Comment et pourquoi l’administration nie la présence de loups dès les premières attaques

Logo Facebook
Vous êtes ici : Accueil > Faune-Pyrenees > Loups > Etudes-Reflexions > Comment-Pourquoi-Administration-Nie-Presence-Loups-Premieres-Attaques

Il est classique que, lorsque les premières prédations apparaissent dans un département, l’ONCFS nie totalement que la mort d’un animal soit liée au loup (ou à l’ours dans d’autres circonstances).
A cela trois raisons:
L’incompétence et l’ignorance des personnels qui n’ont jamais réellement vu de loups et
de traces sur le terrain.
Une obstination maladive à vouloir des preuves autres qu’un animal mort
Une obsession parfois militante à laisser le temps au temps de s’installer des meutes de manière durable.

Ce qui s’est passé dans la Haute-Marne, mais aussi dans l’Aude, est tout à fait significatif de ce comportement irresponsable de la part des agents de l’ONCFS et non conforme au respect de l’article L 113-1 du Code Rural. Pour des agents particulièrement pourvu d’un zèle excessif dans d’autres circonstances, il y a matière à s’interroger sur l’honnêteté intellectuelle de certains d’entre eux.

En novembre 2013, à Vaux/Blaise en Haute Marne, un éleveur constate la mort, dans des circonstances inhabituelles, de deux veaux. Des traces sont relevées comme indiqué sur les photos. Mais, selon la DDT et l'ONCFS, la photo du pas ne suffit pas. Il manquerait "la distance entre les pieds et l'alignement des pas pour confirmer la présence du loup(ou loup non exclu)".

Face à ce comportement administratif niant la réalité des observations de terrain, l’éleveur n’a plus qu’à attendre d’autres prédations sans rien dire, en se soumettant au dictat de fonctionnaires irresponsables qui permettent, de fait, le développement des prédateurs au détriment d’activités humaines et sociales.

Il faudra encore attendre pour que l’administration admette enfin la présence de loups dans la Haute-Marne, comme il aura fallu attendre un an avant d’admettre leur présence dans l’Aude dont nous savons par ailleurs qu’ils ont été volontairement et artificiellement introduits.