Flore et végétation des Pyrénées

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Les Pyrénées s'étendent sur plus de 400 km entre l'Océan Atlantique et la mer Méditerranée avec un versant sud et un versant nord. Autan dire que la diversité de sa végétation est grande de l'est à l'ouest et du nord au sud. Il n'existe aucune uniformité à altitude égale de zéro à 3 200 mètres.

- Généralités

Les étages de végétation sont indicatifs et représentent une moyenne. Au cours de randonnées, vous pourrez parfois vous rendre compte d'anomalies par raport à ce tableau. Il n'y a rien d'étonnant. la Pays - Basque n'ayant pas grand chose à voir avec la Catalogne nord ou sud de la côte méditerranéenne.
Au cours de ces pages, nous partirons d'une généralité tot en citant les particularismes des Pyrénées qu'il s'agisse:

En essayant de raprocher les espèces rares aux mesures de protection (Parcs et Réserves) et à "Natura 2000" tout en donnant les lieux où elles peuvent être observées.
Nous déconseillons tous comportement tendant à cueillir ou aracher la végétation. Les fleurs doivent rester dans leur milieu naturel et sur pied. Les ceuillir... elles n'iront même pas jusque chez vous. Les aracher pour les replanter, c'est leur garantir une mort certaine.

- Protection de la Flore

Respectez la végétation en la laissant sur place.

Mieux vaut la photographier. Si vous cherchez des conseils pour la photos en montagne y compris la flore et la végétation, vous pouvez dialoguer sur la liste prévue à cet effet et demander des conseils ou échanger des idées ou des informations avec d'autres photographes.
Vous avez aussi la possibilité de visiter des jardins botaniques et forêts où vous pourrez admirer les espèces que vous retrouverez en montagne. Vous aurez bien souvent l'occasion de pouvoir en acheter certaines afin de préserver les espèces encore à l'état sauvage en montagne.

- Documentation et informations diverses

- Expédition botanique à Bagnères-de-Bigorre

Il y a deux siècles le botaniste Augustin Pyramus de Candolle a réalisé un exploit: la première traversée des Pyrénées à pied, d'est en Ouest. L'expédition a duré soixante-dix jours et elle a permis au scientifique suisse de constituer un extraordinaire relevé floristique du massif pyrénéen, en parcourant 450km. L'herbier, est aujourd'hui conservé par le Conservatoire botanique de Genève. Deux cents ans plus tard, deux botanistes de la région sont partis sur le s traces d'Augustin Pyramus de Candolle, missionné par Napoléon Bonaparte. L'expédition de Boris Presse -du musée d'histoire naturelle de Toulouse - et de Jean-Noël Neau - botaniste indépendant a été montée avec le soutien de l'association "Terranoos", et le 27 juin dernier, le groupe s'est mis en marche à 3.000 mètres d'altitude, au-dessus de Collioure dans les Pyrénées-Orientales. Alain Félix et Betty Dagnaud (Terranoos) ont partagé le quotidien des deux botanistes jusqu'au 31 août, jour de l'arrivée à Saint-Jean-de-Luz dans les Pyrénées-Atlantiques. Deux chevaux de Merens et leur guide Jean Noël Herranz faisaient également partie du voyage. "L'expédition a failli mal tourner dès le départ. Un cheval a évité de justesse un ravin. Un autre jour, tous les deux se sont emballés", raconte aujourd'hui Alain Félix. La violence des orages d'été en altitude et la rencontre avec les gens du pays, laissent des souvenirs impérissables à tout le monde. Boris Presseq et Jean-Noël Neau, n'oublieront pas quant à eux les milliers de pas accomplis pour recenser les 1.800 espèces de la flore pyrénéenne. Toutes celles observées par Augustin Pyramus de Candolle ont été retrouvées et pour les botanistes, c'est le signe d'un massif encore préservé. De nouvelles espèces ont aussi enrichi leur connaissance des Pyrénées. Jusqu'à la fin de l'été, l'expédition est racontée sous forme d'exposition avec des documents restituant la première au Muséum des Pyrénées à Bagnères-de-Bigorres dans les Hautes-Pyrénées.

Ouvert du mercredi au dimanche de 15 heures à 18 heures. Tél.: 05 62 91 12 05.

Publié le 29 mai 2008 à 14h19
Auteur: A.Br
Source: La Dépêche du Midi du 29 mai 2008