Les Syndicats Agricoles et les Chambres d'Agricultures Confirment leurs Positions sur les Predateurs

Logo Facebook
Vous êtes ici: Accueil > Agriculture-Pyrenees > Elevage-Pyrenees > Pastoralisme-Pyrenees > Syndicats-Agricoles > FNSEA-Federation-Nationale-des-Syndicats-des-Exploitants-Agricoles > 2014-Position-Syndicats-Agricoles-Predateurs

Alors que leur représentation européenne, le COPA-COGECA, joue un rôle collaborationniste face à la commission européenne en matière de grands carnivores, notamment ours, loups et lynx, en participant à la plate-forme européenne pour la coexistence avec les populations humaines, la FNSEA, les JA-Jeunes Agriculteurs, la FNO et l’ APCA (Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture) réaffirment leur position à l’égard des prédateurs en France. Après avoir rencontré le préfet coordonnateur en charge du loup, ils font part, dans un communiqué commun, de leur position.

- De l’efficacité et vite Messieurs les Préfets pour faire cesser les attaques des prédateurs sur les troupeaux!

La FNSEA, les JA, l’APCA et la FNO ont rencontré Jean-François Carenco, Préfet de la région Rhône Alpes, récemment missionné pour assurer la coordination du plan d’actions national loup 2013-2017 et devenir l’interlocuteur référent pour l’ensemble des Préfets de départements concernés par la présence de ce prédateur. La nomination d'un préfet coordinateur qui partage le besoin urgent de renforcer l’efficacité du Plan Loup est une bonne chose. Nous lui demandons d’intervenir auprès de l’ensemble des préfets pour qu’ils mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour réguler les loups.
Toutefois, il reste encore du chemin à parcourir pour convaincre l’État de la nécessité d'autoriser les tirs dans tous les cœurs de Parcs et d'ouvrir les discussions sur le statut du loup dans la directive Habitat.
Nous proposons de simplifier les procédures qui entourent les autorisations administratives pour l’octroi de tirs de défense et de prélèvement, dans le cadre de battues de grands gibiers ou en dehors.
Nous demandons que puissent être effectués des prélèvements de meutes entières, y compris dans les cœurs de parcs nationaux, y compris pendant la période d’enneigement.
Après les propos du Premier Ministre au Congrès de l’association des élus de la montagne (ANEM) le 17 octobre 2014 «L’expansion du loup et des prédateurs pose un problème majeur» et «la détresse des éleveurs qui en sont victimes doit être prise en compte»;
Après la tribune de plus de 30 scientifiques dans Libération le 13 octobre 2014 «Un patrimoine majeur est en passe d’être sinistré par les loups»;
La prise de conscience de l’urgence de la situation semble réelle.
Alors que le loup est désormais présent dans plus de 25 départements, des Pyrénées aux Alpes et du Massif Central jusqu'à la Meuse, et que les victimes des attaques du loup ont augmenté de 28% en 2014 par rapport à la même période de 2013, seuls 9 loups ont été prélevés jusqu’à présent sur le terrain au lieu des 36 qui pourraient l’être.
«L’’essentiel à court terme c’est d’améliorer l’efficacité». Manuel Valls (Congrès de l’ANEM)
Nous souscrivons pleinement à ses propos mais nous n’attendrons cependant pas éternellement qu’ils deviennent réalité. La détresse des éleveurs exige des réponses efficaces et rapides.

Communiqué de presse FNSEA, JA, FNO, APCA et 3 novembre 2014