Tout ce qui n'est pas dans la ligne de pensée écolo est anti-nature

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Cet article d’Agora Vox en faveur du loup est dans la droite ligne de la propagande de l’écologie profonde : anonymat, amalgame, références orientées et approximatives, critiques odieuses des éleveurs et bergers, volonté d'imposer une pensée unique sans aucun sousci de la vérité. De tels propos relèvent à la fois de la provocation et de l’insulte d’une profession confrontée à une véritable destruction par des idéologues sans aucune compétence.

La spécificité des militants écologistes et de certaines associations, notamment de défense des animaux comme l’ours et le loup, est de croire qu’ils détiennent la vérité et la science. Toute la vérité. Ils sont tous des spécialistes en zootechnique et en élevage. Ils donnent des conseils et critiques tout ce qui peut être fait différemment d‘eux. Même en matière d’élevage…. Y aka… Et tous ceux qui ne font pas comme ils ont imaginé ne sont que des imbéciles (c’est le terme le plus correct employé).

En fait, et comme le fait l’auteur du torchon ci-dessous, il est facile de lancer des slogans et des quantités d’âneries, mensonges, amalgames, etc…. avec un pseudo, jamais sous son nom clairement identifié. Une méthode qui en dit long sur le courage de ces personnages, gourous de l’écologie sectaire.

La démarche consiste également à faire croire que tous ceux qui ne partagent pas leurs idées ou, plus précisément, leur idéologie, sont des anti-nature ou, au mieux, n’aime pas la nature. La majorité de ces prêtres de l’écologie ne vivent pas dans la nature et de la nature mais ils exigent des autres de suivre leurs préceptes. Dictateurs de la pensée unique ils usent de pressions morales et intellectuelles, parfois physiques et judiciaires pour s’imposer.

L'écologie est elle une idéologie de la pensée unique?

Pour le courageux auteur anonyme de cet article les «journalistes font dans la facilité». En fait ils font de l’information du public à partir de ce qu’ils ont. Mais des informations déplaisent aux gens qui se comportent en dictateurs. «Un simple fait divers banal sera exploité et grossièrement exagéré pour en faire un gros titre spectaculaire, le dernier exemple en date étant: "Un étudiant pris en chasse par un loup en Valais"». Ainsi donc il est banal d’être pris en chasse par un loup ? Bientôt il sera expliqué que cet étudiant est psychologiquement instable afin de donner raison à la bête. Même chose lorsqu’un berger risque sa vie…. Sauf que là, tous les cas sont connus mais tous les cas ne passent pas dans la presse. Ce qui fait dire aux gens responsable que notre journaliste amateur anonyme n’est qu’un bouffon.

Selon Polivier «on parle des dégâts du loup, sa place dans nos paysages, puis on va prendre le témoignage d’un éleveur, berger, ou le récurrent Christian Estrosi, maire de Nice qui est un anti-loup notoire». Doit-on croire que pour ce personnage obscur, il n’existe pas de dégâts et que la parole des bergers ne vaut rien ? Quant à Christian Estrosi, son problème est peut-être de savoir à quel genre de mafia il a affaire? Parce que le loup n’est pas arrivé comme on nous l’a expliqué….. C’est sans doute aussi la raison pour laquelle la place du loup importé, et sans doute hybride, voit sa place remise en cause régulièrement. Quant aux sondages bidons, il ne sont fait que pour manipuler les esprits et donner l’illusion d’une acceptation d’une grande mascarade mises en place en 1992…. Mais tout a une fin.

L’amalgame est une règle. Le bouffon explique que «les dégâts des chiens errants sont bien plus nombreux». Problème : il ne fournit aucune référence sauf un article récent de «Pyrénées Presse» d’un acte isolé dans le Pays Basque. Quelle relation????
Et le mensonge fait partie de la panoplie… «Les moyens de protection qui sont encore rarement mis en place par ces éleveurs toujours premiers à exiger la mort du loup» Alors que nous savons que l’essentiels des prédations se font sur troupeaux protégés et que les protections sont inefficaces. Puis vient la diatribe traditionnelle contre l’élevage et la filière ovine avec un lien vers la Buvette des alpages, le site référent de la haine des éleveurs. Pas très sérieux…

Le reste des élucubrations est du même jus. Et il faudrait que «les journalistes arrêtent de prendre le parti des politiques qui ne font que suivre les directives de quelques éleveurs haineux». En fait, ces propos ne sont qu’une médiocre tentative de critique de la presse qui depuis quelques années n’adhère plus aux thèses de certaines associations qui ont fait du loup (voir aussi de l’ours) leur fonds de commerce pour percevoir des aides en tout genre.

Le problème aujourd’hui serait de dire enfin la vérité, ne plus rien cacher et couper le robinet des subventions à toutes ces associations inutiles qui justifient leur existence en entretenant le conflit permanent.

Louis Dollo, le 20 avril 2015

PS: Agora Vox trie ses rédacteurs en fonction de leurs idées. aucune chance que ce contre-article ne passe. Sauf erreur de notre part, il semble qu'Agora-Vox applique les principes de la pensée unique. C'est manifestement ce qui s'est passé pour Ouragan.

