1999: Grande déprédation des Grands Carnivores sur le bétail en Europe

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Résumé d'un article: Grande déprédation des Grands Carnivores sur le bétail en Europe de P. Kaczensky, publié par l'UE

Résumé de l'article:
L'un des facteurs les plus importants qui influent négativement sur les attitudes du public envers l'ours brun (Ursus arcto s) et d'autres grands carnivores sont la déprédation du bétail.
Cela est particulièrement vrai en Norvège, où une petite population de 25 à 55 ours tue environ 2.000 moutons chaque année.
Dans d'autres pays européens, le rétablissement de Grands Carnivores est prévu ou en cours et comme en Norvège, des problèmes peuvent survenir.
Comme base pour la gestion future des grands carnivores en Europe, j'ai comparé la Déprédation chez 13 pays européens ayant un petit, moyen ou grand nombre d'ours, de lynx, et les populations de loup (Canis lupu s).
J'ai calculé les pertes annuelles moyennes par tête de bétail (ACLL) comme la perte annuelle moyenne de bétail divisée par la population prédatrice estimée dans la zone intéressée.
En Norvège, les taux de pertes de bétail causés par les ours, les lynx et des loups étaient parmi les plus hauts observés en Europe.
En supposant que les estimations de la population prédatrice sont correctes,
chaque ours tue une moyenne de 82 moutons chaque année,
chaque loup 41 et
chaque lynx 9.
Généralement, en Europe, le lynx était le prédateur le moins important pour le bétail.
Dans tous les quartiers sauf une (Montagnes Cantabriques, Espagne) les moutons et les chèvres étaient le bétail le plus souvent pris par les 3 grands carnivores.
Les niveaux de déprédation n'étaient pas liés à la taille de la population d'ours ni au nombre de moutons disponibles, mais à des différences dans les traditions d'élevage local.
La plupart des attaques semblaient avoir lieu la nuit et les moutons les plus exposés étaient à la lisière forestière.
Le niveau élevé de prédation en Norvège peut être expliqué par le grand nombre de moutons non surveillés qui restent jour et nuit près de la forêt.
Il n'y a pas d'exemple en Europe de l'élevage ovins étendu avec de faibles pertes et des populations d'ours et loups sur la même zone.
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