Pour un plan pour l'ours en 2010, année de la biodiversité

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En 1972, une époque où tout le monde pensait que l’élevage pyrénéen vivait ses dernières heures, d’autres envisageaient le remplacer par du «tout tourisme» dans un espace «tout sauvage» avec un développement de la population d’ours. C’est à cette même époque que l’on encourage la création de gîtes pour remplacer les granges et bergeries devenues indispensables et que sont créés les premiers diplômes d’accompagnateurs en montagne pour conserver les jeunes au pays et balader tous les touristes qui auront remplacer les moutons.

C’est en 1972 que sont apparues les premières mesures de « conservation » de l’ours bruns dont des missions ont été confiées à des associations environnementalistes notamment dans le Béarn. Nous connaissons le fiasco du travail de ces associations qui se sont montré unanimement, non seulement inefficaces, mais totalement incompétentes jusqu’environ l’année 2000.

Trente ans de perdus avec des bouffons et des organisations para-commerciales comme ARTUS (devenu FERUS) qui reporteront la responsabilité de leurs échecs sur les éleveurs qui refusaient de se soumettre à ces organisations dictatoriales aux intérêts divers mais surtout pas écologiques ni humains.

L’Etat a mis en place plusieurs plan de conservation incluant parfois des plans d’introductions d’ours allant jusqu’à plusieurs dizaines selon plusieurs documents dont un de communication d’ARTUS. Les acteurs pyrénéens, élus, chasseurs, éleveurs, organisations syndicales refusant l’ours ont conduit l’état à saborder le Groupe National Loup (GNL) devenu une caricature de dialogue entre écologistes et fonctionnaires. De ce fait, le dernier « Plan Ours » a pris fin en 2009. Il n’y en aura pas d’autres. Mais CAP-Ours, au nom de la biodiversité quelque peu caricaturé, tente d’obtenir sans aucun effet, à la faveur de l’année de la biodiversité, d’autres introductions qui seront d’ailleurs refusées à partir de 2011.

Le 6 février 2010, seulement 17 personnes représentant des associations (officiellement 30 mais en réalité 19) dont deux représentants d'associations aragonaises se réunissent à Saint Gaudens pour rédiger un communiqué qui n’aura jamais aucune suite.