Dans le cadre du Réseau Natura 2000, destiné à préserver la biodiversité sur le territoire de l'Union Européenne, l'Etat a confié l'étude de six sites d'intérêt communautaire des Hautes-Pyrénées au Parc National, ainsi désigné "opérateur".
Il est chargé d'évaluer la richesse écologique et l'état de santé de chaque zone. Il organise la concertation entre les élus, l'Etat, les usagers et les propriétaires. Il propose ensuite un "Document d'Objectifs" qui fixe les buts à atteindre pour six ans et les actions à mettre en oeuvre pour y parvenir, le but étant de préserver le patrimoine naturel tout en respectant les activités socio-économiques.
- Néouvielle: 6156 hectares.
L'étude du site est terminée. Un exemple d'action proposée: favoriser la fréquentation du Vallon
d'Estibère par les troupeaux.
Le but: maintenir le milieu ouvert pour sauvegarder les espèces qui y vivent. - Péguère - Barbat - Cambalès: 4614 hectares.
L'étude est en cours. Fin: juin 2004. - Gavarnie - Estaubé - Troumouse - Barroude: 9392 hectares.
L'étude est en cours. Fin: octobre 2004. - Ossoue - Aspé - Cestrède: 5182 hectares.
L'étude est en cours. Fin: avril 2005. - Gaube - Vignemale: 7253 hectares.
Début: octobre 2003. - Pic long: 7400 hectares.
Début: 2005.
- Observations
La conservation des estives passe par un soutien au pastoralisme, voir même son développement sur certaines estives sous-pacagées.
Ceci suppose la présence de bergers et donc la construction et/ou l'aménagement de cabanes pour loger ces bergers.
Cet objectif constitue parfois de gros investissements et ne pourront se mettre en place qu'avec le temps ne serait-ce que pour des raisons
de délais d'études, de construction et de formation des bergers.
Nous pouvons constater qu'il n'est jamais question de l'ours en tant qu'animal spécifique.
Il est un élément de la biodiversité parmi d'autres.
Le soutien du pastoralisme participe au soutien à la présence de l'ours par la surveillance des troupeaux.
Néanmoins, cette idée reste incompatible avec l'arrêté ministériel créant l'AOC "Barèges-Gavarnie" qui prévoit un parcours libre sans garde des troupeaux.