Le loup de Fontan dans les Alpes-Maritimes tué en décembre 1987

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Le loup de Fontan dont la revue Plaisir de la Chasse nous rappelle les faits a été totalement occulté pour expliquer le retour du loup par une mise en scène de Terre Sauvage en 1992. Ce témoignage, parmi d’autres, tend à prouver qu’il y avait des loups dans les Alpes bien avant 1992. Mais, après avoir obtenu un statut favorable complet dès 1992, curieusement, la population s’est développée à une vitesse extraordinaire sans qu’il existe pour autant d’explications autres que des introductions à partir d’élevages préparés à l’avance. C’est le cas, à petite échelle, des loups de Castérino, en acclimatation locale avant lâcher. Bien sûr, personne n’avouera.

- Un faux loup, cinq ans avant l'apparition officielle du loup en France

Le 27 décembre 1987, à Fontan dans la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes), au coeur du Parc National du Mercantour, les chasseurs sont à pied d'oeuvre pour chasser le sanglier. Les chiens courants lancent dans la remise. La menée est sonore, les chiens sont à moins de 40 mètres de l'animal qui passe non loin de Robert Beltramo, le propriétaire des chiens qui mènent la traque. Il identifie "la bête" et la foudroie d'un coup de fusil.

Depuis le 10 avril de cette même année, plus de 410 brebis ont été tuées par "la bête". Les rumeurs allaient bon train. Certains avaient vu un lynx, d'autres un puma. Robert pensait simplement avoir tué la bête malfaisante. Il décide de redescendre la dépouille à l'équipe de chasseurs. Un seul chasseur identifie un loup. La suite sera un déferlement médiatique et l'assignation au tribunal de Robert Beltramo par une officine antichasse qui finalement sera déboutée au motif, notamment, que l'espèce n'était pas présente en France et n'avait donc pas de statut.

Nous nous sommes procuré le rapport d'expertise scientifique de l'époque. Pierre Pfeffer, alors Président du Comité Scientifique du Muséum d'histoire naturelle, qui fut président du conseil scientifique du parc du Mercantour, et devint un antichasse grand teint, consigne que l'animal présente les caractéristiques d'un long séjour en captivité. Il évoque aussi une petite population de loups "hybrides de chien et probablement d'origine captive". Enfin il signale, à Cueno, dans la partie italienne du massif du Mercantour, un élevage de canidés croisés chiens et loups, fermé sur ordre de la police italienne et pose la question de savoir ce que sont "devenu les animaux ?" Cinq ans plus tard, les autorités françaises annonçaient "le retour naturel depuis l'Italie" dans le Parc du Mercantour.

Sourc: Plaisir de la chasse - Mars 2014

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