Les réactions aux prétentions écologistes - 2013

Logo Facebook
Vous êtes ici: Accueil > Faune-Pyrenees > ours > Introductions > France > 2013-2014-Projet-Plan-Introduction-Ours > 2013-01-24-Reactions-Pretentions-Ecologistes

Les réactions au projet écologiste ne se font pas attendre. L’ADDIP, coordination pyrénéenne, se réveille et monte immédiatement au créneau quelques heures après l’annonce des écologistes. Dans un communiqué ci-dessous dont la conclusion est sur un autre registre: «Les pyrénéens, les français et les européens n’ont pas besoin de plus d’ours, ils ont besoin de plus d’emplois». Lorsqu’on connait les ambitions du milieu agricole tant pour la biodiversité que pour l’agriculture raisonnée et le développement des emplois pour le premier acteur économique de la région, loin devant l’aéronautique, l’introduction d’ours est assez dérisoire et la démarche vraiment pathétique. La position de l’ADDIP vis-à-vis des grands prédateurs n’a pas changé et ne changera pas.

Dans la foulée de la diffusion de l’ADDIP c’est le conseiller général du Pays Toy, Jacques Béhague, particulièrement concerné par des prédations tout l’été sur des troupeaux en AOP. Sa réaction est sans équivoque: «les divers textes européens ne permettent plus à des petits dictateurs d’imposer leur terreur pour faite joujou avec des oursons». Et il demande des sanctions à l’égard de ces associations: «Je sollicite des pouvoirs publics qu’il soit mis fin à tous versements de subventions à ces deux structures et qu’il soit engagé des sanctions administratives par un retrait de leur agrément environnemental.»

Voilà qui promet pour l’avenir.

- ADDIP: En perte de crédit - et de crédits- l’ADET et FERUS sont aux abois!

Les associations Férus et Pays de l’Ours – Adet annoncent deux nouveaux lâchers d’ours «auto-organisés» dans les Pyrénées pour l’année 2013. Face à leur perte progressive de crédit – et de crédits financiers, et faute de nouveaux lâchers d’ours pour relancer leurs affaires, ces deux associations ont choisi de se mettre dans l’illégalité tant au niveau Français qu’Européen.

Car lâcher des ours dans la nature est heureusement interdit en France! Quant au niveau Européen, l’article 22 de la Directive Habitat conditionne la mise en œuvre de lâchers d’ours à l’acceptation sociale des populations.

Justement, ADET et FERUS sont aux abois car l’Europe a légitimement abandonné le principal programme de financement dédié à l’ours (Life) sur la base de la non-acceptation sociale des populations pyrénéennes. Encore en 2011, de 60 à 76% des pyrénéens ne voulaient plus de lâchers.

L'Europe prévoit le respect des populations concernées et Adet et Férus entendent le bafouer!

C’est tout simplement inacceptable. Nous demandons à l'Etat français et à la Communauté Européenne de condamner la conduite irresponsable d’Adet et de Férus:

1) En cessant immédiatement de financer ces associations qui utilisent l'argent des contribuables pour attaquer l'Etat en justice et interpeller la commission européenne,

2) En retirant à ces associations toute mission de service public qu’elles ne pourront plus assumer désormais, preuve étant faite de leur partialité et de leur jusqu’au-boutisme,

3) En affectant les crédits ainsi économisés, alors que l’argent manque partout, au développement économique vital pour les citoyens et l’avenir de notre massif.

Enfin nous appelons nos élus des territoires à questionner Francois Archangeli, élu Europe-Ecologie au Conseil Régional de Midi-Pyrénées et Président de l'Adet-Pays de l’Ours, sur sa responsabilité dans l’organisation de cette action passible de poursuites pénales.

Les pyrénéens, les français et les européens n’ont pas besoin de plus d’ours , ils ont besoin de plus d’emplois.

Notes:

  1. Rappelons qu’un immense soulèvement populaire a empêché la poursuite du plan-ours. Refusant l’objectif d’une population viable de 150 à 200 ours, les pyrénéens n’ont pas voulu de la mise sous cloche de leur territoire induite par la limitation progressive des activités humaines jugées «dérangeantes» par le statut spécifique de protection de l’ours.
  2. Adet-Pays de l’Ours reçoit plus de 120.000 € par an de l’Etat français au titre de «chargé de communication» de l’ours pour le compte de l’Etat: chaque plaquette éditée – et chacun de ses communiqués de presse – est ainsi financé par les contribuables.
  3. La souche autochtone est définitivement éteinte. Le dernier ours des Pyrénées entrera en 2013 … au Muséum de Toulouse.

Communiqué de presse du 24 janvier 2013

- ASPAP: "A illégalité, illégalité et demie"!

Aux abois faute d’avoir pu obtenir légalement satisfaction, les associations Férus et Pays de l’Ours – Adet annoncent deux nouveaux lâchers d’ours «auto-organisés» dans les Pyrénées pour l’année 2013 «sur leurs propres fonds».

L’ASPAP pose la question: leurs fonds … quels fonds? Les finances de l’ADET et FERUS dépendent, selon les années, de 60 à 80 % de fonds publics! Etat, Région, Europe … personne n’est oublié! Les contribuables de Midi-Pyrénées savent- t-ils que 4 associations pro-ours (sur 113) consomment le quart de l’enveloppe associative pour l’environnement? (400.000 € sur 1.6 millions d’€)

Leur annonce est purement et simplement illégale: lâcher des ours dans la nature est heureusement interdit en France! Illégale également au niveau Européen: l’article 22 de la Directive Habitats conditionne la mise en oeuvre de lâchers d’ours à l’acceptation sociale des populations concernées.

