La Drôme se donne les moyens de procéder à des tirs de prélévement de loups: C'est la guerre!

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La Circulaire Ministérielle concernant les mesures de "protection des troupeaux contre la prédation" mises en oeuvre dans le cadre du dispositif intégré en faveur du pastoralisme (323 C1) du PDRH pour la campagne 2013 face à la présence de loups a été diffusée le 5 mars, avant que ne soit validé le plan loup et sans aucune consultation publique préalable. Dans le même temps, le département de la Drôme se dote d’une arme de guerre pour abattre les loups. Plus qu’une arme de guerre pouvant satisfaire les fantasmes des écologistes sur le choix de l’animal à tuer, c’est avant tout la capacité des fonctionnaires à trouver les loups concernés. Dans ce domaine, l’ONCFS n’a jamais fait preuve d’excellence. D’autres le feront-ils à leur place ? Et puis, s’il faut attendre des autorisations diverses, autant dire que les tirs ne sont pas près d’être efficaces. En attendant 8 000 euros auront été dépensés.

Le 21 mars, la page Facebook de “Plaisirs de la Chasse” annonçait que “l'administration a fait l'acquisition d'une lunette à amplification de lumière pour mieux assurer les tirs de nuit. Une dérogation a été nécessaire car ce type de matériel ést strictement d'usage militaire.” Selon leurs informations, il s'agit d'un investissement de 8.000 euros auquel s'ajoute l'achat de la carabine, une Tikka.

Le 29 mars, cette revue de chasse confirme: “ C'est dans la Drôme que l'Administration a fait l'acquisition, pour 8.000 euros, d'une lunette à amplification de lumière montée sur une carabine Tikka de calibre 7x64 (+ 1.200 euros), mais sans stecher.“

La revue ajoute: “La Chambre départementale d'agriculture a participé au financement à hauteur de 50 %. Le matériel a été remis à Michel Metton, président des louvetiers drômois, par Charles Blachier, chef de service de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage). Était présent à cette sympathique petite cérémonie, le sous-préfet de Die, le picard Guillaume Thirard, dont la ténacité a permis d'obtenir la dérogation à l'interdiction d'usage d'une telle lunette.”

«À objectif opérationnel dispositif opérationnel, explique l'initiateur projet. Une cible on ne la rate pas. Avec ce matériel, le tireur ne risque pas l'erreur de tir, l'animal tué sera celui qui aura été choisi pour un prélèvement qui ne déstructure pas la meute. Cette garantie est de nature à satisfaire les associations comme l'ASPAS, FERUS ou la FRAPNA qui, jusqu'à présent, craignaient une mauvaise identification.»

Source: Facebok (29 et 21 mars 2013)