- Quelques questions
- De quelle nature s’agit-il? Les milieux et les paysages tels que nous les connaissons actuellement dans les Pyrénées sont le résultat d’un processus long de plusieurs millénaires de l’action de l’homme et de ses bêtes (Cf. Journées scientifiques du Parc National des Pyrénées – 2011)
- Doit-on s’arrêter à la nature excluant l’homme? Développer la culture de… Ce développement ne soit-il pas se faire avec l’homme dans un cadre de développement durable selon ses trois composantes définies à la Conférence de Rio: environnement, économie, social auquel nous pouvons rajouter l’aspect culturel.
- L’ours est-il le seul élément animal à prendre en considération dans l’ensemble biodiversité? Ne doit-on pas y inclure l’homme et ce que nous appelons la biodiversité
ordinaire avec les espèces animales domestiques dont beaucoup sont bien plus en péril que l’ours?
Quel est le véritable objectif de Ferus? Revenir 2000 ans en arrière comme préconisé dans un de ses rapports? Dans ces conditions, il faut tenir compte de l’homme et de ses bêtes qui existaient déjà il y a 5 ou 6.000 ans.
D’un autre côté, la coordination pyrénéenne ADDIP propose une vision environnementale plus humaniste où l’homme et l’ensemble de ses activités ont une place dans la nature. Elle tient compte, dans son raisonnement, des projets de territoire de ses habitants et de leurs représentants. Eux aussi réfléchissent d’autant plus qu’ils y vivent et y habitent contrairement aux dirigeants de FERUS dont nous ne connaissons pas très bien les noms et les origines.
Qui a raison?
Ceux qui pensent pour les autres ou ceux qui pensent pour eux, pour leur avenir, celui de leurs enfants et de leurs territoires? Dont-on s’arrêter aux simples,
ou simplistes, slogans d’affiches ou approfondir les souhaits des habitants?
Il semble bien qu’une fois de plus, FERUS soit à côté de la plaque, à moins qu’il y ait d’autres motivations sans doute moins louables qu’il n’y paraît.