Sarousse: Un cinquième ours dans les Pyrénées - avril 2006

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Les aventures de Sarousse
C'est finalement à Arbas, et plus tôt qu'annoncé, que le cinquième ours slovène a été lâché dans les Pyrénées. Trois ours sur cinq dans la même commune et toujours en cachette... C'est bien en agissant comme des délinquants que cette dernière introduction s'est faite. Quand une Ministre doit agir en cachette c'est qu'il y a vraiment un problème relationnel avec le peuple.
Mais ce lâché reste dans la logique fixé par Serge Lepelletier le 13 janvier 2005 puis Nelly Olin contre les intérêts des populations qui travaillent sur les territoires pyrénéens. En fin d'année nous ferons le compte de ce que ça coûte aux contribuables pour la satisfaction nombriliste et dogmatique d'une petite poignée d'individus qui, depuis le départ, n'agissent pas en toute limpidité.

Baptisée "Sarousse", du nom gascon donné à l'oseille sauvage des estives, cette ourse aurait-elle un nom prémonitoire pour être servie avec la soupe des bergers?

- Lâcher du cinquième ours "Sarousse"

Le cinquième et dernier lâcher prévu dans le plan de renforcement de la population d'ours dans les Pyrénées a eu lieu dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 août 2006.
"Sarousse" est une jeune ourse en bonne santé d'environ 7 ans, pesant 112 kg, capturée sur le site de Jelen en Slovénie. La capture s'est réalisée dans la soirée du dimanche 20 août 2006 par une équipe slovène postée en affût et équipée d'un fusil à seringue hypodermique.
L'ourse a été équipée d'un collier émetteur et d'un émetteur intra-abdominal afin de permettre son suivi dans les Pyrénées.
Le transport par l'équipe française jusque dans les Pyrénées s'est déroulé sans encombres et le lâcher a eu lieu sur la commune d'Arbas (Haute-Garonne). Sarousse est sortie en pleine forme de la cage.

Flash-Info du Ministère de l'Ecologie du 22 août 2006

- Lâcher du cinquième ours dans les Pyrénées

Le cinquième ours en provenance de Slovénie vient d'être lâché dans la nuit du 21 au 22 août sur la commune d'Arbas en Haute-Garonne.

L'animal nommé Sarousse est une femelle âgée de 7 ans, pesant 112 kilos, il est parrainé par Valérie Lemercier et Alain Chamfort.

Comme Nelly Olin, ministre de l'écologie et du développement durable, l'avait annoncé, il s'agit là du dernier lâcher d'ours, conformément au plan de restauration et de conservation de l'ours brun dans les Pyrénées françaises 2006-2009. Les précédentes opérations avaient permis le lâcher de Palouma (le 25 avril ), Franska (le 28 avril ), Hvala (le 17 mai ) et Balou (le 2 juin).

A l'issue de ce renforcement, Madame Olin tient à remercier chaleureusement les autorités slovènes pour leur mobilisation très efficace sur ce projet et se réjouit de la grande qualité du partenariat développé à cette occasion.

Elle se félicite également du soutien et de l'excellente collaboration des autorités espagnoles et andorranes. Cette collaboration en faveur de l'ours et plus généralement de la biodiversité pyrénéenne est, depuis le 22 mai dernier, scellée par une déclaration commune qui en fixe les moyens et les objectifs.

Appréciant l'ampleur des tâches accomplies, Madame Olin remercie très vivement et sincèrement l'ensemble des services et des personnes ayant contribué à la réalisation des opérations, tout particulièrement l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, les préfectures, la gendarmerie et la direction régionale de l'environnement de Midi-pyrénées. Elle salue les élus, la population et les associations pour leur engagement en faveur du plan de restauration.

Tout en comprenant les préoccupations de certains éleveurs, elle souhaite que la restauration de la population ursine fédère désormais le plus grand nombre, dans une ambition partagée de gestion durable et de valorisation de la richesse des territoires du massif pyrénéen. La mise en oeuvre de l'ensemble des dispositions du plan de restauration et de conservation de l'ours brun y contribuera, de même que le dialogue nécessaire entre tous les acteurs.

