Le loup aux portes d’Annecy

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Sur son groupe Facebook, la Fédération des Chasseurs de Haute-Savoie nous livre le récit ci-dessous avec les photos de loups poursuivant une biche.

Depuis le mois d’avril dernier et la fameuse photo d’un chasseur de Cusy montrant un loup déplaçant un chevreuil dans sa gueule, la présence du grand prédateur entre Bauges et Semnoz, ne laisse que peu de doute.

En effet, cet automne, des actes de prédation sur des cerfs ont été constatés à plusieurs reprises, à Arith (Savoie) mais aussi dans les alpages de la commune de Leschaux. Des observations visuelles ont également été rapportées depuis les Bauges et le massif du Semnoz, dans vallée du Laudon à Saint-Jorioz et à Saint-Eustache.

Fin janvier, avec l’arrivée de l’hiver, les ongulés rejoignent massivement leurs zones d’hivernages et notamment celle située sur la commune de Viuz-la-Chiesaz. Mais cette période hivernale est aussi difficile pour le loup, contraint de suivre ses proies pour se nourrir.

Bien qu’il ait raccroché le fusil, un chasseur passionné de Viuz-la-Chiesaz parcours régulièrement son territoire, toujours avec l’instinct et l’œil du chasseur. Début février, c’est lui qui découvre une biche morte, tuée et consommée par un loup, non loin du hameau de la Chiesaz. Depuis, le chasseur à la retraite et ses anciens compères, en véritable sentinelle, sont aux aguets. Le 9 février dernier, ils localisent le prédateur et décident d’immortaliser sa présence… à quelques encablures de la banlieue sud annécienne.

La photo est superbe. Elle est l’œuvre des enfants de ce chasseur. Elle montre que le prédateur aussi était aux aguets… À l’affût d’une biche qui, on doit bien le dire, l’a échappée belle!

La Fédération Départementale des Chasseurs s’investit activement depuis plusieurs années dans le suivi de la présence du loup et l’évaluation de son impact sur les activités humaines et sur la faune sauvage. Elle se veut force de proposition au service d’une gestion rationnelle et équilibrée de ce prédateur et de l’environnement dans lequel il évolue. Elle salue son réseau de chasseurs observateurs et l’encourage à lui faire remonter toutes ses observations qui s’avèrent précieuses pour le suivi plus global du prédateur.