Sur la liste de dialogue Natur
Naute, le 10 décembre 2009, Marie, une listaire, passe
se message :
Après
la réactivité sur la question des algues vertes, je
me permets aujourd'hui de vous faire partager une vidéo que
j'ai réalisée dernièrement : http://www.youtube.com/watch?v=bSbiK6vXk1g
Actuellement
étudiante en licence de biologie, j'ai eu pour exercice de
réaliser un dossier sur la pollution des sols et de l'eau.
Puis de synthétiser
ce dossier en une vidéo visant à sensibiliser mes collègues
et enseignants aux dangers inhérents à la pollution
des sols (nitrites, algues vertes, etc.), dans le cadre du sommet
de Copenhague.
Etant donné
que vous êtes tous et toutes des spécialistes de la question,
j'aimerais beaucoup vous la faire partager, puis rebondir sur vos
critiques, avis et remarques pour pouvoir l'améliorer et la
présenter ensuite début 2010 dans le cadre d'une journée
de sensibilisation de mon Université.
Il n'en résulte
aucune réaction, aucun échange. Pourquoi ?
Il existe des sujets
qui excitent les passions en fonction de la " promotion "
que peuvent en faire les associations naturalistes. Passion exacerbée
le plus souvent par des slogans très approximatifs par rapport
à l'enjeu du sujet et souvent orientée en fonction des
intérêts financiers ou idéologiques des dites associations.
Actuellement, la
pollution des sols ne fait pas partie, au niveau national, des intérêts
des ONG. Probablement parce qu'aucune subventions n'est prévue
à cet effet. Et pourtant, cette pollution qui entraîne
celle des cours d'eau de toute nature avec des conséquences telle
que l'accroissement des algues vertes est bien à la base des
problèmes. Mais elle n'est pas à la base des intérêts
des ONG environnementalistes. Cette pollution ne constitue qu'un intérêt
secondaire qu'il convient de laisser courir pour maintenir un fond de
commerce juteux en termes de subventions et sponsoring d'entreprises
dont certaines paient leur tranquillité écologique.
Les organisations agricoles ne font partie de ceux qui paient cette
tranquillité. Nous dirons qu'ils sont insensibles au racket.
Louis
Dollo, le 26 décembre 2009