Loup dans le Valais Suisse, le retour de Narcisse Sappey - 2009

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Narcisse Seppey, l'ancien chef du Service de la chasse, aujourd'hui retraité, a repris hier la présidence de l'association Aqua Nostra des mains de Simon Epiney.

"Narcisse Seppey a toujours été le fer de lance d'Aqua Nostra, a révélé le président démissionnaire à propos de son successeur, même s'il avait jusqu'ici un devoir de réserve en étant au service de l'Etat."

Aujourd'hui libre de ses engagements, Narcisse Seppey rejoint au sein du comité sa fille Carole Seppey, ainsi que Bruno Bagnoud, François Mathis et Gabriel Luisier.

Dans son discours, le nouveau patron de l'association a évoqué un de ses sujets de prédilection, le retour du loup. Il a rappelé que ce n'était pas le Conseil fédéral ou une autre instance élue de la Confédération qui avait souhaité la venue du prédateur ou même qui s'était occupée de cette question, "mais un simple fonctionnaire, le chef de l'Office de l'environnement".

Pour Narcisse Seppey, "on assiste actuellement à une forme d'expropriation de la montagne", évoquant par cette formule les innombrables procédures qui retardent ou bloquent des projets, raison pour laquelle "la montagne a un urgent besoin d'avoir un organisme qui la défende", comme le fait Aqua Nostra qui fêtait hier ses 10 ans d'existence en Valais.

Une des prochaines actions de l'association sera de lutter contre l'initiative intitulée "eaux vivantes". Selon Simon Epiney, si ce texte entre en vigueur "ce serait tout simplement catastrophique pour le Valais, puisque nous perdrions 20% de notre potentiel de production hydroélectrique".

Le Valais engagé dans le développement durable.
Le conseiller d'Etat Jacques Melly a profité de l'assemblée d'Aqua Nostra pour rappeler l'engagement du Valais en faveur du développement durable, dans un sens proche de la philosophie de cette association.

Cet engagement a pris la forme de la Charte du développement durable, adoptée en 1998 déjà par le Grand Conseil dans le cadre de la candidature sédunoise aux JO 2006. Une Charte qui a trouvé un prolongement avec l'agenda 21 valaisan repris dans le catalogue "les 16 engagements du canton du Valais en matière de développement durable." "L'agenda 21 est entré en phase de concrétisation", a souligné le chef du Département de l'environnement. Il a pris comme exemples la promotion du label Minergie ou la mise en place d'un concept pour le développement de l'énergie éolienne. Mais Jacques Melly a également rappelé que pour qu'un développement soit véritablement durable, aucune de ses composantes (économique, sociale et environnementale) ne devait tirer la couverture à elle exclusivement.

Auteur: Jean-Yves Gabbud
Source: Le Nouvelliste du 29 août 2009