Somport: pour ou contre, un débat aujourd'hui dépassé

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Il existe de nombreux avis concernant à la fois le percement du tunnel du Somport, l’aménagement de la route d’Oloron à l’entrée du tunnel et la réouverture de la ligne de chemin de fer de Pau à Canfranc.
Ces avis mettent curieusement en évidence les incohérences de scientifiques divers qui prennent fait et cause pour l’une ou l’autre des parties. Disons que c’est souvent l’occasion de se montrer à défaut d’exister. Nous y trouvons également des suggestions de solution dont nous pouvons penser qu’elles sont le résultat d’un délire collectif: supprimer les bergers et les cabanes de berger pour laisser la place à l’ours par exemple.

Tout ceci ne laisse guère la place à la crédibilisation d’un mouvement qui aurait pu être positif pour la vallée.

- Avertissement aux lecteurs

La base de cette page a été réalisée fin 2000 à partir de propos recopiés sur les sites mentionnés. Depuis, de nombreux changements sont intervenus tel que la fermeture programmée de la "Goutte d'eau" pour non-paiement de loyer, ARTUS transformé en FERUS et la démobilisation totale de tous les acteurs de l'époque face à un échec sans précédent de leurs actions manifestement peu crédibles et sans beaucoup d'appuis locaux.
Souhaitons que cette exemple d'échec serve les autres causes à défendre tel que le refus de la TCP dans les Hautes-Pyrénées ou la THT dans les Pyrénées-Orientales. Les actions et revendications des populations locales sont légitimes, même soutenues par des personnes de l'extérieur si cela est souhaité. Les actions d'écologistes parachutés, résidents occasionnels des vallées, n'ont aucune l'agitimité surtout si elles ne sont pas appuyées par la population locale. Aux habitants des vallées de s'autodéterminer quant à leur avenir.

Fait le 29 août 2004

- Informations trouvées sur le site de l’association «Artus»

Observations sur ce site Web

- Manifestations

Le Somport, de date en date

Ndr: le site Web oubli de mentionner, dans la chronologie, l'enquête publique et le rapport de la commission d'enquête publique déposée le 16 décembre 1990. Cette enquête s'est déroulée durant 6 semaines. Toutes personnes pouvaient y déposer ses observations. On notera qu'il aura fallu attendre 4 ans et le début des travaux pour que les manifestations débutent... un peu tardivement.

- Le tunnel du Somport

Les experts ont mis en évidence que la construction du tunnel (du Somport) n'a pas de lien direct avec la survie de l'ours. "Petite phrase, extraite d'un communiqué de presse commun de Bernard Bosson (ministre de l'Equipement) et Michel Barnier (ministre de l'Environnement), daté du 21 avril dernier. Petite phrase, mais gros effet, puisque dès le lendemain La Dépêche du Midi titrait à sa Une: "Le verdict sans appel des experts: il n'y aura plus d'ours dans les Pyrénées"... Dans le corps de l'article consacré au soi disant verdict des experts, La Dépêche révélait: "Alors que le gouvernement relançait, hier, la construction du tunnel du Somport travaux que les écologistes avaient fait interrompre parce qu'ils pouvaient justement menacer la survie des ours, on apprenait la publication prochaine d'un rapport d'experts.

Les deux plus grands spécialistes des ours, un Américain, M. Servheen, et un Croate, M. Hubert (sic), concluent, dans ce rapport, que l'ours pyrénéen est condamné à court terme. "Que l'on construise le tunnel ou pas." Heureuse coïncidence, pour les bâtisseurs de route expresse et de tunnel en vallée d'Aspe, au coeur du refuge des derniers ours bruns de France. Démenti Premier hic, cependant, dans ce scénario catastrophe bien huilé: aussitôt averti par son assistante canadienne, Christopher Servheen, l'un des deux experts cités, démentait catégoriquement l'interprétation de son rapport faite par le ministère de l'Environnement et la presse.