- Les journalistes n’aiment pas la nature

A force de chercher le scoop à tout prix, bon nombre de journalistes font dans la facilité. Et dans ce registre, quoi de mieux que le grand méchant loup?

Cherchant le sensationnel à tout prix, les animaux continuent de fasciner et de jeter l’effroi. Il est donc aisé de les utiliser pour faire les gros titres, et certains journaux ne s’en privent pas. Hélas, c’est bien souvent en dépit de la réalité, car bien souvent, un simple fait divers banal sera exploité et grossièrement exagéré pour en faire un gros titre spectaculaire, le dernier exemple en date étant: "Un étudiant pris en chasse par un loup en Valais".

Sauf qu’en lisant l’article, on réalise que le loup se trouvait... De l’autre côté du versant, à plusieurs kilomètres. Bien que l’étudiant ait pu effectivement être surpris voir effrayé de cette aventure, rien ne justifie un titre aussi racoleur, qui donne l’impression que le loup ait vraiment attaqué l’étudiant alors qu’il n’en ait rien.

Hélas, ces titres sont légions, surtout lors d’attaques de loups sur les troupeaux: "Attaque de loups dans le Mercantour: un berger en réchappe in extremis"

En lisant l’article, on réalise que ce sont les moutons fuyant qui ont failli tuer le berger, et non le loup...

Mais en dehors des titres racoleurs, il y a aussi le contenu, quasiment toujours identiques: on parle des dégâts du loup, sa place dans nos paysages, puis on va prendre le témoignage d’un éleveur, berger, ou le récurrent Christian Estrosi, maire de Nice qui est un anti-loup notoire. Jamais, ou très rarement, d’autres sons de cloche, de quoi donner l’impression que tout le monde veut la mort du loup ou au moins, sa limitation, et que sa place est remise en question à chacune de ses attaques. Sauf qu’il n’en est rien vu que 80% des français y sont favorables.

Quant aux arguments en faveur du loup, on n’en trouve pas la moindre trace dans ces articles à charge qui oublient systématiquement de mentionner que les dégâts des chiens errants sont bien plus nombreux, mais pas indemnisés... Que le loup régule sangliers et cerfs bien mieux que tout les chasseurs réunis, qu’il joue son rôle en supprimant les individus les plus faibles, ce qui redonne un peu de sens à la biodiversité et aux écosystèmes dans les forêts françaises qui n’ont plus de prédateurs depuis fort longtemps, créant de nombreux problèmes, notamment la prolifération de "nuisibles" et autres animaux provoquant des dégâts aux cultures ou aux paysages.

Et quid des moyens de protection qui sont encore rarement mis en place par ces éleveurs toujours premiers à exiger la mort du loup. Rappelons à ce sujet que l’indemnisation est systématique du moment que le loup soit imputé à l’attaque, même si aucun moyen de protection n’existe, et même si l’éleveur a subit plusieurs attaques sans prendre aucune mesure malgré ses indemnisations. En Allemagne, l’indemnisation est systématique à la première attaque, mais si, à la seconde, aucun moyen de protection n’a été mis en place, il n y aura plus d’indemnisation.

En France, nous continuons de mettre sur le dos du loup tout les problèmes de la filière ovine, comme si sa survie en dépendait alors qu’elle sous perfusion avant même le retour du loup. On continue à promouvoir la filière ovine et à vanter ses bienfaits alors que l’élevage nuit à la biodiversité et n’est plus rentable.

Pourquoi continuer à tirer sur le loup et à protéger un secteur moribond? Pourquoi vouloir absolument maintenir ce secteur à flot alors que tout indique sa régression? Pourquoi ne pas redéfinir ce modèle obsolète? Pourquoi ne pas avoir réfléchi à ces questions bien avant la situation actuelle, qui ne cesse d’empirer?

Tout simplement car en réalité, nous n’aimons pas le changement, nous ne voulons pas remettre en question nos vies. Les politiques n’ont jamais amené une quelconque évolution dans la société, et ce dossier le prouve une fois de plus: il ne faut pas compter sur eux pour un éventuel changement.

Quant aux éleveurs, exerçant leur métier, on peut comprendre leur réticence à changer leur modèle. Mais il n’est pas acceptable qu’ils s’en prennent ainsi au loup, à un facteur n’ayant qu’un faible impact sur leur activité.

Et il n’est pas normal, pour leur métier et leur honneur, qu’ils se réfugient derrière les politiques sans vouloir remettre en question leurs pratiques, sans même vouloir dialoguer avec les pro-loups qui pourtant ont toujours fait des concessions et donné des conseils et des arguments construits.

Il serait donc temps que les journalistes arrêtent de prendre le parti des politiques qui ne font que suivre les directives de quelques éleveurs haineux qui n’ont d’autres solutions que de tuer tout les loups existants. Que les journalistes fassent ce qu’exige leur métier, c’est à dire, des investigations de fond, objectifs, prenant en compte toutes les opinions et n’y mettent pas leur opinion personnelle.

Auteur: Polivier
Source: AgoraVox du dimanche 19 avril 2015