Le Monde des Pyrénées

Alpes: Les vautours de retour.....

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Comme partout en France, la LPO mène un lobbying impressionnant pour nous faire croire à un retour de vautour dans chaque région, chaque massif. Mais s’agit-il vraiment d’un retour naturel ou d’une introduction de vautours dont beaucoup ont fait l’objet d’élevage?

Le seul fait de parler de retour suggère qu’il n’y en avait plus et qu’il n’en reste que quelques-uns qui reviennent, ce qui crée un événement exceptionnel. Et par voie de conséquence laisse croire à une certaine rareté de ce rapace. Rareté, exception, nécessité de protection, surveillance, études, suivi, élevage pour des lâchers médiatisés et ainsi justifier des subventions de toute part. Le vautour fauve, comme le gypaète, l’ours et le loup devient pour ces associations militantes, souvent sectaires, une véritable "pompe à fric" qui ne participe que de manière lointaine à la biodiversité puisque tout est consacré à l’oiseau et non à son environnement le plus souvent entretenu par les éleveurs largement négligés.

L’exemple de Rougon, dans les gorges du Verdon est, à cet égard, exemplaire d’une vaste manipulation qui a débuté au début des années 1990 jusqu'en 2004 après le premier lâcher depuis la volière, à l'époque située au-dessus des falaises. A cette époque la LPO voulait interdire toutes les activités ludiques, notamment l’escalade. Grâce au combat mené par quelques grimpeurs de la FFME (peu nombreux) réunis autour de Daniel Taupin, la résistance et le refus de se soumettre au dictat de la LPO et du maire de Rougon de l’époque ont permis de maintenir l’ensemble des activités sans restriction. Et la cohabitation avec les vautours se fait sans problème.

Mais la LPO a toujours besoin d’une mise en scène médiatique, développer des situations catastrophique pour exister, s’imposer et encaisser les subventions. Aujourd’hui, comme dans les Pyrénées, les éleveurs qui ont été exclus de toutes réflexions, en subissent els conséquences.
Par la suite, la même, situation a été répétée sur toutes les Alpes. C'est ce que la LPO appelle "le retour des vautours..."