Statut des populations de loups dans les Alpes: distribution des meutes et tendances jusqu'en 2012

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Ce document en anglais a été établi à l’occasion du 7ème atelier du «groupe loup alpin» / «Wolf Alpine Group» qui s’est réuni à Jausiers (Alpes de Haute-Provence) les 19 et 20 mars 2013 sur le thème «Suivi du loup dans les Alpes - vers une approche unique». Il semble bien qu’il ne s’agisse ici que d’un gargarisme supplémentaire entre « spécialistes » idéologues liés à la LCIE qu’à un véritable colloque de chercheurs scientifiques.

Ce compte rendu établi en juin 2014 n’apporte rien de très nouveau. Les membres de ce groupe connus pour une de leur qualité majeure qui est de ne pas être indépendants et avoir une vision faussée par des objectifs militants, idéologiques ou politiques ne peuvent en aucune manière être pris au sérieux. Toutefois le sujet "Suivi du loup dans les Alpes - vers une approche unique" interpelle.

- Aucune coordination européenne d'évaluation des populations de loups

L’objectif est de tendre vers une approche unique du suivi du loup. Ceci veut dire que depuis au moins 20 ans il n’existe aucune approche commune. Chacun trafique dans son petit coin sans beaucoup se consulter et surtout en parlant dans le vide puisqu’ils ne parlent pas sur des bases identiques. Comme dans d’autres domaines au niveau national, nous constatons que ce petit milieu palabre pour ne rien dire et tourner en rond. Une manière originale de ne rien décider, laissé s’installer les meutes sans contrôle et surtout continuer à justifier le versement de subventions.

- On fabrique l'histoire autour d'un mensonge et... justifier des réunions inutiles

Comme toujours dans ce milieu, il est pris pour acquis que le loup est revenu naturellement. Jamais, en 20 ans, cette idée n’a été remise en cause. Il s’agit d’un postulat indiscutable mais jamais prouvé malgré de nombreuses interrogations laissées sans réponse. Partant de cette idée, tout est mis en œuvre, comme au début des années 1990, pour expliquer sans preuve le parcours des loups depuis les Apennins. Toujours la même histoire. Mais maintenant il y est mis une dose de génétique. On arrive à tout expliquer par la génétique. Quelle est la valeur de ces propos invérifiables avec des personnes qui disposent de tous les pouvoirs sans qu’il soit possible de faire une contre-enquête ou du moins avoir la possibilité de vérifier.

Cette situation peu claire ne fait que renforcer le doute. Il pourra toujours y avoir des colloques de scientifiques, qui ne sont en fait que des réunions de copains qui se congratulent entre eux, cela ne changera rien à la situation. L’adhésion populaire a peu de chance d’exister tant qu’une clarification sur l’arrivée du loup, dans les différentes régions de France (cela ne concerne pas que les Alpes), n’aura pas été établie, tous ces scientifiques perdent leur temps mais… pas leur argent.

- Le business écolo à l'échelle scientifico européenne

Tout ce petit monde qui gravite autour de la LCIE et Luigi Boitani et, par voie de conséquence, la convention de Berne et la commission Européenne ont tout intérêt à maintenir le trouble et les conflits et, surtout, de ne jamais les résoudre. Le contenu de ces réunion sont très creuses et ne font que répéter ce que tout le monde sait même à travers la presse généraliste française quant à la pression des grands carnivores sur les activités humaines, notamment l’élevage. Pas besoin d’être scientifique pour en arriver. 20 ans de répétition… Même technique que pour les tests de sélection de chiens de protection et même cinéma que pour la plate-forme européenne pour la coexistence afin de parvenir à justifier des financements LIFE pour satisfaire quelques lobbies de l’inutilité environnementales et arroser quelques associations qui se croient indispensables à la sauvegarde de la planète. LIFE project “Wolfalps”, LIFE Project “Slowolf”, LIFE "Ibriwolf"… voilà des sujets qui motivent des réunions qui font illusions…. Toujours en anglais pour tenir le "national" dans l’ignorance de ce qui se fait sur son dos.

En attendant de connaître sérieusement la distributions des meutes et le nombre de loups en France, le contribuable européen peut toujours payer, il y en a qui savent s’occuper de son argent pour s’assurer une carrière. Jusqu’à quand?

Wolf population status in the Alps : Pack distribution ans trends up to 2012 (pdf)

Louis Dollo, le 30 juillet 2014