Sur les ondes de Radio France Pau-Béarn, il expliquait ainsi par deux fois (éditions de 18 h le vendredi 30 avril et de 8 h le samedi 1er mai): "Nous n'avons jamais dit que la route n'aurait aucun effet sur les ours; nous avons dit exactement le contraire. {...) Le développement futur de la route va fragmenter la population {d'ours) dans les Pyrénées et réduire encore ses chances de survie". Réaction logique, si l'on se donne la peine de lire la véritable expertise de Christopher Servheen (de l'Université du Montana aux Etats-Unis et coprésident du groupe ours de Union internationale pour la conservation de la nature ONU) et de Djuro Huber (Université de Zagreb) intitulée "Rapport sur les conséquences sur les populations d'ours bruns du réaménagement routier dans la vallée d'Aspe" et communiquée au ministère de l'Environnement dès le 10 février 1993. En 11 pages, les deux experts affirment, entre autres, qu'il est évident que l'aménagement de la route existante va considérablement accroître les risques encourus par les ours lors des déplacements à travers la vallée et pourrait augmenter la mortalité ainsi que l'abandon de territoire, menaçant d'extinction la population locale d'ours bruns" (p. 4).

Avertissement.
Déjà, le 30 juin 1992, une étude d'impact signée par l'ingénieur Philippe Ballon (Centre national du machinisme agricole, du génie rural des eaux et forêts CEMAGREF) concluait: "Le réaménagement de la RN 134 en Haute vallée d'Aspe est susceptible d'avoir des conséquences irrémédiables sur la seule population relictuelle d'ours de notre territoire." Sur ce sujet crucial, les deux spécialistes américain et croate n'hésitent pas à avertir une nouvelle fois et avec insistance les pouvoirs publics que "tout aménagement de la route qui l'élargira, augmentera la vitesse des véhicules et leur nombre, diminuera la possibilité pour les ours de traverser cette route. Cela augmentera le compartimentage de l'habitat, dérangera les habitudes de déplacement, augmentera la mortalité et accélérera la disparition des ours bruns dans les Pyrénées occidentales" (p. 5). Mais le rapport de Christopher Servheen et Djuro Huber ne se contente pas de tirer le signal d'alarme à propos du réaménagement prévu de la RN 134 en vallée d'Aspe. Il propose, une fois de plus, une véritable "gestion de l'habitat" des ours pyrénéens "afin de rendre possible (leur) survie". Ainsi, selon les deux experts mandatés par le ministère de l'Environnement, "il ne faudrait plus construire de nouvelles routes, il faudrait fermer pour de bon aux véhicules motorisés les routes existant déjà et ne reliant pas d'agglomérations permanentes. [...]
"[...] Il serait nécessaire d'abandonner les maisons isolées et autres structures semblables (cabanes de bergers), et de les supprimer des habitats de l'ours. Il est aussi fortement recommandé de réduire au minimum les perturbations momentanées causées par la chasse, l'écobuage, les chiens errants, les randonneurs, etc." De cet ensemble très complet de recommandations dont l'application immédiate pourrait encore sauver l'ours des Pyrénées, II ne reste curieusement nulle trace dans le communiqué ministériel dont le message pessimiste fut amplifié par la presse régionale (La Dépêche du Midi, La République des Pyrénées...) et nationale (Le Monde du 28 avril). Procédé inqualifiable On comprend dès lors les réactions exaspérées des scientifiques français devant la persévérance de l'Etat à vendre la peau de l'ours des Pyrénées. Claude Dendaletche, professeur à l'université de Pau et président du comité scientifique du parc national des Pyrénées, parle de "matraquage" et de "terrorisme intellectuel" à propos de la thèse largement diffusée de l'incapacité soudaine de la population des ours pyrénéens à se reproduire. Quant à François Ramade, professeur d'écologie et de biologie à l'université de Paris-Sud et président de la Société nationale de protection de la nature (SNPN), il considère que le travestissement du rapport Servheen Huber par le ministère de l'Environnement est "inqualifiable". Ces scientifiques et de nombreux protecteurs de la nature constatent aujourd'hui avec amertume que l'on a vendu la peau de l'ours, mais sont bien

Ndr les propos excessifs et extrémistes tenus sur ce site (caractères gras) n'incite guère au dialogue et au travail serein. L'intolérance conduit aux débordements et au discrédit de l'action. On comprend, avec ce type de propos, que l'ambiance soit assez malsaine.

