La convention de Berne et l'ours Cantabrique

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L'ours Cantabrique fait l'objet de protections notamment par le Convention de Berne de 1979 et la recommandation n°17 de l'Union Européenne de 1992. Cette recommandation dispose de clauses parfois surprenantes. Mais au-delà de la dite recommandation c'est l'avenir de tout un territoire qui est menacé et qui s'écroule de jour en jour alors que certaines associations françaises ultra environnementalistes prennent cette région pour exemple. C'est en fait une catastrophe humaine et écologique.

- Recommandation n° 37 (1992) sur la protection de l'ours cantabrique

Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe
(adoptée par le Comité permanent le 4 décembre 1992)

Le Comité permanent de la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe, agissant en vertu de l'article 14 de la convention,

Eu égard aux objectifs de la convention, qui consistent à préserver la flore et la faune sauvages et leurs habitats naturels;

Considérant que les deux sous-populations d'ours cantabriques représentent à l'échelle du patrimoine naturel de l'Europe occidentale un joyau biologique et culturel;

Observant que l'ours brun est gravement menacé dans les monts Cantabriques par le braconnage, la construction des routes, les développements miniers et les feux de forêts;

Reconnaissant les efforts des autorités espagnoles, aussi bien du gouvernement central que les gouvernements régionaux, pour protéger les zones à ours et améliorer la conservation de cette espèce;

Considérant que le projet de barrage à Vidrieros risque d'avoir des effets négatifs pour la sous-population orientale d'ours cantabriques;

Recommande à l'Espagne:

1. de reconsidérer le projet de barrage de Vidrieros;

2. de renforcer la surveillance des zones à ours, particulièrement dans la région cantabrique et dans les zones minières;

3. d'accorder une attention particulière à la lutte contre le braconnage et à la poursuite judiciaire des contrevenants;

4. d'inclure les délits contre les espèces protégées au code pénal, de façon à ce que les peines pour braconnage des ours soient dissuasives;

5. de renforcer dans toute la zone à ours les mesures contre les feux de forêt;

6. de limiter toute opération d'aménagement (routes, pistes non fermées, barrages, extension de mines, etc.) dans les zones à ours dont la conséquence serait l'insularisation supplémentaire de la population;

7. de maintenir et renforcer les actuels plans de sauvetage de l'ours cantabrique;

8. de fixer comme un des objectifs des plans de sauvetage de l'ours la recolonisation de l'espace perdu entre les deux noyaux actuels;

9. d'assurer une meilleure coordination entre les instances administratives et politiques des différentes administrations régionales et centrales;

10. de créer une cellule de concertation entre les quatre Régions autonomes impliquées et le gouvernement central pour le suivi de l'ensemble des opérations à mener;

11. de renforcer la recherche sur l'ours cantabrique;

12. de continuer et de renforcer les activités pédagogiques;

13. de veiller à ce que les activités touristiques n'atteignent pas le degré de massification que l'on observe dans d'autres montagnes d'Europe.

- Commentaires

Comme pour toutes les autres recommandations, il est clair que l'homme n'a plus sa place dans les régions où doivent être conservés les ours. Les seuls points qui le concerne sont des interdictions et le refus de tous développement. Le gel de toutes activités humaines. Comment peut-on parler de cohabitation?

Par ailleurs on parle de lutte contre les incendies mais tout est fait pour faire reculer le pastoralisme qui participe au débrousaillement et il faudrait interdire de faire de spistes. Où est la cohérence des recommandations ? De simples catalogues de bureaucrates manifestement incompétents pour avoir une vision globale de la problématique