Pour lutter contre le loup, le Cercle est officiellement né

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Pour lutter contre le loup, le Cercle est officiellement né

Le Collectif des éleveurs de la région des Causses et leur environnement a pour but de défendre la vie au pays

Ils étaient une centaine d'agriculteurs, éleveurs, élus et représentants du monde agricole, réunis samedi 22 décembre au Mas-de-Val, pour assister à l'assemblée générale constitutive du Collectif des éleveurs de la région des Causses et leur environnement…

Le "Cercle" est officiellement né vendredi 22 décembre, sur le site historique de Mas-de-Val, au cœur du Causse-Méjean, là où ont eu lieu de nombreuses attaques de troupeaux par les loups.

L'assemblée générale constitutive «est le résultat de plusieurs mois de travail et de réflexion de la par des agriculteurs et éleveurs», explique Jean-Claude Robert, le porte-parole de l'association. Les membres ont longuement mûri le projet avant de le matérialiser, pour définir «le positionnement et la ligne d'action» d'une association qui veut se donner les moyens de lutter contre «le prédateur loup» et s'inviter à l'élaboration du futur plan de gestion national. L'objectif du Cercle ne se limite pas au Causse-Méjean, mais s'étend à la Lozère et à tous les départements impactés par le prédateur. Le Cercle a aussi pour vocation de défendre les intérêts des paysans contre «une trop forte pression environnementaliste».

- Reportage en vidéos…

Bruno Commandré
Rompre avec la rumeur : aucun loup n'a été tué...
La FDSEA avec Le Cercle
L'exemple de l'Ardèche: Vincent Guillaume et Armand Clavel
Le CERCLE et le Parc National des Cévennes

Auteur: Patrick Zimmermann
Source: 48Info.fr du 23/12/2012

Loup: l'association Cercle lance son combat

L’association d’éleveurs a tenu son assemblée constitutive à Mas-de-Val, sur le causse Méjean.

Une centaine d’éleveurs avaient répondu à l’appel. C’est donc à Mas-de-Val qu’est né officiellement le Cercle (pour Collectif des éleveurs de la région des causses de la Lozère et leur environnement). Un collectif qui se veut avant tout apolitique et hors des syndicats. "Notre problème, c’est la viabilitié de notre outil de travail, annonce Jean-Paul Robert, le porte-parole du Cercle. Ici, nous sommes chez nous. Les exploitations sont en propriété privée ou en fermage. C’est cet outil de travail que l’on veut protéger par l’intermédiaire de ce collectif." Le protéger d’un prédateur principal, le loup, qui était donc au centre du débat, ce samedi.

"Il y a eu une manifestation contre le loup à Florac, en juillet dernier. Une délégation a été reçue par le préfet et nous nous sommes rendu compte que nous n’étions pas sur la même longueur d’onde, poursuit-il. C’est pour cela que nous avons décidé de créer cette association."

- Deux motions déjà votées

Et parmi les premières actions du collectif, deux motions ont été votées hier, l’une pour soutenir le projet de loi déposé par Alain Bertrand, visant à instaurer des zones d’exclusion du loup, et l’autre demandant que le Cercle soit admis à participer aux discussions du comité grand prédateur.

Samedi, à Mas-de-Val, de nombreux éleveurs ont donc apporté leur témoignage et fait part de leurs interrogations. Outre les nouveaux membres du conseil d’administration du Cercle, ils ont également pu s’adresser à Jean de Lescure, président du conseil d’administration du PNC.

- "Charge à nous d'être actifs"

La position du Parc a d’ailleurs été saluée par l’ensemble des participants. "Pour que la délibération prise par le PNC devienne une réalité, nous aurons besoin de l’engagement de tous, lance Jean de Lescure. Nous avons une chance, c’est que cela tombe en même temps que la renégociation du plan loup." Bruno Commandré, également agriculteur sur le causse et membre du conseil d’administration du Cercle, lui, battait le rappel à la tribune: "Cette association n’en est qu’à ses débuts. Il faut d’abord se fédérer et peser sur les décisions départementales, et pouquoi pas, un jour, participer à une discussion nationale. Charge à nous d’être actifs."

Quoi qu’il en soit, la centaine d’agriculteurs réunis samedi à Mas-de-Val semble déterminée. "Nos aïeux se sont battus pour que le loup s’en aille, interpellait un autre éleveur. Je ne vois pas pourquoi nous accepterions sa présence. Le Cercle a toutes les raisons d’exister !" Et affûte des arguments pour défendre ses exploitations, son outil de travail.

Quand on demande si les éleveurs confirment qu’un loup a été tué, «ce n’est qu’une rumeur, réplique Jean-Paul Robert. En juillet aussi, le loup avait été tué. La désinformation nous nuit, car elle bloque tout le processus mis en place par la préfecture, alors qu’il y a encore eu des attaques ces derniers jours.» Le préfet ayant déclaré qu’il n’y a qu’un seul loup en Lozère, les dernières attaques prouveraient qu’il est toujours en vieQuand on demande si les éleveurs confirment qu’un loup a été tué, «ce n’est qu’une rumeur, réplique Jean-Paul Robert. En juillet aussi, le loup avait été tué. La désinformation nous nuit, car elle bloque tout le processus mis en place par la préfecture, alors qu’il y a encore eu des attaques ces derniers jours.» Le préfet ayant déclaré

Quand on demande si les éleveurs confirment qu’un loup a été tué, «ce n’est qu’une rumeur, réplique Jean-Paul Robert. En juillet aussi, le loup avait été tué. La désinformation nous nuit, car elle bloque tout le processus mis en place par la préfecture, alors qu’il y a encore eu des attaques ces derniers jours.» Le préfet ayant déclaré qu’il n’y a qu’un seul loup en Lozère, les dernières attaques prouveraient qu’il est toujours en vie.

- Le Loup est en vie

Quand on demande si les éleveurs confirment qu’un loup a été tué, «ce n’est qu’une rumeur, réplique Jean-Paul Robert. En juillet aussi, le loup avait été tué. La désinformation nous nuit, car elle bloque tout le processus mis en place par la préfecture, alors qu’il y a encore eu des attaques ces derniers jours.» Le préfet ayant déclaré qu’il n’y a qu’un seul loup en Lozère, les dernières attaques prouveraient qu’il est toujours en vie.

Auteur: Luc Crespon-Lhérisson
Source: Le Midi Libre du 24/12/2012