- Nullité du dossier d'enquête

C'est dit: les "experts", ou "commissaires enquêteurs" (Françoise Dissard, Solange Bourgade et Pierre Blondel) se sont prononcés, le 7 juillet, en faveur d'une nouvelle déclaration d'utilité publique des travaux du tunnel du Somport et de l'aménagement de la RN 134 en vallée d'Aspe. Le sort de toute une vallée et de sa faune unique en Europe se joue donc sur la foi d'un dossier d'enquête rondement mené (relance de l'enquête publique annoncée le 21 avril par MM). Barnier et Bosson, ministres de l'Environnement et de l'Equipement). Aussi, le texte reprend purement et simplement des fragments entiers de la précédente étude d'impact, qui avait pourtant été jugée tellement insuffisante par le Tribunal administratif de Pau qui annulait en conséquence, le 2 décembre 1992, la première déclaration d'utilité publique.

Deux scientifiques, experts auprès du Comité des habitants de la vallée d'Aspe, se sont donc penché sur le nouveau texte et ont rédigé un contre-rapport très instructif (adressé au Conseil d'Etat le 30 août) dont la conclusion est claire et nette: "Malgré l'apparence volumineuse du dossier d'enquête, information communiquée ne permet pas d'apprécier tant la réalité du projet d'aménagement que ses incidences à fa fois sur fa population et sur le milieu naturel." En cinq points, les lacunes inadmissibles du dossier sont systématiquement relevées et commentées.

1 - Le tracé routier n'est pas défini: "aucun tracé autoroutier Pau-Oloron n'est précisé; aucun tracé Oloron-Escot (entrée de la vallée d'Aspe) n'est défini; aucune déviation des villages en amont de Sarrance n'est cartographiée (notamment Bedous, Etsaut, Urdos); aucun tracé n'est défini dans la plaine de Bedous; Aucun tracé ne figure pour la partie du Pont de Lescun aux Forges d'Abel, soit sur les 16 derniers kilomètres qui mènent à l'emplacement du projet du tunnel; de plus (Ndr: c'est un comble!), d'Urdos aux Forges d'Abel, le dossier d'enquête précise qu'il y a eu étude préliminaire pour une large chaussée de 13,5 mètres qui aurait un très fort impact paysager, mais que cette étude n'est pas communiquée pour l'enquête"...

2 - Aucune étude d'une solution alternative de transport par rail pour le trafic de transit international ne figure au dossier d'enquête.

3 - De très grandes inconnues techniques demeurent notamment sur tous les aspects géotechniques "en particulier dans la portion Ponsuzon-Bedous {...} et dans toute la haute vallée, au-dessus du Pont d'Esquit jusqu'aux Forges d'Alsel".

Ndr: il a été strictement retranscrit le contenu de la page du site indiqué. On peut voir que son rédacteur réécrit les noms de lieu. Il y a là une évidence par laquelle l'auteur n'a sans doute jamais mis les pieds dans la vallée ou qu'il ne sait pas très bien observer les panneaux indicateurs et encore moins lire une carte. Nous pouvons donc douter du sérieux de ces meneurs de manifestations.

4 - Sur 193 espèces potentielles de vertébrés (inventaire de la vallée d'Ossau), l'inventaire de la vallée d'Aspe ne fait état actuellement que de 111 espèces (soit 57% de la diversité potentielle). Pour l'ensemble du dossier, l'expert relève d'ailleurs que "l'utilisation fréquente de raisonnement par analogie avec les observations faites en vallée d'Ossau laisse une impression de malaise: pourquoi a-t- on pris, en vallée d'Ossau, le temps de faire des inventaires faune-flore alors que pour un projet d'axe européen de dimension internationale en vallée d'Aspe on se contenterait d'estimations et de lacunes scientifiques aussi importantes?".