Le cinquième lâcher permet d'assurer, comme cela en était l'objectif premier, la pérennité d'une espèce protégée au niveau international (comme le stipule notamment la Convention de Berne), et dont la survie était, à court terme, menacée sur notre territoire.

Communiqué de presse de la ministre de l'écologie et du développement durable du 22 août 2006

- La réaction de Bernard Moules (Secrétaire Général de la Fédération Régionale des Syndicats d'Exploitants Agricoles)

Lu le 23 août dans les colonnes de la Nouvelle-République des Pyrénées sous la plume de Arnaud Paul:
"L'annonce du cinquième lâcher d'ours (la nuit dernière à Arbas) n'est pas pour étonner Bernard Moules, FRSEA. "Nous étions justement en réunion lundi soir à Saint-Pé-de-Bigorre pour faire un bilan des dégâts de Franska. Nous pensions que l'Etat ferait le bilan des quatre premiers lâchers avant de procédera au cinquième de façon sournoise et cachée. Nelly Olin n'a insisté sur le mois de septembre que pour mieux lâcher en août. Je le regrette. Ca fait longtemps qu'on n'a pas vu un gouvernement se comporter comme cela vis-à-vis d'un territoire. S'ils n'ont pas compris que ce plan de lâchers n'était pas bon pour les locaux, on ne sait pas comment l'expliquer."

Estimant que Franska a, dans le seul secteur du Pibeste, attaqué une centaine de brebis, Bernard Moules réclame le classement du plantigrade comme "prédateur au comportement anormal. Nous souhaitons les mêmes mesures que pour l'ours Bruno en Allemagne" (son abattage, NDLR). En attendant de préciser "une comptabilité exacte des prédations par la distribution d'imprimés parmi les éleveurs", Bernard Moules affirme que "sept éleveurs du secteur du Pibeste ont préféré descendre leurs troupeaux des estives plus tôt que prévu."

"Cela aura un surcoût pour nourrir les troupeaux en bas que nous ne manquerons pas de chiffrer. Ce qui est plus grave, c'est le découragement que l'on sent chez les éleveurs. Attention aux conséquences. En voulant renforcer la biodiversité, on va produire l'effet contraire. Décourager le pastoralisme, c'est risquer la fermeture de certains secteurs de montagne avec des conséquences pour tous les usagers".

- Un cinquième ours slovène relâché

Un cinquième et dernier animal, une femelle de sept ans, a été lâché dans la nuit sur le territoire de la commune d'Arbas.

Le cinquième et dernier capturé en Slovénie a été lâché dans la nuit de lundi 21 à mardi 22 août sur la commune d'Arbas (Haute-Garonne), a annoncé le ministère de l'Ecologie.
"L'animal nommé Sarousse est une femelle âgée de 7 ans, pesant 112 kilos, il est parrainé par Valérie Lemercier et Alain Chamfort", déclare le communiqué avant de préciser qu'il "s'agit là du dernier lâcher d'ours, conformément au plan de restauration et de conservation de l'ours brun dans les Pyrénées françaises 2006-2009. Les précédentes opérations avaient permis le lâcher de Palouma (le 25 avril ), Franska (le 28 avril ), Hvala (le 17 mai) et Balou (le 2 juin)".

Valorisation du territoire
Dans son communiqué, la ministre Nelly Olin remercie "très vivement et sincèrement l'ensemble des services et des personnes ayant contribué à la réalisation des opérations, tout particulièrement l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, les préfectures, la gendarmerie et la direction régionale de l'environnement de Midi-pyrénées".

"Tout en comprenant les préoccupations de certains éleveurs, Nelly Olin a souhaité que la restauration de la population ursine fédère désormais le plus grand nombre, dans une ambition partagée de gestion durable et de valorisation de la richesse des territoires du massif pyrénéen. La mise en oeuvre de l'ensemble des dispositions du plan de restauration et de conservation de l'ours brun y contribuera, de même que le dialogue nécessaire entre tous les acteurs", conclut le communiqué.

Source: Le Nouvel Observateur du 22 août 2006

- Un 5e et dernier ours slovène relâché dans les Pyrénées

Un cinquième ours slovène, dernier du plan de réintroduction des plantigrades dans les Pyrénées, a été relâché sur la commune d'Arbas, dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris auprès du ministère de l'Ecologie.