Illégalité pour illégalité, si ces associations utilisent leurs fonds propres pour lâcher des ours, nous pourrions utiliser nos fonds propres pour acheter des cartouches.

Communiqué de presse de l’ASPAP du 24 janvier 2013

- Ours dans les Pyrénées: Les écologistes de l’indécence à l’illégalité!

Si le baptême de 3 ours était à la fois une provocation et l’expression d’une certaine indécence par rapport aux préoccupations des français, le communiqué de presse de FERUS et de l’ADET faisant état du lâcher de deux ours fait sombrer ces deux associations dans l’illégalité.
Nous ne sommes plus en 1995 / 96 / 97, ni même en 2006 alors que ces deux associations pouvaient se permettre d’imposer leur point de vue et leurs exigences sans aucun souci démocratique. Aujourd’hui, la charte de l’environnement adossée à la Constitution, tout comme les divers textes européens ne permettent plus à des petits dictateurs d’imposer leur terreur pour faite joujou avec des oursons.

L’acceptation sociale requise dans tous les textes n’existe pas. Les procédures d’information du public et notamment des élus, ne sont pas respectées. Ces deux associations qui passent leur temps à engager des procédures judiciaires avec l’argent public passent maintenant le cap de la délinquance pénale.

Je sollicite des pouvoirs publics qu’il soit mis fin à tous versements de subventions à ces deux structures et qu’il soit engagé des sanctions administratives par un retrait de leur agrément environnemental.

Jacques Béhague
Conseiller Général des Hautes-Pyrénées

Communiqué de presse du 24 janvier 2013

- Les associations écologistes pro-ours dérivent vers l’écodélinquance!!

CPNT dénonce le scandale et la provocation des associations pro-ours, ADET et FERUS, qui annoncent vouloir procéder elles-mêmes à des lâchers illégaux d’ours dans les Pyrénées! L’incitation à l’illégalité proférée par ces écologistes contemplatifs irresponsables et irrespectueux de l’état de droit qu’est la France, doit être sévèrement punie. Aussi, CPNT demande au gouvernement, garant du respect des lois et des réglementations, de prendre des sanctions immédiates contre ces deux associations car l’État ne peut cautionner l’illégalité et l’anarchie!

CPNT demande donc que l’État procède au retrait de leur agrément au titre de la protection de la nature, la suppression de toute subvention publique (le contribuable n’a pas à financer des actions illégales!) et des poursuites judiciaires immédiates contre ces associations, notamment pour apologie d’actions illégales. Il n’y a pas de droit à double vitesse dans ce pays, ni de passe-droit pour les ultras de l’écologie: pas de mansuétude ou de copinage de l’État!

Communiqué de presse de CPNT du 25 janvier 2013

- Article 22 de la Directive habitats!

Dans la mise en application des dispositions de la présente directive, les états membres:

a) étudient l'opportunité de réintroduire des espèces de l'Annexe 4, indigènes à leur territoire, lorsque cette mesure est susceptible de contribuer à leur conservation, à condition qu'il soit établi par une enquête, tenant également compte des expériences des autres états membres ou d'autres parties concernées, qu'une telle réintroduction contribue de manière efficace à rétablir ces espèces dans un état de conservation favorable et n'ait lieu qu'après consultation appropriée du public concerné;

b) veillent à ce que l'introduction intentionnelle dans la nature d'une espèce non indigène à leur territoire soit réglementée de manière à ne porter aucun préjudice aux habitats naturels dans leur aire de répartition naturelle ni à la faune et à la flore sauvages indigènes et, s'ils le jugent nécessaire, interdisent une telle introduction. Les résultats des études d'évaluation entreprises sont communiques pour information au comité;

c) promeuvent l'éducation et l'information générale sur la nécessité de protéger les espèces de faune et de flore sauvages et de conserver leurs habitats ainsi que les habitats naturels.

Extrait de la Directive habitats (Consolidée au 1 mai 2004)

- Commentaire du texte de l'article 22!

Il faut préciser que tous projets liés à l’environnement doit prévoir la participation et l’information du public conformément au Code de l’Environnement et à la loi du 28 décembre 2012. A ce jour, les associations écologistes annoncent le projet mais ne fournissent rien qui permette la participation et l’information du public.

Par ailleurs, que dit le texte?

Il ne prévoit aucune obligation d’introduire. Il précise: «étudient l'opportunité de réintroduire…. des espèces…. Indigènes…. susceptible de contribuer à leur conservation… rétablir ces espèces dans un état de conservation favorable…» Dans ce cas, il n’y a plus d’espèce indigène, il ne s’agit pas de rétablir une population mais d’assurer une conservation. Les espèces d’ours bruns actuelles n’étant pas indigène, il n’y a aucune raison d’en assurer la conservation. De plus, et ce sont les deux points importants, il n’y a pas obligation mais étude d’une «opportunité» et «qu'après consultation appropriée du public concerné». Nous sommes très loin de remplir ces conditions.

Par ailleurs, le publique ne dispose pas «d’études d'évaluation». Il n’en existe probablement pas alors que celle-ci est obligatoire et doit être transmise au Comité. Rien ne permet de penser que cela ait été fait.

En annonçant unilatéralement des introductions sans avoir informé et fait participé le public concerné, les associations écologistes se mettre en infraction.

Louis Dollo