5 - Les estimations de trafic sont curieusement établies. Ainsi, le dossier d'enquête affirme: "il n'y a pas à attendre du seul programme Pau-Somport d'impact vraiment significatif sur le niveau de circulation de la RN 134 et son environnement". Or, selon une estimation à 20 ans établie par le CETE-Equipement pour la précédente enquête publique, le trafic de camions devait s'envisager à plus de 1.000 par jour en moyenne annuelle. De même, à partir du taux d'accroissement retenu par le CETE (5,7% par an), le Somport devrait drainer, d'ici à 20 ans, 1 1.000 véhicules par jour en moyenne annuelle et, en été, "un trafic digne d'une belle autoroute"...

Ndr: On peut parfois s'interroger sur le bien fondé de ces actions en nullité. Cette procédure n'a eu pour effet que de retarder les travaux et entretenir un climat déplorable dans la vallée. Néanmoins, la seconde enquête, plus précise et effectivement apparemment plus sérieuse, apport des éléments complémentaires. Toutefois, il ne semble pas qu'il ait été tenu compte des avis et conclusions de l'enquête pas plus que de celles des experts. L'action, revendicative a-t-elle été bien menée? Il est parfois préférable d'avoir un mauvais accord qu'un bon procès.

- Informations trouvées sur le site de la "Goutte d'eau"

Observations sur ce site Web Non à la mise à mort de la "Goutte d'eau"

"Un nouveau crime se prépare en vallée d'Aspe, lié à celui, bien plus vaste, d'y faire passer un grand axe routier transpyrénéen dont le fameux tunnel du Somport serait le maillon central.

"Ce nouveau crime annoncé en octobre 95, concerne le refuge alternatif "la Goutte d'eau" où est née et à grandi la résistance au tunnel et à l'axe E7. Il est voulu par la majorité des élus locaux, favorable au projet routier et viscéralement anti-écolos.

"En effet, la SNCF qui louait la gare désaffectée de Cette-Eygun à l'association le Goutte d'eau depuis l'automne 1984 a décidé en juin 95 de vendre ce bâtiment, ce qui à permis à la communauté des communes de la vallée d'Aspe de faire jouer son droit de préemption et de signer avec le propriétaire une promesse de vente de la gare "libérée de ses occupants."

"Après deux années de bataille juridique, qui ont permis à l'association de rester dans les lieux et de continuer son travail d'accueil, d'animation et de revitalisation du vallon, on s'achemine vers une expulsion "manu-militari" puisque le tribunal Administratif de Pau devrait en toute logique juridique, l'ordonner dans une audience publique qui aura probablement lieu avant l'été 98.

"Bien entendu, les Indiens de la Goutte d'eau refusent catégoriquement de quitter les lieux, et de se retrouver ainsi jeté à la rue, spoliés du fruit de 14 années de travail et d'une place stratégique et symbolique pour la poursuite de la lutte contre l'axe E7. Ils dénoncent chez les élus locaux, un sombre désir de vengeance après la dure bataille du tunnel du Somport, mêlée à une inquiétante xénophobie, et revendique haut et fort le droit de garder cette maison d'amour, de lutte et de liberté, et même plus, de construire tout autour de l'auberge un petit village écolo-libertaire.

"Déjà deux jolies cabanes ont été construites au bord du gave d'Aspe tandis qu'une maison en bois, sur pilotis, est en cours d'édification. Un grand champs d'un hectare 1/2, abandonné depuis 25 ans, a été défriché pour accueillir quatre poneys, des poules et des canards. Quatre jardins biologiques atteignent désormais 1.000m2.

"L'aire naturelle de camping a été agrandie, une aire de jeux pour les enfants a poussé à coté de la maison et un magnifique sentier botanique où 80 espèces végétales ont été répertoriées le long du gave.

