La Bête du Gévaudan - La fin de l’énigme?
Loup ou bête? Légende ou réalité? L’énigme anime les passions depuis à plusieurs siècles et reste d’actualité. Quoique, aujourd’hui, il s’agit bien de loup dans le Gévaudan.
Mais avant qui était-ce? Jean-Marc Moriceau tente d’apporter des réponses pour mettre fin à l’énigme. Y parvient-il? Nul doute que ce sera aussi un sujet polémique…
La Bête du Gévaudan (1764-1767) La fin de l’énigme?
Auteur: Jean-Marc Moriceau
Editeur: Ouest-France éditions, 2015, 144 p.
ISBN : 978-2-7373-6764-9
A l'occasion du 250e anniversaire de l'affaire de la bête du Gévaudan, cet ouvrage retrace les événements. Entre 1764 à 1767, des morts violentes surviennent dans la montagne de
Margeride, donnant lieu à des spéculations multiples sur l'identité du tueur.
- Présentation par l'éditeur
Notre patrimoine culturel renferme des récits qui suscitent les passions, dont on ne sait plus très bien s’ils sont légendaires ou historiques. Tel est le cas en France de la Bête du Gévaudan. À quoi tient cette réputation? Correspond-elle à des réalités? Et dans l’affirmative, lesquelles?
C’est à répondre à ces questions qu’invite ce petit livre, à la fois état de nos connaissances et album illustré pour le plaisir du public. Si bien des choses apparentent cette affaire, qui frappe l’Auvergne et le Gévaudan de 1764 à 1767, à d’autres qui l’ont précédée ou suivie, son retentissement reste sans équivalent. Affiches, complaintes et caricatures ont forgé un mythe dont l’écho rebondit avec le retour du loup en France. Au-delà des spéculations sur l’identité de la bête depuis 250 ans, l’auteur fournit le guide le plus averti, avec une belle moisson de documents, pour décrypter l’affaire à la manière d’un feuilleton, qui ménage le suspense comme l’ont vécu les contemporains.
- Extraits de l'ouvrage
"La Bête du Gévaudan – comme le Petit chaperon rouge – devient l’enjeu d’une véritable polémique. Une nouvelle couche de confusion s’est ajoutée à celles qui existaient déjà. Elle n’arrête pas de secréter du mystère, selon les préoccupations changeantes de chaque époque, alimentant le mythe pour le meilleur et pour le pire".
À notre époque où le rapport au sauvage et à la nature n’a plus rien à voir avec le temps de Louis XV, bien des éléments de l’histoire, sortis de tout contexte, sont commentés hardiment. Dans cette curée, les discours et les représentations qui furent ceux des hommes du XVIIIe siècle sont repris à la lettre, sans critique ni distanciation.