L'animal, une femelle de sept ans pesant 112 kg et prénommée Sarousse, a été lâché vers mardi vers une heure du matin sur le territoire d'Arbas, une des quatre communes candidates à la réintroduction. Après Hvala et Balou, c'est le 3e ours libéré sur cette bourgade de la Haute-Haronne.

"Il s'agit du dernier lâcher d'ours, conformément au plan de restauration et de conservation de l'ours brun dans les Pyrénées françaises 2006-2009", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Fin juin, La ministre de l'Ecologie, Nelly Olin, avait estimé que la réintroduction du cinquième ours slovène pourrait intervenir à l'automne, "le temps de renvoyer les équipes sur place (en Slovénie), le temps de capturer éventuellement l'ours".

Pour la ministre "le cinquième lâcher permet d'assurer, comme cela en était l'objectif premier, la pérennité d'une espèce protégée au niveau international (comme le stipule notamment la convention de Berne), et dont la survie était, à court terme, menacée sur notre territoire".

Comme cela avait été le cas pour les précédents plantigrades lâchés dans les Pyrénées françaises, deux personnalités du monde du spectacle, l'actrice Valérie Lemercier et le chanteur Alain Chamfort, seront les parrains de Sarousse.

Cinq ours en provenance de Slovénie, quatre femelles et un mâle, ont été relâchés dans les Pyrénées françaises depuis le 25 avril. Le premier, Palouma, a été libéré à Burgalays (Haute-Garonne), le 2e, Franska, l'a été à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). Les trois derniers -Hvala, Balou et maintenant Sarousse- ont été lâchés à Arbas.

Une vive polémique avait opposé partisans de la réintroduction de l'ours et adversaires, qui avaient multiplié durant les mois du printemps les actions (manifestations ou blocage des routes) pour défendre leur opinion.

Fin juillet, dix personnes avaient été jugées en correctionnelle à Saint-Gaudens (Haute-Garonne) pour avoir pris part à une violente manifestation anti-ours à Arbas. Quelque 500 éleveurs s'étaient alors rassemblés pour leur apporter leur soutien.

Source: Métro du 22 août 2006

- Tous les ours sont lâchés

Sarousse, parrainé par Valérie Lemercier et Alain Chamfort, est le cinquième et dernier ours relâché - la nuit dernière - dans les Pyrénées. Le ministère de l'Ecologie lance un appel à l'apaisement

Un cinquième et dernier ours en provenance de Slovénie a été lâché dans la nuit de lundi à mardi dans les Pyrénées, sur la commune d'Arbas, en Haute-Garonne. Ce lâcher "permet d'assurer, comme cela en était l'objectif premier, la pérennité d'une espèce protégée au niveau international et dont la survie était, à court terme, menacée sur notre territoire", souligne le ministère de l'Ecologie dans un communiqué.

L'animal, nommé Sarousse, une femelle âgée de sept ans et pesant 112 kg, est parrainé par l'actrice Valérie Lemercier et le chanteur Alain Chamfort. Les quatre autres ours slovènes ont été lâchés au printemps: Palouma le 25 avril, Franska le 28, Hvala le 17 mai et Balou le 2 juin.

Le ministère lance un appel à l'apaisement après les incidents avec des éleveurs et des chasseurs qui ont émaillé les précédents lâchers. "Tout en comprenant les préoccupations de certains éleveurs, Nelly Olin a souhaité que la restauration de la population ursine fédère désormais le plus grand nombre, dans une ambition partagée de gestion durable et de valorisation de la richesse des territoires du massif pyrénéen", indique le communiqué.

Auteur: Eric Lecluyse, avec Reuters
Source: L'Express du 22 août 2006

- Un cinquième et dernier ours slovène lâché dans les Pyrénées

Le plan de réintroduction de l'animal est achevé. Pris de court, les anti-ours expriment leur colère.

Cinq sur cinq. Le ministère de l'Ecologie a accompli dans la nuit de lundi à mardi la mission qu'il s'était fixée de réintroduire cinq ours bruns slovènes dans les Pyrénées françaises. La nouvelle et dernière venue s'appelle Sarousse, une femelle âgée de 7 ans, qui pèse 112 kilos, dont Valérie Lemercier et Alain Chamfort sont les heureux parrains.

