Convention Vie et Nature - Ecologie Radicale

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Mouvement d'écologie éthique et radicale pour le respect des êtres vivants et des équilibres naturels

L’association «Convention vie et nature » a pour axe une « écologie radicale» comme l’annonce son sous-titre sur son site Web. Dirigé par Gérard Charollois, magistrat à Périgueux, est une de ces nombreuses petites associations écologistes extrémistes à l’idéologie marginale hors du temps. Ses actions en faveur de l’environnement sont dérisoires et sans aucun intérêt pratique. Mais ces propos sont violents et souvent diffamatoires à l’égard de personnes ou de groupes sociaux comme les éleveurs et bergers et les chasseurs.

Selon sa Charte, «l'homme devenu omnipotent par sa technologie et la surpopulation doit établir un nouveau rapport avec le monde où il vit, et dont il est devenu pleinement responsable. Il doit se réconcilier avec la nature et développer les qualités lui permettant de vivre en harmonie tant avec ses semblables qu'avec les autres êtres vivants, dans le respect de la diversité biologique». A ce niveau peu de chose à dire tout en espérant que ces préceptes soient suivis par ses membres. Ce n’est déjà pas le cas de Gérard Charollois…. Loin de la nature qu’il prétend défendre… beaucoup plus loin que ne le sont les éleveurs et bergers des Pyrénées ou des Alpes. Ce qui s’explique par la suite du texte : «Le combat pour l'écologie est donc d'ordre politique, économique, social, juridique, culturel, scientifique, technique, philosophique et comportemental. Il ajoute aux droits de l'homme une dimension écologiste. Le droit à un environnement sain est un droit fondamental….» Plus facile de combattre en ville, dans un bureau et si possible dans les couloirs d’un tribunal. Mais sur le terrain, comme à peu près toutes ces organisations écologiste, Rien!

Pour ces militants: «L'homme partage la terre avec d'autres êtres vivants qu'il convient de respecter et de protéger. Les animaux étant des êtres sensibles doivent devenir sujets de droit. Toutes les pratiques cruelles (chasse, expérimentation, corrida, élevage intensif ...) méritent de disparaître des vraies démocraties». Le problème pour ces idéologues de l’écologie politique, les moutons ne sont probablement pas des êtres sensibles mais simplement un garde-manger pour les grands carnivores. D’ailleurs, le berger est probablement à leurs yeux un sous-homme. Dans un article paru sur le Web de Charlie Hebdo le 18 décembre 2012, Gérard Charollois écrit: «Depuis vingt ans, les éleveurs de moutons et les chasseurs qui sont les mêmes, refusent tapageusement la présence du prédateur naturel, au même titre qu’ils refusent l’ensemble des espèces de faune, délirant entre autres sur les attaques de vautours. Toujours très sensibles aux pressions des éléments les plus arriérés de la société, les politiciens relaient les fantasmes d’aseptisation de la nature exprimés par les groupements agro-pollueurs-cynégétiques et demandent des tirs de loups en violation tant de la volonté démocratique du pays que du droit européen». Voilà qui en dit long sur la considération du personnage à l’égard de ses semblables qu’il prétend défendre en vivant «en harmonie tant avec ses semblables qu'avec les autres êtres vivants, dans le respect de la diversité biologique».

L’extrémisme s’accommode mal de la cohérence des idées. Et il poursuit dans ce même article: «Les tueurs agréés se passent d’ailleurs de toute autorisation pour éliminer des loups comme ils le firent des ours pyrénéens». Accusation d’un groupe social sans aucune preuve. N’est-ce pas de la diffamation Monsieur le juge?

Le manifeste est du même jus et va plus loin…

Pour ces militants extrémistes, leur «rôle est-il de faire comprendre aux citoyens en général, aux militants de la cause naturaliste, animale, écologique en particulier, que les résultats de leurs combats se jouent d'abord sur la scène politique». C’est en fait ce que fait tout le monde. Mais lorsque ce ne sont pas eux qui le font, ce sont des «arriérés». Et ils poursuivent: «Cette vision du monde impose de profonds changements à notre vie politique (organisation de référendums d'initiative populaire, garants d'une vraie démocratie participative, suppression du Sénat, corps agro-cynégétique inutile et réactionnaire...)». Qui sont les vrais réactionnaires? Pour l’instant, nous ne pouvons pas dire que leur idéologie ait vraiment du succès.

