Selon plusieurs témoignages reçus séparément, la présence d’un ours a été constatée par plusieurs éleveurs entre le 18 et le 20 février 2013 en deux endroits proches par la montagne
1/ Au col de Novaïls sur la commune de Bruges. « Les chevaux étaient affolés et se sont dispersés dans la forêt » selon un éleveur témoin.
2/ Au col de Castet. « Les vaches ne voulaient plus sortir » nous dit un éleveur de Castet.
D’autres personnes ont été témoin mais préfèrent rester discrètes ou parler plus tard. Pourquoi ?
1/ Des chasseurs (pas tous) préfèrent ne rien dire pour ne pas se voir restreindre le droit de chasse. De même, les éleveurs confrontés aux dégâts des ours sur leurs estives, préfèrent laisser faire les chasseurs dans la réalisation de leur plan de chasse.
2/ Les éleveurs n’ayant pas de prédation n’ont aucun motif à prévenir les autorités puisque, de toute manière, ils ne sont pas crus.
Ces deux comportements, parfaitement justifiés, sont la conséquence d’un sectarisme écologique autant de la part des associations écologistes que de nombreux agents de l’Etat auxquels la confiance n’est plus accordée. Il n’y aura donc jamais de confirmation officielle de cette présence d’ours.
De quel ours s’agit-il ?
« On n’en sait rien et on s’en moque » nous dit un éleveur. « C’était un ours ». Quel intérêt pour un éleveur, un randonneur ou un chasseur de savoir duquel il s’agissait. Aucun. Mais nous faisons le constat que les ours, notamment les mâles, n’hibernent pas systématiquement.
Louis Dollo, le 25 avril 2013