Ours - 2005: l'Etat et ses contradictions

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Nous sommes le 25 juin et le site gouvernemental est toujours aussi peu mis à jour en dehors d'un communiqué du 31 mai devenu obsolète. Pourquoi?
Tout simplement parce que, face à une réalité de terrain et des déclarations pour le moins précipitées mais aussi irresponsables et incompétentes du Ministre Lepeltier démissionné, l'Etat ne sait plus comment se sortir de cette affaire de l'ours.
Il est évident que rien n'est prêt pour permettre une réintroduction que ce soit à l'automne 2005 ou au printemps 2006. La situation n'est pas meilleure qu'en 1996 ou 1997. Mais, face au lobbying pro-ours, au politiquement correct écologiste et aux déclarations médiatiques, plus personne ne sait comment se sortir de ce pétrin.

- L'avis de l'Etat au 31 mai 2005

Le 11 février 2005, l'Etat engage la concertation relative au renforcement de la population Ours, s'inscrivant dans une démarche de développement durable et largement participative.

Comme annoncé, l'Etat a engagé le 11 février 2005 la concertation relative au projet de renforcement de la population d'ours dans les Pyrénées. Il l'a fait, d'une part lors de la réunion du Comité de Massif organisé à Toulouse, et d'autre part à Barcelone avec les autorités espagnoles et andorranes.

Les représentants français et espagnols (du gouvernement central comme des communautés autonomes de Catalogne, d'Aragon et de Navarre) se sont accordés sur la position commune de leurs gouvernements pour le renforcement de la population d'ours dans les Pyrénées dans le cadre de la préservation de la biodiversité. Ils ont convenu d'un processus de travail devant aboutir à un mémorandum signé par les gouvernements et à un plan d'actions, préalablement au renforcement comprenant tant les mesures biologiques (origine et nombre d'ours, lieu, calendrier, méthode et suivi de réintroduction...) à cette réintroduction. La représentante de la Principauté d'Andorre a déclaré qu'elle souhaitait participer à ce processus de travail.

Le comité de massif a, quant à lui, demandé de disposer dans un délai de deux mois d'un certain nombre de précisions: notamment les communes concernées par le renforcement de la population ursine, l'effectif envisagé des ours réintroduits, l'effectif maximum et les mesures de régulation prévues lorsque cet effectif sera atteint, les mesures prévues pour garantir la sécurité de tous les utilisateurs de la montagne et les mesures de gestion si un ours se révélait dangereux, les contraintes aux activités économiques et aux loisirs, les moyens humains et financiers pour prévenir les prédations, indemniser les surcroîts de travail et les pertes de revenus et d'usage, la responsabilité assumée par l'Etat.

Le gouvernement répondra à ces questions; il va le faire, comme il l'a indiqué depuis sa prise de décision dans le cadre d'une concertation approfondie (jusqu'à la fin avril 2005) qui permette à l'ensemble des acteurs concernés de contribuer à définir les modalités du renforcement de la population d'ours. Simultanément, une concertation spécifique est lancée sur la mise en place d'un plan de soutien à l'économie de montagne. Un document de proposition, résultant d'un premier échange avec les acteurs départementaux, a été présenté aux professionnels agricoles et forestiers le 14 février. Ce premier projet va être enrichi par une concertation plus large, et servira de base à la mise en oeuvre de décisions qui pourraient entre en vigueur au printemps prochain.

Le comité de massif, l'ensemble des acteurs concernés et la population disposeront donc au printemps des réponses du gouvernement aux nombreuses questions posées; le gouvernement souhaite que le comité contribue à ces réponses par les propositions de mesures, en particulier économiques et sociales, qu'il voudra élaborer en son sein.
Communiqué de presse

Source: Site gouvernemental sur l'ours