L’ADET et FERUS ont enfin baptisé les oursons dans les Pyrénées - 2013

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Un événement majeur dans la vie d’un écolo bobo: le baptême des oursons nés en 2011 dans les Pyrénées. Il aura fallu près de 2 ans pour en arriver là après une mobilisation qui relève de la mascarade comme tout ce que font l’ADET et FERUS. Beaucoup de communication mais jamais rien de réaliste sur le terrain.

- >La communication et les subventions: un business

Pour ces deux associations et beaucoup d’autres du même niveau, la défense de l’ours comme du loup passe par des aides substantielles privées et publiques, une administration qui se gargarise de grand prédateurs au point d’ouvrir une boutique. Et quelle boutique pour certaines puisqu’ils en viennent à vendre des livres écrit par et pour des anti-importations d’ours. Voilà un bon sujet de rigolade qui en dit long sur le niveau. Par contre, organiser des pique-niques (les automnales) avec quelques marginaux, des manifestations à 4 ou 5 militants sur le pont de l’Alma à Paris accompagné de quelques peluches et hanter les couloirs de Ministères ou des instances européennes, ils savent faire pour alimenter autant un lobbying que les caisses des associations. Eux n’ont pas à garder leurs moutons et, de toute manière, sont payés pour cela. En 2010 et 2011, l’ADET a touché pas moins de 120 000 euros pour son action… en faveur de quoi ??? Beaucoup d’éleveurs pyrénéens aimeraient bien gagner autant.

Et cette fois, ils ont trouvé un média complice, Métro, qui devait sans doute penser que le sujet était médiatiquement porteur. Dans les années 1980, ils ont fait le même coup avec deux grands groupes de presse. Manifestement, cette fois-ci c’était plus modeste. Curieux que Le Monde.fr ne soit pas rentré dans la combine. Le sujet n’est sans doute pas si porteur que l’on veut bien le dire…

- Une mascarade de baptême

Après deux mois qui aura occupé des animateurs associatifs payés avec les subventions de l’Etat, nous en sommes arrivés à ce qu’ils trouvent des noms sulfureux issus d’une imagination impressionnante. Pour en arriver là, il est incontestable qu’ils ont été aidés. Les explications de l’ADET sont impressionnantes. FERUS n’en revient pas et ne fait que suivre. Peut pas mieux faire!

Quant au parrain… Rigolons ! Le même pour les trois. Et à titre posthume puisqu’il est décédé. Au moins il ne pouvait pas refuser. Car, peut-être bien que personne ne voulait rentrer dans cette combine d’une profonde médiocrité contrairement à ce qui avait été fait en 2006. Parrain dont nous n’entendons plus beaucoup parler, certains s’étant d’ailleurs retiré sur la pointe des pieds.

Nous voilà donc maintenant avec Callisto et Soulane pour les deux femelles avérées. Problème pour le troisième, on ne connait pas son sexe. Délicat pour un baptême. Qu’à cela ne tienne, ce sera Pépite. Mais dans le fond, dans les Pyrénées, tout le monde s’en fout, et le terme est faible. Mâle ou femelle, cela reste un ours de plus qui viendra croquer les moutons.

Au fait, on ne connait pas le sexe de cet ange mais avons-nous des preuves de vie de ces otages de l’écologie capturés en Slovénie?

- Et le Parrain!

Mieux vaut ne pas en parler ici. Haut fonctionnaire ayant eu la main pratiquement sur tout le ministère de l’Ecologie, il n’en était pas moins un militant actif de FERUS et du WWF. Nous pouvons même dire qu’il s’agissait de son bras armé pour imposer ses idées au Ministère. Du lobbying ou une véritable démarche environnementale ? Le fait est que cette ambiguïté connue de tous n’honore pas beaucoup le fonctionnariat que l’on imagine impartiale. Ici, nous sommes bien loin de cette idée avec ce personnage qui aura laissé des traces profondément négatives dans les Pyrénées.

Autant dire que les oursons, déjà grands et autonomes, avec près de 2 ans, ne sont pas plus bienvenus que ne pouvait l’être Gilbert Simon, le parrain posthume.

Vraiment, tout ceci ne fait pas sérieux. Il serait temps de tourner la page à toutes ces mascarades dérisoires.

Louis Dollo, le 16 janvier 2013