Le Monde des Pyrénées

Association Férus, Ecologiste

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Férus signifie «ce qui est sauvage» en latin. Cette association est née en 2003 de la fusion de l’association Artus créée en 1989 dans le Loir et Cher pour la sauvegarde de l'ours notamment dans les Pyrénées et de l’association Groupe Loup France, créée en 1993 à l’occasion de l’arrivée «officielle» des premiers loups en France sur le Parc National du Mercantour.

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- La fusion d'Artus et Groupe Loup France

FERUS («ce qui est sauvage» en latin) est né en 2003 de la fusion d’ARTUS (association née en 1989 militant pour la sauvegarde de l’ours brun) et du Groupe Loup France (association née en 1993 avec la réapparition des premiers loups sur le territoire français).

FERUS a pour buts, en France, notamment dans les massifs frontaliers et en relation avec les pays européens voisins:

De plus, FERUS milite pour la cohabitation prédateurs/pastoralisme qui est possible en France, comme dans de nombreux pays européens. La prise en compte des intérêts particuliers du pastoralisme et des intérêts généraux et collectifs de la préservation de la biodiversité sont le fondement de l’action de FERUS. Il s’agit donc de les promouvoir et de les financer.

Source: Ferus

- Les buts de Férus

Férus se veut être présente dans les massifs frontaliers, en relation avec les pays européens voisins afin:

Férus a la prétention, assez peu réussie, de militer pour la cohabitation prédateurs/pastoralisme qui, selon elle, «est possible en France, comme dans de nombreux pays européens». Ils ont également la prétention de prendre «en compte des intérêts particuliers du pastoralisme et des intérêts généraux et collectifs de la préservation de la biodiversité» dont ils disent que ce «sont le fondement de l’action de FERUS». Et ils concluent en écrivant: "Il s’agit donc de les promouvoir et de les financer".

Voilà une présentation qui ne manque pas de critique tant la réalité est lointaine des intentions statutaires.

- Des buts discutables et lointains de la réalité

Beaucoup de ces actions se font avec des fonds publics.

Mais le plus étonnant est que cette association qui veut favoriser la présence des grands prédateurs carnivores n’a aucun rapport avec les éleveurs et leurs organisations professionnelles. Toutes sont contre la présence des loups, ours et lynx. Et Férus, en engageant systématiquement des actions judiciaires lorsque les décisions prises ne leurs conviennent pas, finissent par exaspérer tous les acteurs de l’élevage.

Pastoraloup n’est qu’une caricature d’action en faveur des éleveurs. Un moyen pour mieux rouler dans la farine des éleveurs et bergers dans la difficulté. Une véritable tromperie dans des conditions sociales et juridiques très discutables.

Il est pratiquement impossible aux buts fixés en s’opposant systématiquement à la volonté populaire.