Suite à des problèmes interne, cette association est devenue "La Pastorale Pyrénéenne"
L'Association pour la Cohabitation Pastorale (ACP) a été créée en 2001. Elle devra se saborder en 2007 suite à la découverte de pratiques internes "étonnantes". L'ACP était une structure pyrénéenne qui prétendait être constituée majoritairement d'agriculteurs de montagnes (éleveurs, bergers, apiculteurs...) favorables à une cohabitation avec tous les autres utilisateurs de la montagne, faune sauvage comprise..... En clair, il s'agissait d'une association dite "pro-ours" et éventuellement "pro-loup".
Selon ses statuts: "L'Association pour la Cohabitation Pastorale est une structure pyrénéenne constituée d'éleveurs, de bergers et d'apiculteurs favorables à une cohabitation avec tous les autres utilisateurs de la montagne, faune sauvage comprise".
Elle avait pour but de proposer des outils pour régler la problématique de la cohabitation avec l'ours. Elle dit vouloir permettre "d'envisager un pastoralisme durable, garant de la transmission des savoir-faire, du maintien de la cohésion du tissu socio-économique de montagne, de l'entretien des paysages et du maintien de la biodiversité floristique et faunistique".
Une ambition louable sauf que ces objectifs ont été réalisés depuis très longtemps sans elle et sans cohabiter avec l'ours. Preuve que l'ours n'est pas indispensable au pastoralisme, pas plus qu'aux Pyrénées et sa biodiversité.
En fait, cette association tournait autour de quelques personnes dont le véritable but était de placer des chiens de protection et de profiter de très larges subventions d'Etat via la DIREN (Direction Régionale de l'Environnement devenue DREAL). L'ours dans les Pyrénées n'était qu'un alibi financier pour les uns et un objectif idéologique d'ensauvagement du massif pour les autres. Ces deux objectifs non avoués étant parfaitement compatibles afin de parvenir à une maitrise du territoire, en dehors de ses habitants, pour répartir l'espace entre sauvage à mettre sur le marché du CO2 et ludique autour de quelques stations aux contours parfaitement délimités y compris pour la randonnée pédestre.
L'ACP (Association pour la cohabitation pastorale) a tenu son instance régionale au Bois Perché à Aspet. Sa raison d'être est de gérer la présence de prédateurs, dont l'ours, la protection des troupeaux, et par là même la propre survie des éleveurs en zone de montagne. L'ACP est un groupement d'éleveurs et d'apiculteurs. "On travaille pour notre métier. Notre réflexion porte sur l'élevage en montagne. Mais nous allons plus loin que l'ours et souhaitons renforcer notre audience par l'adhésion des gens concernés", précise Abdelsalem Lagrissy, président de l'ACP. L'association est née vers 2001 des problèmes soulevés par la cohabitation ours-brebis. Les éleveurs semblent avoir rapidement compris qu'il leur fallait admettre la présence de l'ours dans leur environnement, que les pouvoirs publics avaient décidé de réintroduire dans les Pyrénées. Mais il fallait se grouper pour se faire entendre et travailler avec les instances concernées. Depuis sa création, l'effectif de l'association est en constante progression. L'ACP compte 75 adhérents actuellement. Elle s'est imposée comme interlocuteur face à l'Etat, et a été reçue par le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture en novembre 2004, où des propositions concrètes ont été exposées. Le plan de soutien à l'économie de montagne, notamment, mis en place et coordonné par le préfet de région. L'ACP siège ainsi au conseil d'administration de l'ADET (Association pour le développement économique et touristique).
L'ADET a en charge la gestion du plantigrade.
Les éleveurs ont préconisé, en partenariat avec l'ADET, des mesures de protection qui sont mises en place dans les Pyrénées et qui s'avèrent efficaces dans la plupart des cas. Des
accidents surviennent comme récemment à Aston où l'ours, probablement, a causé la mort de 160 brebis. Alain Reynes, président de l'ADET précise: "Le groupement pastoral concerné
perçoit des subventions du programme "ours" notamment pour l'embauche de deux bergers et le respect de consignes comme le regroupement des troupeaux la nuit, qui à priori n'ont pas
été respectées dans ce cas" Les moyens de protection mis en place sont: les bergers, les patous (chiens de garde de troupeaux), et les clôtures. L'ACP et
l'ADET ont mis en place une charte "Le broutard au pays de l'ours". Conscients que l'image sauvage de l'ours
profite à l'agneau, et confère une idée de qualité.
