Berger, beau métier mais pas toujours facile été comme hiver...

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"Berger, c’est un beau métier". C’est souvent ce que nous entendons de la part de randonneurs qui apprécie le calme de la montagne, la présence solitaire d’un berger dans une cabane d’estive ou tout simplement le passage de la transhumance. Berger c’est aussi la vie avec les bêtes pour ne pas dire "l’amour des bêtes", la présence des agneaux…. Il est vrai que le berger / éleveur des Pyrénées ou d’ailleurs, aime ses bêtes. Il en prend soin. L’été il monte les voir le plus souvent possible à l’estive ou, dans certaines vallées, reste avec elles. L’hiver, il leur donne à manger deux fois par jour.

Lorsque le randonneur rencontre les bergers c’est pratiquement à chaque fois qu’il fait beau. Et là c’est agréable de s’assoir sur l’herbe, regarder, admirer, prendre le temps de discuter avec le berger. Mais c’est oublié que c’est un métier qui s’exerce 24h / 24 et 7 j / 7 toute l’année et par tout temps.

- L'hiver... il faut déneiger l'accès aux granges

Sur cette courte vidéo faite le 3 février 2013 au-dessus de Betpouey dans les Hautes-Pyrénées, nous voyons un autre aspect du travail du berger ou du vacher. Celui qui n’a pas eu l’opportunité de construire une bergerie ou étable à proximité du village ou d’une route a souvent son troupeau dispersé dans des granges isolées sur les estives intermédiaires autour des villages. L’hiver, pas de chasse neige et pas toujours du beau temps. Et pourtant il faut donner à manger tous les jours…

Ici, Didier ouvre le chemin de sa grange pour y accéder plus facilement après une chute de neige. Au berger de se débrouiller ou se faire aider sur des chemins et pistes souvent privées. Pas de service spécialisé pour déneiger et désenclaver les granges des bergers.

Berger en montagne ce n’est pas berger en campagne.

Voir également:

- Témoignage Robert Laffitte sur Faceboo

Grandeur et servitudes du métier de berger... Sur la droite, Bastien, sur ses épaules une brebis accidentée et ses deux pattes brisées, marchera plus d'une heure sur les sentiers étroits de la montagne avec son fardeau. Redescendue à la ferme, la bête a été soignée, plâtrée et est considérée comme sauvée...
Comment peuvent vivre ces femmes et hommes qui ont fait le choix de ce travail devant les leçons de "bien-être animal" proférées par des personnages en souliers vernis utilisant une aura médiatique passagère pour tenter d'imposer encore plus d'interdictions à la vie rurale, en agitant le chiffon rouge de la sensiblerie à des gens peu informés des réalités du terrain? Bastien a croisé des randonneurs sur son chemin, mais aucun ne lui a proposé son aide. Lui a assumé jusqu'au bout ses devoirs d'éleveur et ses convictions...