"Tout cela a été réalisé au fil des années (depuis 1984), par les très nombreuses personnes qui à un moment de leur vie sont venues travailler à la goutte d'eau pour participer à cette belle expérience alternative comme le font aujourd'hui les dix permanents de l'association qui comptent bien ne pas s'arrêter en si bon chemin puisqu'ils projettent d'équiper le futur village en énergies renouvelables.

"Il serait donc triste et grave de laisser ce lieu de vie hors-normes et en perpétuel bouillonnement créatif se faire éliminer par la justice française pour permettre aux élus locaux d'y faire un ridicule musée des technologies routières et ferroviaires.

"Pour sauver la Goutte d'eau il faut donc y venir pendant tout l'été et tout l'automne afin d'empêcher expulsion manu-militari.

"Et pour montrer au pouvoir que nous n'abandonnerons jamais cet endroit, un festival-manif aura lieu les 11, 12, 13, 14 juillet 98 où alterneront débats sur l'écologie militante, travaux d'embellissement et d'agrandissement, randonnées en montagne et concerts sous les étoiles.

Eric Pettetin - Avril 98

Ndr: La presse locale a également fait état en son temps d'arriérés de loyers impayés à la SNCF. Nous n'avons pu vérifier. Nous nous en tiendrons donc au fait qu'au 25 octobre 2001 les Indiens sont toujours en place. Je doute que ce lieu soit d'un apport économique intéressant pour la vallée. Il reste néanmoins un lieu de rendez-vous international original qui ne semble pas faire l'unanimité dans la vallée (c'est le moins qu'on puisse dire). Voir note ci-dessous

- Tous à La Goutte. No Passaran

La Goutte d'eau est une association régie sous la loi 1901 qui gère le refuge alternatif situé dans la vieille gare de Lescun-Cette-Eygun au Nord de la RN 134 et du Gave d'Aspe.

- Hébergement Gîte (ouvert toute l'année)

Capacité d'accueil: trente places. - Ce refuge comporte trois dortoirs et deux chambres, une cuisine équipée, complexe sanitaire, bar musical.
Participation: 35 Frs la nuit.

- Hébergement Camping (ouvert toute l'année)

Capacité d'accueil: 500 places. - L'aire de camping court le long du gave d'Aspe.
Cuisine équipée, complexe sanitaire, bar musical.
Participation: 10 Frs la nuit.

- Réservation

Par courrier : La goutte d'eau. - Cette-Eygun - 64 490 Bedous - France
Par téléphone: (0)5 59 34 78 83 / (0)5 59 34 53 17

- Informations trouvées sur le site de Cyberalps

Mont Blanc - Maurienne - Vallée d'Aspe
3 Vallées - 2 Massifs - 1 Lutte
Février/Mars 2001

Nous pouvons y lire:

Vallée d'Aspe

Ndr: la déviation de Bedous reste à faire (2004) alors qu'à Sarrance et Etsaut elle est faite depuis un certain temps. La réouverture de la ligne est régulièrement à l'honneur à l'occasion d'élections mais sa réalisation nécessiterait:

1/ la révision du profil routier pour refaire les ponts détruits pour l'actuelle route
2/ une remise en cause du tunnel routier pour lequel le tunnel ferroviaire sert de galerie de secours.

Quant au cahier des charges de la route de la vallée d'Aspe et des modifications, il date des années 80.

- Informations diverses

- En guise de conclusion?

