Le loup s'installe en Meurthe et Moselle - 2016

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Face à l’accroissement brutal des attaques et de prédations de loups en ce début d’année et notamment en février Les éleveurs des Vosges se posent des questions. Et ils peuvent s’en poser… D’où viennent ces loups? Des Alpes? D’Italie??? Ces questions, ne sont évidemment pas abordés par la presse qui ne recherche aucune vérité et se limite à des faits pour et contre le loup.

- Favières - Prédation du loup : les questions des éleveurs

C’est l’œuvre d’un ou plusieurs loups, tant à Favières et environs que sur le proche secteur vosgien. En effet, les attaques se sont multipliées ces dernières semaines. Agneaux et brebis ont payé le prix fort, faisant monter stress et réprobation chez les éleveurs. Parmi les premiers à voler à leur secours, Claude Deloffre maire de Vandeléville qui, après une première rencontre (ER du 21 février) était de nouveau mercredi matin à Favières où il rencontrait Jean-Pierre Claudel et Claude Jeandel, éleveurs, ce dernier à la tête d’un troupeau de 1.000 brebis à Vroncourt.

Une initiative, tient à rappeler Claude Deloffre, «dictée par la détresse d’un ami éleveur vosgien, et plus largement de ses collègues souffrant de la présence du loup. Le loup n’est pas en voie de disparition ; le laisser faire comme c’est le cas aujourd’hui a des limites». Jean-Pierre Claudel et Claude Jeandel d’exprimer leur désarroi, leur peine aussi: «On élève des moutons pour nourrir les gens, pas pour le loup. Les moyens de protection ont tous leurs limites». Et de s’inquiéter quant à l’avenir de la profession. Comment installer des jeunes avec une telle menace, alors que l’élevage ovin tient aussi de l’aménagement du territoire en préservant pâtures et vergers. Et de souligner: «La gabegie financière qui se chiffre en millions d’euros» pour remplacer selon eux le berger par le loup.

Autant d’inquiétudes fortes parmi beaucoup d’autres, devant lesquelles, en pleine période du Salon de l’agriculture, les éleveurs se sentent bien seuls, bien qu’épaulés «d’en haut» par leurs structures professionnelles et syndicales.

Pour sa part Claude Deloffre va aborder le sujet avec Nadine Morano, députée européenne; Dominique Potier, député de la circonscription. Jean-Pierre Claudel et Claude Jeandel espèrent voir leur détresse prise en compte. Une réunion devrait se tenir en préfecture courant mars.

Source: Est Républicain du 26 février 2016