Bien moins content est le secrétaire général de la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles de Midi-Pyrénées. Bernard Moules est "désabusé et en colère." Il a appris par voie de presse que Sarousse a été lâchée dans la commune d'Arbas, mardi à une heure du matin. "Encore une fois les autorités ont procédé dans l'ombre", déplore-t-il. Héraut des quelque 300 bergers qui voient dans le plantigrade l'ennemi juré de leurs brebis, il vit ce lâcher comme "une nouvelle provocation, à laquelle on s'attendait bien sûr, mais pas si tôt". Les anti-ours pensaient en effet que le dernier ours arriverait en septembre.

Pour Sarousse, la décision a été prise en quelques jours à peine. "Les Slovènes nous ont appelés la semaine dernière pour nous prévenir qu'ils avaient repéré un animal pour nous, indique-t-on au ministère de l'Ecologie et de l'Environnement. Evidemment, on n'allait pas faire un communiqué pour annoncer le lâcher, ça aurait encore créé des problèmes avec les bergers." Mardi, au ministère, on pousse un soupir de soulagement: "Tout s'est bien déroulé. Seule un vingtaine de gendarmes ont été mobilisés cette fois-ci, contre une centaine pour les lâchers précédents. On voulait la plus grande discrétion pour ce lâcher. Nelly Olin (la ministre de l'Environnement, ndlr) a toujours dit qu'elle irait au bout du plan de restauration et de conservation de l'ours brun dans les Pyrénées françaises. Elle a dit, elle a fait, malgré les oppositions."

Alain Reynes fait partie des quelques rares personnes mises dès lundi dans la confidence par le ministère. Directeur de l'Association Pays de l'ours-Adet, il s'estime "satisfait que le plan de renforcement de la population ursine soit arrivé à son terme. Mais cinq ours, c'est vraiment le minimum pour espérer viabiliser leur présence dans les Pyrénées". Alors que la population de plantigrades est évaluée à une vingtaine d'animaux - les cinq ours slovènes compris - sur toute la chaîne des Pyrénées, "faire moins que cinq lâchers, ça aurait obligé de revenir plus tard pour introduire de nouveaux animaux. Aujourd'hui, on a un petit espoir que la population se renouvelle", précise Alain Reynes.

L'augmentation du nombre d'ours est justement ce que craint Bernard Moules. Selon lui, Franska, l'un des cinq ours slovènes, introduite le 28 avril dernier à Bagnères-de-Bigorre (Hautes Pyrénées), "a tué 120 bêtes ces deux derniers mois". "La situation est très mal vécue par les bergers qui, pendant que les défenseurs des ours sont tranquillement en vacances, sont eux obligés de veiller leur troupeau. Je ne sais pas aujourd'hui comment nous allons réussir à contenir leur colère. Ca va être difficile", prévient-il.

Depuis l'introduction du premier ours, Palouma, le 25 avril, les affrontements entre pro et anti-ours se sont multipliés. Et ont parfois été violents. Certains éleveurs "anti" ont exposé des cadavres de brebis à Toulouse et à Bagnères-de-Bigorre, ont maculé de sang de leurs animaux des façades à Toulouse et à Arbas. François Arcangeli, le maire de cette commune emblématique des sympathisants de l'ours, avait même subi des menaces.

Auteur: Alexandra Bogaert
Source: LIBERATION.FR: Mardi 22 août 2006 - 15:50

- Ours: reçus 5 sur 5

Sarousse est une femelle âgée de 7 ans. Elle pèse 112 kg. Depuis la nuit de lundi à mardi, quittant les forêts de Slovénie, cette ourse est venue rejoindre Palouma, Franska, Hvala et Balou dans le massif pyrénéen.

Ce cinquième lâcher vient clôturer le plan de restauration et de conservation de l'ours brun dans les Pyrénées françaises.