Une étude qui se veut sérieuse, (1) conclue en ces termes avant 1999:

Quoi qu'il en soit aujourd'hui, le tunnel du Somport est en cours de construction bien que de nombreux problèmes et questions restent posés:

Ndr: On voit ici très nettement une volonté de désinformation comme ce fut le cas dans de nombreuses déclarations concernant ce sujet. En effet, il n'a jamais été question de faire une autoroute en vallée d'Aspe pour l'accès au tunnel routier. Il suffit de voir à cet égard les rapports de la commission d'enquête et encore mieux de se rendre sur place. La seule autoroute envisagée se situe en plaine entre Pau et Oloron soit assez loin de la vallée et des montagnes contrairement à la voie autoroutière Lourdes - Argelès-Gazost ouverte à la circulation en 2004, les portions de voie autoroutière entre Foix et Ax-les-Thermes dans la vallée de l'Ariège, le projet du même style pour accéder au Val de Aran (en cours de finition en 2004) ou celui de Tarbes à Lourdes qui ne font l'objet d'aucune manifestation de l'ordre de celles de la vallée d'Aspe. Quant aux retards de réalisation, ils sont en grande partie dus aux actions des associations dites "de protection de la nature" par des comportements originaux tel que l'acquisition de terrains en bordure de route par des SCI internationales, ce qui entraine des délais et des frais supplémentaires (la rumeur dit que Dominique Voynet serait actionnaire dnas ces SCI).
Une chose est aujourd'hui certaine: en 2004, le tunnel fonctionne... ce qui peut nous faire réfléchir sur les soi-disant avis experts.

Ndr du 7 juin 2007: depuis, le tunnel et la route sont ouverts aux matières dangereuses. Des accidents sont régulièrement à déplorer avec des camions sur la route. Il n'y a toujours pas d'autoroute (pas même Pau-Oloron) et des aménagements de déviations des villages se font à un rythme d'une lenteur impressionnante.

(1) Ce lien, comme beaucoup d'autres de soi-disant défenseurs de la vallée, a disparu. Le rapport "expert" ne peut donc pas être lu intégralement. Pas grave! son sérieux était à la hauteur de la conclusion reproduite ci-dessous, c'est à dire une suite d'incohérences et de mensonges. Tous les conflits sont nés de ce type de relations tout comme pour l'ours, le loup et bientôt les vautours. Il serait tellement plus clair de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité pour pouvoir apprécier, étudier, analyser la situation afin de trouver des solutions sérieuses et cohérentes loin de toute idéologie à caractère politico-sectaire à laquelle nous habituent un peu trop de nombreuses associations dites "de protection de l'environnement"
Louis Dollo, le 7 juin 2007

- Réouverture de la ligne de Canfranc?

Un site personnel reprend un article du Monde du 11 mai 2000

L'Aquitaine crédite la ligne Pau-Canfranc d'une enveloppe budgétaire

Alors que les écologistes continuent à se mobiliser contre la mise en circulation du tunnel routier du Somport, le conseil régional a inscrit au contrat de plan la réfection de la liaison ferrée entre les Pyrénées-Atlantiques et l'Aragon, en Espagne.....

- Le tunnel de l'absurde?

Le tunnel de l'absurde: un ouvrage traitant de labsurdité de cette réalisation selon l'auteur.

- Observations sur le site Web d'ARTUS

Le site d'ARTUS a disparu début 2004 (ce qui explique les liens morts) au profit du site de FERUS. Il n'avait pas été mis à jour depuis 1994... chacun appréciera.

Sur le rôle stupéfiant d'ARTUS et de Gilbert Simon dans les Pyrénées, un ouvrage de référence est sorti début 2012 sous le titre: "La réintroduction de l'ours de David Chétrit. La manipulation et mensonges ont également existé autour de tout ce qui concerne la vallée: tunnel et route

- A propos du site Web de "La Goutte d'eau"

Ces informations étaient présentes en 2001 sur le site Web de "La Goutte d'eau".
Ce site est aujourd'hui fermé (août 2004) tout comme l'association qui serait, selon la presse locale, en voie de liquidation. Suite à un accord avec RFF (Réseau Féré de France) en 1999, l'association avait été maintenue dans les lieux. Le départ d'Eric Petetin, figure amblématique de la lutte contre le tunnel dans la vallée, et le désintéret des acteurs pour cette lutte sans avenir, a entrainer de nouvelles difficultés de paiement de loyer. RFF aurait obtenu début 2004 un arrêté d'expulsion de l'association. A suivre...

Aout 2004