Loup en Auvergne

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L'Auvergne est une ancienne région administrative française qui regroupait les quatre départements de l'Allier, du Cantal, de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme. Cette région a été, le 1 janvier 2016, rattachée administrativement à la région Rhône-Alpes. Mais l'Auvergne (Auvèrnhe ou Auvèrnha en auvergnat) est avant tout une région culturelle et historique de France située au cœur du Massif central. De 1941 à 1946 et de 1956 à 2015, l'Auvergne était une région administrative française. Elle était composée des quatre départements de l'Allier, du Cantal, de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme. Sa plus grande ville, Clermont-Ferrand, en était le chef-lieu. C'est la définition historique que nous retiendrons pour les questions de loups.

Nous constatons que le loup est présent en Auvergne depuis environ 10 ans. Mais pour l'ONCFS, il est urgent de ne rien faire et rien dire pour laisser les meutes s'organiser et s'installer. C'est la même méthodologie dans tous les départements.

- Les apparitions les plus marquantes du loup en Auvergne

Aurait-on tendance à voir des loups partout en Auvergne? Ici, l'animal a en tout cas beaucoup fait parler de lui depuis dix ans.

Les signalements de sa présence, avérée ou non, et les attaques de troupeaux l'ont souvent rappelé au bon souvenir des Auvergnats.

- Quelques exemples d'apparitions du loup en Auvergne8

Les passages du loup en Auvergne ont été repérés par des promeneurs, qui n'en reviennent toujours pas, et par des éleveurs dont les troupeaux ont été victimes du prédateur.

En janvier 2008, un loup est photographié par deux randonneurs dans le Cantal, dans le massif du puy Mary. Idem en décembre de la même année : nouveau cliché concluant. Le département est classé Zone de présence permanente du loup (ZPP) jusqu'à 2011. La ZPP est un territoire où la présence d'un ou plusieurs loups est attestée pendant deux hivers consécutifs. C'était bien le cas.

Le 26 janvier 2013, dans le Puy-de-Dôme, un automobiliste qui se balade en voiture avec un ami se fait couper la route par un animal, qu'il pense être un loup. Il le filme au col de la Croix Saint-Robert. Verdict de l'expertise : c'était bien un loup. A la fin de la même année, toujours dans le Puy-de-Dôme, l'observation d'un animal au col de Ceyssat est retenue comme pouvant être celle d'un loup.

Le 12 octobre 2014, quinze brebis Noires du Velay (sur un troupeau de 33) sont attaquées à Pradelles, en Haute-Loire. Un carnage. Malgré tout ce qui accuse le loup, il ne sera pas démontré de manière irréfutable qu'il est effectivement en cause. Quelques jours plus tard, nouvelle attaque d'un troupeau, en Haute-Loire, à Salettes. Le loup est soupçonné, à tort cette fois : les analyses désignent un chien.

C'est bien un loup, en revanche, qui a égorgé et en partie dévoré quatre brebis, le 15 mai 2015, dans ce même département, non loin de la commune de Saint-Christophe-d'Allier. Le 23 août à Saint-Haon, au lieu dit «Escublac», c'est encore un loup qui a tué une brebis.

Plus récemment, le 12 mars 2016, le canis lupus aurait resurgi en Haute-Loire, à Saugues, sous les fenêtres d'une famille altiligérienne qui a immortalisé le moment. Dans le même secteur, un chasseur a filmé «un loup en liberté». Ce n'était pas un chien, il en est certain. C'est également ce qu'affirment plusieurs témoins sur cette zone géographique.

Là encore, les expertises des clichés et la video détermineront si un loup a bien été en vadrouille dans ce coin d'Auvergne. Si c'est le cas, peu de chances que ce soit l'un des évadés du parc du Gévaudan de Sainte-Lucie, en Lozère. Un portillon a été fracturé dans la nuit du 7 au 8 mars. Deux loups seraient toujours dans la nature sur les six qui en ont profité pour faire une fugue. Mais selon le responsable zootechnique du parc, ils n'ont pas pu s'éloigner autant de leur enclos. Le préfet de Lozère a pris lundi 14 mars un arrêté autorisant l'Office national de la chasse et de la faune sauvage à recourir à leur capture (par télé-anesthésie) , ou, «en cas d'urgence absolue», à les abattre.

- Deux nouveaux témoignages

Dernier épisode en date: un employé communal dit avoir suivi un loup pendant une centaine de mètres mardi 15 mars, à 7 h 15, près d’Alleyras, en Haute-Loire. Il l'affirme: «Ce n’était pas un chien, c’était un loup». Il ajoute: «Je l’ai suivi et cela n’avait pas l’air de l’inquiéter». Un ouvrier est par ailleurs certain d'avoir croisé et photographié un loup une heure plus tard, à 8 heures 10, à Croisances: «On l’a reconnu, il ne marche pas comme un chien, et je sais faire la différence entre un chien et un loup!».

Auteur: France Bedos
Source: La Montagne du 15 mars 2016

- Les images disparues

La Montagne avait une série de diapositives pour chaque observation de loup en Auvergne. Les photos ont disparu.... Les dates restent.