Plus loin ils se font encore plus précis: «L'écologie radicale ou profonde (deep ecology dans les pays anglo-saxons) ne confond pas la nature avec "l'environnement" de l'homme, lequel, dans l'écosystème global, n'est qu'une espèce animale parmi les autres. Elle ne se prononce donc pas pour le "développement durable" ni pour "l'agriculture raisonnée". Elle n'entend pas trouver un moyen terme entre les nécessités du productivisme et la nature, car il n'y en a pas. Son objectif n'est pas de ralentir la destruction du monde mais d'y mettre fin.». Ainsi donc, pas de compromis. «Les demi-mesures et les moyens termes ne sont pas notre fort» est-il précisé. Pour eux, «Contrairement à l'écologie superficielle ("l'environnementalisme") l'écologie radicale veut traiter les problèmes à la racine (du latin radicalis, relatif à la racine), dans leurs causes, et ne cherche pas à en atténuer les effets. Il ne s'agit pas, par exemple, de trouver le meilleur moyen de lutter contre les marées noires mais d'en finir avec des modes d'énergies nocifs pour la planète». Contrairement à sa Charte, l’homme n’a pas de place. On ne se préoccupe pas de lui. Seule la Terre compte. Voilà des idées qui ressemblent à celles d’une secte. D’ailleurs, ils ont leur référence… D’autres diront «leur gourou».

Mais pour eux, leurs opposants confondent «cohérence et fanatisme, dénoncent en tout écologiste éthique un "Khmer vert", un intégriste», ce qui est tout à fait exact.

- Le gourou est là!

«L'écologie profonde a été théorisée dès 1973 par le philosophe norvégien Arne Naess» voilà qui est intéressant…. Et résumé en 8 points… Mais déjà, une mesure radicale: «Un objectif emblématique: abolir la chasse». Et toute une diatribe obsessionnelle contre chasse et chasseurs.

Ils veulent aussi «Une nouvelle économie» car, «l'économisme, c'est-à-dire la religion ou le dogme du tout-économique, dirige actuellement le monde». Ils ne sont pas seul sur ce marché du changement….

Mais nous arrivons à l’essentiel déjà développé par Malthus: La démographie mondiale. Ils précisent que: «Parmi les innombrables problèmes qu'une république écologique devrait tenter de résoudre, quelques-uns ont une importance emblématique. L'explosion démographique est la grande responsable des risques actuels, dans la mesure où elle les aggrave et les multiplie tous. Les primes à la natalité sont une aberration….». Et la suite est le dérapage traditionnel de l’écologie estimant que nous sommes trop nombreux sur terre…. On commence par éliminer qui?

Et encore….. «En France les "exploitants agricoles" subventionnés des Alpes et de Pyrénées ne supportent pas la présence de quelques loups et ours, malgré l'octroi d'aides financières substantielles en compensation». En voilà qui ne se sont pas rendu compte que les primes n’étaient pas réservées aux alpins et pyrénéens. Et si on parlait des associations écologistes largement subventionnées pour ne rien faire?

Et cette association se pose une question intéressante: «Peut-on moralement admettre que la terre devienne une vaste mégalopole surpeuplée, polluée, ravagée?» Tout le monde s’accorde pour dire non. Mais comme toujours, aucune solution n’est proposée. Peut-être est-ce la destruction de quelques humains par guerre, maladie, famine…??? Par contre, les «arriérés» des vallées pyrénéennes essaient de trouver des solutions pour la bonne gestion du foncier. Mais cette association n’est sans doute pas au courant… enfermée dans son idéologie.

Et ils poursuivent… «Qualité ici ne saurait rimer avec quantité». Nous sommes bien d’accord. C’est d’ailleurs ce que font ces bergers «arriérés» des Pyrénées. Et le comble: «Nous voulons des hommes plus heureux, donc moins nombreux». En voilà qui veulent le bonheur de leurs semblables mais sans leur demander leur avis. Normal, on ne demande pas l’avis à des arriérés. Seule l’élite peut décider et peut avoir des idées. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’ont été introduits les ours dans les Pyrénées.
Voilà une idéologie politique de la décision de l’élite qui rappelle curieusement une idéologie des plus répugnantes des années 1930-1940…45. Mais c’est sans doute une erreur que de penser à cela. C’est du moins ce qu’on nous dira…

Nous nous arrêterons ici dans notre analyse. Nous comprenons clairement que l’écologie défendue par une très grande majorité de pyrénéens et de français n’a strictement rien à voir avec celle présentée par ce type d’association qui constitue néanmoins un groupe de pression extrémiste organisé et particulièrement haineux à l’égard des personnes et des groupes sociaux dont il faut se méfier sur le plan des idées… Puisque sur le terrain ils ne font rien.

Nous retrouvons cette haine et mépris dans un article de Gérard Charollois: «Eduquer les nuisibles»

Louis Dollo, le 16 février 2013