où le loup est arrivé on était coincé par rapport aux textes européens qui désormais nous interdisent la régulation du loup et qui n’autorise que des prélèvements individuels à titre dérogatoire et à condition que toute autre mesure ait échoué au préalable".
"Il va falloir en arriver à une véritable régulation comme dans la plupart des pays d’Europe comme en Espagne, comme en Suède qui abat un grand nombre de loups malgré la réglementation européenne…. en espérant refaire du loup un animal sauvage, en espérant qu’il ne soit pas trop tard, en espérant qu’on arrive encore à reprendre la main et à retrouver des façons de protéger l’élevage avec des loups qui ne s’en approchent pas".
"Nous pousser à faire de l’élevage industriel"
"Ce qu’on peut dire, c’est très simple, l’élevage pastoral, l’élevage herbacé, l’élevage en espace naturel, l’élevage qui fait des agneaux qu’on a envie de manger, l’élevage qui fait des fromages qu’on a envie de manger parce que c’est les meilleurs des agneaux, les meilleurs fromages, cet élevage-là, il est terriblement exposé…. Qu’est qu’il va rester? Il va rester des agneaux hors-sol que l’on aura en bâtiment, que l’on nourrit de concentrés et qui va sortir des produits industriels… la fameuse ferme des 1000 vaches… et le loup c’est pareil, ça va dans le même sens. On est en train de remplacer l’élevage naturel par un élevage industriel. Et le loup qui est un prétexte écologique va en réalité nous pousser à faire de l’élevage industriel".
Depuis la réalisation de ce film est apparu le projet du Conseil de l’Europe de protéger les loups hybrides issus d’un croisement entre loups et chiens, au même titre que le loup pur, ce qui revient à protéger totalement des chiens errants. Nous voyons bien là que les écologistes sont prêts à tout pour vider les montagnes et certains territoires ruraux de toute activité humaine notamment pastorale.
A chacun de prendre ses responsabilités face à une telle situation. Mensonges? Manipulations? Délinquance? Appelez cela comme vous voulez! C’est le fond qui est important, pas la forme des mots!
Retour naturel ou réintroduction des loups? A
vous de juger!
Bruno Lecomte, un éleveur multicarte qui dérange
Louis Dollo, le 21 novembre 2014
Photos: elles sont toutes issues d'une capture d'écran du film
"Une vidéo pédagogique, sans haine, reflétant seulement la réalité de l'impact du loup sur l'élevage extensif, source de biodiversité et de produits de qualité, de proximité dans le respect des animaux et de la durabilité, sauf si les écologistes ne réussissent pas à ouvrir les yeux. Auquel cas, ils devront expliquer à leurs enfants, les mensonges colportés sur le loup et leur rôle dans la disparition de l'agriculture familiale, qui est à l'honneur en cette année: 2014 L'ONU et les NATIONS UNIES ont nommé l'année 2014". A lire....