Loup et pastoralisme: une incompatibilité de plus en plus évidente 2015

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Nous livrons ci-dessous un extrait de La France Agricole de mai 2016. Les chiffres sont sans appel. Et encore, il faut préciser qu'il s'agit du nombre de victimes indemnisées... Mais si nous devons ajouter toutes les attaques inconnues ainsi que les brebis disparues... Pendant ce temps le ministère fait faire des études par des amateurs qui ne savent pas de quoi ils parlent. Ça permet de gagner du temps et de tuer le moins possible de loups. Jusqu'à quand ? Sur Facebook une éleveuses précise: "on voit bien les quartiers devenus "propres"... En clair, les départements où on ne dit rien mais où on agit avec efficacité. Néanmoins des spécialistes parlent d'une réalité de 12 500 victimes... Un vrai scandale alors que l'Etat ne fait rien, ou juste des pacotilles, mais surtout ne respecte jamais l'article L113-1 du Code Rural qui lui crée des obligations.... Les syndicats sont-ils assez fermes sur ce sujet???? La question reste posée.

En France, en 2015, les loups ont fait près de 9 000 victimes. Vingt-neuf départements sont concernés . Début 2016, les attaques explosent dans les Vosges et en Meurthe-et-Moselle.

«Au 15 avril, nous en avons enregistré 27 ainsi que 103 victimes dans notre département, récapitule Dominique Candau, de la chambre d’agriculture des Vosges. La plupart sont recensées dans la zone de plaine du nord-ouest du département. Depuis janvier, un éleveur totalise déjà 12 attaques à lui seul. «Ces dégâts vont remettre en cause la pratique de la «vaine pâture» dans notre région», ajoute Dominique Candau.

C’est une conduite traditionnelle de pâturage hivernal, où les moutons valorisent les prairies des exploitations bovines. «Attaques inacceptables» à côté du lycée

La situation inquiète la présidente du lycée agricole de Carmejane (04), Eliane Bareille. La responsable, également en charge du pastoralisme au sein du conseil régional semble décidée à faire évoluer la situation, jugeant les attaques à proximité des élèves «inacceptables». «Le loup n’est plus une espèce en voie de disparition mais en voie de prolifération et nous devons y remédier», a-t-elle indiqué, lors de l’assemblée générale de l’association Éleveurs et montagnes à Sisteron, le 11 avril.

Les verrous juridiques penchent en faveur du loup. Stéphane Le Foll, lors du congrès de la Fédération nationale ovine (FNO), le 22 avril à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), a indiqué que la directive Habitats et la convention de Berne constituaient deux «Everest à franchir».

Michèle Boudoin, présidente de la FNO, a demandé que, pour la prochaine saison, le quota de loup soit porté à 100 bêtes. «Il faut aborder la régulation scientifiquement, a-t-elle ajouté. Prélever un seul loup est-il suffisant ? Doit-on enlever les louveteaux ou la meute délinquante toute entière?», questionne-t-elle.

Source: extrait de La France Agricole mai 2016

Prédations et dégâts des loups en 2016

Retour naturel ou réintroduction des loups? A vous de juger!