Loups empoisonnés en Italie dans le Parc de Sibillini

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L’Italie a toujours servi de référence exemplaire pour les écologistes et les pouvoirs publics en matière de cohabitation entre le loup et le pastoralisme. Mensonge total. La preuve : l’empoisonnement comme moyen de se débarrasser de ce prédateur bien encombrant.

- Lupi avvelenati sui Sibillini, indiga la forestale

Tre lupi, due femmine e un maschio, sono stati trovati morti avvelenati nel Parco dei Sibillini da agenti del Corpo forestale dello Stato (Cfs) di Castelsantangelo sul Nera (Macerata). Per ucciderli è stata utilizzata come esca la carcassa di una pecora imbottita di veleno: i resti della pecora sono stati trovati accanto a quelli di due lupi, insieme ad una volpe morta. Poco lontano, un collaboratore del parco ha rinvenuto il terzo lupo morto.

Nessuno degli animali presentava segni esterni di traumi o ferite. I lupi sono stati consegnati all'Istituto zooprofilattico dell'Umbria e delle Marche per gli esami necroscopici e tossicologici, che serviranno per identificare il tipo di veleno impiegato, mentre il Cfs cerca di identificare i responsabili del gesto.

In Italia il lupo è protetto dal 1977 ed è inserito tra le specie di interesse comunitario prioritario nell'ambito della direttiva Habitat. "Oltre ad essere punito come un grave reato, l'avvelenamento è un'azione insensata", sottolinea la direzione del Parco dei Sibillini. "Il lupo infatti, carnivoro al vertice della catena ecologica, svolge un ruolo fondamentale per l'ecosistema regolando le popolazioni di erbivori, come i cinghiali, che producono gravi danni all'agricoltura. Specie simbolo dell'Appennino, dove vive da sempre, non attacca mai l'uomo, dal quale normalmente si nasconde. E' dunque molto meno pericoloso dei cani randagi".

Source: ANSA du 29 avril 2009

- Loups empoisonnés à Sibillini

Trois loups, deux femelles et un mâle, ont été retrouvés morts, empoisonnés dans le Parc de Sibillini, par des agents du Service national des forêts (SCF) de Castelsantangelo Castelsantangelo sul Nera (Macerata). Pour les tuer, il a été utilisé comme appât la carcasse d'un mouton rempli de poison: les restes du mouton ont été trouvés à côté des deux loups, avec un renard mort. Non loin, employé du parc a retrouvé un le troisième loup mort

Aucun des animaux ont montré des signes extérieurs de traumatismes ou de blessures. Les loups ont été livrés à l'institut zoo prophylactiques d'Umbria et de Marche pour une autopsie et des tests toxicologiques, qui servent à identifier le type de poison, tandis que le CSA tente d'identifier les responsables de ce geste.

In Italia il lupo è protetto dal 1977 ed è inserito tra le specie di interesse comunitario prioritario nell'ambito della direttiva Habitat.

En Italie, le loup est protégé depuis 1977 et est inséré entre les espèces d'intérêt communautaire dans le cadre de la priorité de la directive "Habitats".
"En plus d'être sanctionnée comme un délit grave, l'empoisonnement est un non-sens", souligne la direction du Parc de Sibillini. "Le loup est carnivore au sommet de la chaîne écologique, joue un rôle clé dans l'écosystème par la régulation des populations d'herbivores comme les sangliers, qui produisent de graves dégâts à l'agriculture. Espèce symbole des Appenin où il vit toujours caché n'a jamais attaqué l'homme.. Il est donc beaucoup moins dangereux pour les chiens."

- Commentaire

Cet article nous interpelle sur deux points.

1/ En Italie la cohabitation avec les grands prédateurs ours et loups n'est pas aussi idyllique que ce que les services de l'Etat français et les associations environnementalistes peuvent raconter. Les conflits existent comme en France et comme en Espagne. Il faut cesser de mentir.

2/ Le commentaire de l'agent du parc est assez surréaliste. Il semble ne pas avoir compris que le loup s'attaque aussi aux élevages domestiques ce qui entraine un mécontentement des éleveurs qui travaillent sur ces mêmes territoires et vivent difficilement de leur travail. Mais, comme en France, cette observation de simple bon sens semble échapper à des personnes qui ne font pas de la protection de l'environnement mais la promotion d'une idéologie du tout sauvage.

Louis Dollo, le 29 avril 2009