Station de ski de Gourette: nouveautés 2002 (agrandissement)

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La seconde tranche des travaux de modernisation de Gourette (2003-2006) se conçoit avec l'agrandissement de l'espace skiable, qui sera porté de 80 à 125 hectares

- La sécurisation de zones avalancheuses, au pied du "Z" du Pène Médaa et sur l'ancienne piste noire du Cinto

Ces aménagements permettront au domaine skiable de Gourette de passer des 80 hectares actuels à 125. Et même à 130 avec l'aménagement possible, dans le secteur du col d'Anglas, d'une piste de retour sur la station via le lac du même nom;
cette option n'est toutefois pas comprise dans le programme soumis à autorisation dans le cadre des unités touristiques nouvelles (UTN).
Les "Gazex", selon une technique de purgeage devenue courante, supprimeront les dangers d'avalanches dans ces secteurs en jachère. Grâce à ce significatif gain d'espace pourra s'opérer une vaste redistribution de la station, dont on sait qu'elle est limitée du fait même de sa configuration, entre les sommets qui la dominent.

- Télécabine remplacée

La seconde tranche des travaux engagés par le Conseil général (2003-2006) comprendra la création d'un espace débutant au plateau du Bézou. Dont l'accès, depuis le bas de la station, se fera par un télésiège débrayable, en remplacement de l'actuel télésiège à pince, vieux de trente ans et d'une capacité limitée (500 passagers/heure).
Est également projeté le remplacement par deux débrayables de la télécabine supérieure de Pène Blanque. Plus généralement, cette nouvelle phase d'investissement visera à améliorer les services offerts aux skieurs sur les pistes (signalétique, points d'eau, toilettes).
C'est "là-haut", aux Eaux-Bonnes, que le voile s'est tout dernièrement levé sur ce vaste programme d'aménagement de Gourette version 2003-2006.
Le symbole est d'autant plus fort qu'à Pau le Conseil général planchait le même jour sur les orientations budgétaires. Dans une ambiance de tourmente financière due au coût monstrueux pour les finances départementales de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA). Qui n'apparaît pas devoir remettre en cause l'enveloppe de 19,5 millions d'euros prévue pour la remise à niveau de Gourette, mais qui peut tendre le climat au sein d'une assemblée départementale où l'enjeu du devenir des stations de ski béarnaises n'est pas un souci unanimement partagé.

- Objectif: +30 %. Aux Eaux-Bonnes

Ce jour-là, Daniel Poulou, président de l'Etablissement public des stations d'altitude (EPSA) et Jean Lassalle, vice-président du Conseil général en charge du tourisme, se sont entendus rappeler par des élus locaux qui sont aussi des professionnels de Gourette (1), que c'est bien parce que Gourette avait su, au début des années 70, prendre des risques financiers, qu'elle était devenue la figure de proue du ski pyrénéen.
Le pari, cette fois, c'est une croissance minimale de 30 % de la fréquentation et du chiffre d'affaires.
(1) L'ancien champion de ski Philippe Barroso, Isabelle Soulé et Gérard Barats

Source: Sud Ouest

- Nouveau: info Sud Ouest du 3 décembre 2002

- Télécabines remplacées à Gourette.

Les projets d'investissements qui seront soumis aux conseillers généraux à la mi-décembre, lors de l'examen du budget primitif, se chiffrent désormais à 23,3 millions d'euros sur Gourette. Par rapport aux plans que nous avions dévoilés ("Sud-Ouest" du 25-11), intégrant l'extension du domaine de moitié grâce à la viabilisation (par gazex) de zones avalancheuses, on précisera que les intentions de l'EPSA portent sur le renouvellement n'ont pas seulement d'une mais des deux télécabines, des Bosses et de Pène Blanque.
Ces appareils de plus de 25 ans d'âge seront remplacés par des télésièges débrayables, sur un tracé légèrement différent; on dépassera assez largement la cote maximale actuelle pour atteindre une altitude comprise entre 2.500 et 2.600 mètres.
On en est à ce jour à 83 % de crédits effectivement engagés (au lieu de 66 % prévus), en regard des 15,2 millions décidés pour la tranche 2001-2003. Autant dire que les investissements ont un an d'avance sur la programmation initiale. Ce qui donne toute sa sincérité à l'affirmation qu'a réitérée hier Jean-Jacques Lasserre en guise d'entrée en matière: "Nous voulons que les stations soient le moteur du développement des vallées".

Source: Sud Ouest