L'institut de l'Elevage et les chiens de protection

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Les chiens de protection ne sont pas, de premier abord, des herbivores relevant du champ de compétence de l'Institut de l'Elevage. L’intervention de l’Institut dans ce domaine ne semble donc pas, au premier abord, la plus appropriée. Néanmoins, il existe un domaine large d’intervention: "les questions sociétales". Puisqu’au milieu de toutes ces filières d’élevages herbivores rodent à la fois l’ours et le loup, la présense du chien de protection et ses conséquences vis à vis des autres usagers pouvait apparaitre un sujet à traiter par cet organisme.

Il semble que l’Institut de l’élevage travaille sur le chien de protection depuis au moins 2006 dans le cadre du Programme National "Chiens de Protection des Troupeaux". Selon le site Web de l'Institut de l'Elevage, ce programme a été initié "à l’instigation d’un ensemble de partenaires, associant des praticiens, des techniciens pastoraux des Alpes et des Pyrénées, des scientifiques comportementalistes et la Société Centrale Canine (SCC), dans un objectif global d’améliorer l’efficacité des chiens de protection des troupeaux tant sur le plan de leur qualité pastorale que sur le plan de la maîtrise des risques d’incidents qu’ils peuvent faire encourir aux autres usagers des espaces pastoraux". Voilà donc qu'en ce début de 2014, nous faisons une grande découverte. Mais de quels professionnels pyrénéens s'agit-il?

Dès les premières introductions d'ours dans les Pyrénées, tous les acteurs du pastoralisme ont refusé aides et exigences de tous ordres. Pas question de mettre des chiens Patous pas plus que des bergers. Les troupeaux devaient rester libres. Et ce principe est topujours d'actualité en 2014. Pour collaborer à une telle initiative, il ne pouvait dionc y avoir que les mouvements écologistes et leurs associations travesties en organismes techniques. C'était le cas, en 2006 et avant, de l’association pour la cohabitation pastorale (ACP), dans les Pyrénées, devenue par la suite La Pastorale Pyrénéenne. C'est, selon un article de son Président gille Mounic, cette association qui a pris l'habitude de représenter les Pyrénées alors qu'elle ne représente personne. C'est bien dans le cadre du Programme National que des liens assez étroits se sont tissés avec l’Institut. Rapports dont il apparait qu’ils se sont amplifiés en 2008 lors de la transformation en "Pastorale Pyrénéenne". Pour l’Institut de l’Elevage, Marie-Catherine Leclerc a su développer ces relations avec un zèle des plus étonnants.

- Des rapports étonnants

L'ACP puis La Pastorale ne représente que quelques éleveurs pyrénéens qui se comptent sur les doigts des mains. Elle a participé à l'élaboration d'un rapport / programme qui est conforme à SES idées pour ne pas dire SON idéologie. Mais en aucun cas sa participation n'était représentative des éleveurs pyrénéens qui, de toute façon, refusaient tout ce qui était lié à l'ours. Il est donc clair que l'Institut de l'Elevage, mais aussi la FNO (Fédération Nationale Ovine), ont établi un programme qui ne tient pas compte de l'avis majoritaire pyrénéen qui est le REFUS.

- Mais qu’a fait, concrètement pour les éleveurs et bergers, l’Institut de l’Elevage en matière de chien de protection?

Jusqu’au 7 janvier 2014, apparemment rien. Aucun résultat pratique qui puisse présenter un intérêt direct pour les éleveurs. Ou alors, ça ne se sait pas. D’ailleurs, beaucoup, y compris parmi des syndicalistes et élus dans les Chambres d’Agriculture, ignorent le rôle joué par l’Institut de l’Elevage dans le domaine des chiens. Comment pourrait-il être informé puisque l’Institut à effacer toutes traces de travaux qui n’ont manifestement servis à rien sauf peut-être, à vérifier, à justifier des subventions. En effet, il suffit d’utiliser le mot clé « chiens de protection » sur le moteur de recherche de l’Institut pour constater 12 réponses avec tous des liens en « erreur 404 ». Par contre, et à notre grande surprise, nous retrouvons un des articles de Marie-Catherine Leclerc dans la Buvette des Alpages sous le titre: Programme National «Chiens de Protection des Troupeaux». Lorsqu’on sait de quelle manière sont triés les auteurs sur ce site écologiste extrémiste particulièrement haineux à l’égard des éleveurs et bergers, nous pouvons nous étonner ou en tirer des conclusions.

Programme National "Chiens de protection des Troupeaux"