Climat: Les éleveurs vont-ils encore faire les frais de normes européennes imbéciles

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Les éleveurs de bovins sont une fois de plus la cible des écologistes avec probablement, en arrière-plan, les végans. Motif : les bovins sont les principaux responsables du réchauffement climatique. En somme, on revient une fois de plus sur les pets et les rôts des vaches.

Selon une dépêche de l'AFP du 22 février 2016: les Européens devront se limiter en boeuf et en fromage. Voilà un programme réjouissant pour les agriculteurs français en pleine cris.....
Les éleveurs de bovins sont une fois de plus la cible des écologistes avec probablement, en arrière-plan, les végans. Motif: les bovins sont les principaux responsables du réchauffement climatique. En somme, on revient une fois de plus sur les pets et les rôts des vaches. Dans le même temps, ces donneurs de leçons favorisent les grands prédateurs, ours, loups et lynx, qui poussent à l’élevage intensifs industriels. Comment expliquer à ces faibles d’esprit incapable de raisonnement et de réflexion qu’il faut distinguer les types d’élevage et que les élevages extensifs en plein air et à l’herbe, notamment en montagne, produisent moins, et en quantité négligeable, de gaz néfastes au climat.

Le problème est que, solliciter une réflexion intellectuelle à des sectes est une mission impossible surtout lorsqu'ils sont incrustés dans tous les rouages administratifs. Les éleveurs vont-ils encore subir de nouvelles normes pour nourrir leurs vaches, produire du lait, des produits laitiers et de la viande boeuf ???? Il faudra sans doute rechercher d’autres moyens.

La crise actuelle de l'agriculture est-elle un début de cette réduction de production imposée ? Ou un moyen pour laisser la place aux importations des Etats-Unis dans le cadre du traité transatlantique dont personne n'a vraiment connaissance?

Louis Dollo, le 23 février 2016

- Climat: les Européens devront se limiter en boeuf et en fromage

Les Européens vont devoir limiter leur consommation de viande bovine et de produits laitiers s’ils veulent atteindre leurs objectifs de réduction des gaz à effets de serre, selon une étude de scientifiques suédois publiée lundi.

L’agriculture et l’industrie agroalimentaire représentent un quart des émissions par l’Union européenne de ces gaz néfastes pour le climat, et les auteurs de l’étude estiment que ces secteurs devront les diviser par quatre d’ici à 2050.

«Une forte réduction, de 50% voire plus, de la consommation de viande de ruminants (bovins et ovins) est très probablement inévitable si l’on veut atteindre les objectifs de l’UE», ont écrit les quatre chercheurs en économie de l’environnement et en biologie.

«Nous ne devons pas abandonner la viande complètement», a précisé Stefan Wirsenius, cité dans un communiqué de l’université de l’École polytechnique Chalmers à Göteborg. «La volaille et le porc occasionnent des émissions assez basses».

La production de viande de boeuf contenant un kilo de protéines entraîne l’émission de 200 kg de CO2, contre seulement 10 à 30 kg de CO2 pour l’équivalent en viande de porc ou de poulet.

Limiter les émissions des bovins (qui représentent 70% de celles du bétail européen aujourd’hui) nécessite aussi de réduire la demande en produits laitiers. Un kilogramme de protéines en produits laitiers provoque quatre fois plus d’émissions que l’équivalent en volaille.

«Pour une surface arable donnée, un passage structurel de la production européenne de la viande bovine vers la viande porcine et/ou la volaille, ou des produits laitiers vers l’alimentation végétale, pourrait faire considérablement augmenter, et non baisser, l’offre mondiale de protéines alimentaires», ont-ils souligné dans cette étude publiée par la revue Food Policy.

Les auteurs ont exploré deux autres moyens de réduire les émissions de l’agriculture et l’agroalimentaire.

La plus prometteuse est l’amélioration des techniques agricoles. «Les émissions du stockage de lisier peuvent être pratiquement éliminées si les installations sont couvertes et les gaz brûlés. Et les émissions de la production d’engrais sont largement évitables en recourant aux dernières technologies», selon l’auteur principal, David Bryngelsson.

En revanche, réduire le gâchis alimentaire aurait relativement peu d’incidence, n’abaissant les émissions que de 5 à 10%.

Source: AFP du 22 février 2016