Sarousse a été lâchée vers une heure du matin sur la commune d'Arbas, dans la plus grande discrétion. Il est vrai qu'après un printemps de fortes tensions, Nelly Olin, ministre de l'Environnement, avait annoncé que ce dernier lâcher n'interviendrait, "dans un souci d'apaisement", qu'à l'automne. Autant dire qu'il a pris de court les "anti ours" préoccupés, en cette période, par la surveillance des troupeaux ou le travail à la ferme.

Pour sa part, la ministre s'est réjouie de la qualité du partenariat développé avec les autorités slovènes et a salué "l'excellente collaboration des autorités espagnoles et andorranes en faveur de l'ours et de la biodiversit pyrénéenne, scellée, depuis le 22 mai, par une déclaration commune qui en fixe les objectifs."

Nelly Olin dit comprendre "les préoccupations de certains éleveurs".

Elle souhaite que la restauration de la population ursine "fédère désormais le plus grand nombre dans une ambition partagée de gestion durable et de valorisation de la richesse des territoires du massif pyrénéen."

Et la ministre de conclure: "Le cinquième lâcher permet d'assurer, comme cela en était l'objectif premier, la pérennité d'une espèce protégée au niveau international et dont la survie était, à court terme, menacée sur notre territoire."

Des propos qui sont loin de convaincre les anti réintroductions. "L'arrivée de Sarousse n'est pas de nature à nous faire entrer dans un automne serein" confie Bernard Moules, un des porte-parole des éleveurs.

Auteur: Jean-Jacques Dard
Source: La Dépêche du Midi du 23 août 2006

- Le lâcher de l'ours "Sarousse" vu de Marseille

Le lâcher des ours dans les Pyrénées est suivi dans la France entière.
"La Marseillaise", organe local du Parti Communiste du mercredi 23 Août en fait évidemment état à Marseille.

- Observations et informations diverses

Le mensonge n'étrangle ni la Ministre ni ses services. A ce jour, 22 août 2006, rien n'est fait autre que de jolis propos sur le papier pour donner de la pâture aux journalistes et aux naïfs. Pour des propriétaires de ruchers du Larboust (région de Luchon) où rôdent plusieurs ours, les clôtures de protection ne sont toujours pas en place, les subventions annoncées se font attendre. Des bergers sont toujours sous la tente, il n'y a pas plus de bergers formés qu'il y a 10 ans avant les premiers lâchers (pas de financement des formations et pas assez de maîtres de stage), pas de cabanes subventionnés pour accueillir les bergers, etc.... Rien n'est fait!

Quant à la valorisation des territoires, le terme fait sourire. Si l'ours avait dû valoriser l'Ariège ou la vallée d'Aspe, ça se saurait et ce serait quantifiable par rapport aux autres vallées. Mais curieusement, ce sont les vallées les plus pauvres, celles qui sont le plus désertées par les éleveurs et bergers et qui n'ont jamais trouvé de compensation dans le tourisme. Il suffit de venir sur place pour s'en convaincre: pas besoin de discours.
Un mensonge de plus!

"Le dialogue nécessaire entre tous les acteurs."
Ce dialogue n'est pas pour demain à entendre les réactions de toute part et suite au démantèlement de l'IPHB voulu par les associations écologistes pour mieux asseoir leur pouvoir et mis en oeuvre par la ministre de l'écologie. Le dialogue est aujourd'hui impossible et très probablement pour plusieurs décennies. Aujourd'hui, il n'est même pas imaginable surtout en voyant le comportement agressif et haineux de nombreux dirigeants et militants pro-ours. Cette idée n'est qu'un voeux pieux pour les prochaines générations.
Une fois encore, Nelly Olin est à côté du sujet et est très mal informée.

Louis Dollo, le 22 août 2006

- Origine de Sarousse

Si le nom de cette ourse est une référence à l'épinard sauvage que l'on trouve en montagne le plus souvent à proximité des cabanes ou sur les anciennes couches de brebis, il semble que l'orthographe soit impropre.
Le nom gascon s'écrit, en principe, "sarrous" mais se prononce "sarrousse". Il semble bien évident que les baptiseurs aient fait là la parfaite démonstration de leur totale absence de culture pyrénéenne alors qu'ils donnent des leçons à ceux qui y vivent.
Peut-être que des linguistes plus avertis pourront apporter une information plus précise.