Auteur: Jocelyne Mothe
Source: La Dépêche du Midi du 22/07/2005
L'ACP est une association d'éleveurs favorables à la cohabitation avec l'ours qui produit des agneaux "Broutards du Pays de l'ours".
L'ACP, association pour la Cohabitation appelle tous les éleveurs, bergers, apiculteurs et tous autres sympathisants du monde pastoral et montagnard des Pyrénées à manifester le samedi 3 juin à Luchon à 14H 30 au Parking du Casino pour que la coexistence Agriculture-Environnement ne soit plus en opposition.
La cohabitation avec l'ours est possible
L'ACP dénonce:
L'ACP propose un débat médiatisé sur le devenir de nos activités, avec l'ASPAP, l'ADIP et toute autre structure agricole, afin de déterminer vers quelles pratiques nous devons nous orienter pour un pastoralisme "durable", et permettre la coexistence, non seulement avec la faune sauvage, mais également avec tous les autres utilisateurs de la montagne.
Communiqué de l'Association Cohabitation pastorale (ACP) du 17 mai 2006
Ce communiqué appelle plusieurs commentaires
1/ le broutard du Pays de l'ours est une marque commerciale et non un label de qualité. Par ailleurs, il est d'une profonde stupidité et mensonger à l'égard du consommateur. En effet, l'ours étrant sur toutes les Pyrénées, le pays de l'ours n'est pas limité à quelques communes. Par ailleurs, que l'on accepte ou non l'ours et ses contraintes, la qualité du broutard est la même
2/ Si des mensonges ont été énoncés lors des manifestations anti-ours sur la problématique de la coexistence il faudra expliquer pourquoi les manifestant sont si nombreux alors que les pro-ours sont incabales de réunir plus que quelques centaines de personnes. Par ailleurs tous les bergers sans exception sont confrontés aux même problémes. Parions que les pro-ours abandonneront rapidement la profession ou iront l'exercer ailleurs que dans des zones exposés aux ours.
3/ Le manque de démocratie dans les syndicats c'est en fait le constat des pro-ours qu'ils sont ultraminoritaires et ne peuvent influer à aucun moment sur les orientations syndicales.
4/ La violence.... Curieusement, aucune plainte pour fait de violence sur des personnes n'a été déposée.
5/ L'identité et la protection du patrimoine ce n'est pas revenir au 19ème siècle. C'est faire évoluer les traditions sans les reniers. Historiquement, la vraie tradition a toujours été la chasse à l'ours et non sa protection.
Le probléme n'est pas de savoir vers quelles pratiques nous devons nous orienter mais vers la réponse à deux questions: Que veut-on pour nos territoires de montagne? Et qui doit décider de l'avenir de ces territoires? Actuellement, une majorité se dessine pour être contre toutes introductions d'ours. Dont acte. Il faudra que l'ACP en tienne compte.
Louis Dollo, le 19 mai 2006
Sept ans plus tard, avec le recul, nous constatons que les importations d'ours ont eu lieu en 02006 mais elles ont renforcé l'hostitlité au plantigrade comme en témoigne la consultation publique de février 2011. Preuve qu'avant 2011 la démodratie n'était guère respectée.
Par ailleurs, le broutard du Pays de l'ours est devenu pratiquement inexistant (il reste un seul producteur... sous réserve), aucune filière n'a été organisée, le plan ours n'existe plus, les importations d'ours ont été stoppées, les représentants syndicaux ont été démocratiquement renouvelés sans que leur position n'ait changé, il n'existe aucune violence sans ours et, le plus fort, l'ACP a disparu dans des conditions étonnantes au profit de La Pastorale, les dirigeants de l'ACP ont également disparu notamment des estives d'altitude.... Bref le fiasco écolo dans toute sa splendeur.
En contre partie, tous les responsables anti-ours ont réussi dans leurs activités professionnelles et sont toujours présents sur les estives.
Qui avait raison en 2006?
Louis Dollo, MaJ du 4 décembre 2013