Les ours dans les Pyrénées seraient-ils contraints à la masturbation avant disparition?

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Le FIEP et son Président, Gérard Caussimont, s’inquiètent de la santé sexuelle des deux ours mâles installés en Béarn et Bigorre. Les pauvres n’ont pas de femelles à se mettre sous la dent. Selon les vidéos que cette organisation écologiste diffuse, les pauvres ours sont en manque au point de se frotter contre les arbres

Gérard Caussimont ne manque pas de culot. Avec le FIEP, il faisait partie de ceux qui, dans les années 1980 et jusqu’en 1996, avaient reçu la mission du ministère de l’environnement, notamment de Brice Lalonde, d’assurer la conservation de l’ours brun en Béarn. Plusieurs associations de cette époque avaient cette charge, notamment ARTUS, devenu par la suite FERUS.

- L’histoire d’une manipulation

Dès 1992, a été imaginée une introduction expérimentale d’ours venus d’Europe centrale pour renforcer la population d’ours des Pyrénées présente uniquement dans le Béarn. L’opération était pilotée au Ministère de l’Ecologie de Ségolène Royal, par le directeur de la nature et des paysages, Gilbert Simon. L’opération programmée pour 1994 a été reportée au motif qu’il manquait une acceptation sociale en Béarn. En fait, le nouveau Ministre de l’environnement, Michel Barnier, venait d’abolir les «réserves Lalonde» et de créer l’IPHB. C’est alors que Gilbert Simon a eu l’idée lumineuse de créer «une petite association locale pour faire moins parisien» en Haute-Garonne…. C’était l' ADET.

En 1996, au lieu de faire une introduction expérimentale pour renforcer la population d’ours des Pyrénées en Béarn, il a été créé une nouvelle population à partir de 3 ours venus de Slovénie qu’il a fallu renforcer en 2006 par 5 nouveaux ours pendant que la population de vrais ours des Pyrénées restant en Béarn disparaissait. Une telle opération a néanmoins été financée par l’Europe dans le cadre d’un projet LIFE et d’obtenir ainsi des sommes impressionnantes pour les différents acteurs de l’ONC (devenu ONCFS aux associations écologistes)

Aujourd’hui, avec un culot impressionnant, un des acteurs de ce fiasco écologique vient pleurer et fait pleurer dans les chaumières parce que deux ours mâles d’origine slovène se sont installés en solitaire en Bigorre et Béarn. Gérard Caussimont, co-responsable de cette situation voudrait nous faire croire que ces deux mâles ont des besoins sexuels à satisfaire afin de renforcer une population qu’il n’a pas voulu soutenir il y a 20 ans.

- Les ours n’ont pas besoin de Caussimont ni du FIEP

Mâles et femelles se trouvent essentiellement entre l’Ariège en France et le Val d’Aran et l’Alt Aneu en Espagne. Il se trouve que début 2015, un des ours mâles, Moonboots, de cette population est venu jusque dans la vallée des Gaves dans les Hautes-Pyrénées, sur le territoire de Cannellito. Cet ours est reparti vers ses origines.

En conséquence, si un ours veut absolument trouver une femelle il ne reste pas sur place, il voyage pour trouver une femelle. Néré et Cannellito n’ont pas besoin de l’aide de Gérard Caussimont pour répondre à leurs besoins sexuels. Et s’ils veulent rester solitaires en se frottant contre les arbres, c’est leur affaire par celle de Caussimont, co-responsable d’un véritable fiasco écologique qui avait en fait une motivation bien différente que celle de maintenir une population d’ours des Pyrénées.

Si aujourd'hui deux ours d'origine slovène sont condamnés à mort, c'est le sort réservé à tout être vivant à l'issue de sa vie. Que cette population d'ours slovène disparaisse, celà semble être dans l'ordre des choses et Gilbert Caussimont en est le premier responsable.

Il faudrait peut-être que la presse s'informe sur l'histoire au lieu de s'intéresser aux âneries répétitives du FIEP.

On peut retrouver les détails de cette manipulation dans "La réintroduction de l'ours L'histoire d'une manipulation" de David Chétrit

Louis Dollo, le 19 août 2015

- Le FIEP demande au Président Hollande de gracier l’ours dans les Pyrénées Occidentales!

Le FIEP a écrit au Président de la République pour lui demander de gracier l’ours, condamné à mort dans les Pyrénées Occidentales, où ne survivent que 2 mâles.

Depuis que les 2 dernières femelles ont été tuées et jamais remplacées, la population occidentale d’ours ne compte plus que 2 mâles de 11 ans (Cannelito) et 18 ans (Néré).

L’ours est donc condamné dans cette population historique des Pyrénées occidentales où il est présent, sans interruption, depuis la nuit des temps et où ont été mises en place des conditions d’une cohabitation apaisée avec l’élevage.

Cette population ne communique pas avec celle des Pyrénées centrales, trop éloignée, d’une trentaine d’ours issus des réintroductions de 1996-97 et 2006 puisque l’ours y avait disparu.

Toutes les étapes et les accords de la longue histoire manquée de la protection de l’ours en Béarn prévoyaient de renforcer cette population si elle ne croissait pas et s’il n’y avait pas assez de femelles.

Aujourd’hui, face à l’immobilisme du Ministère de l’Ecologie, il ne nous reste plus qu’à demander la « grâce » de l’ours en Béarn au Président de la République.

S’il n’y a pas de renforcement immédiat avec 2 femelles, le Gouvernement portera la responsabilité d’avoir laissé disparaître une espèce protégée, prioritaire pour l’Union européenne, inscrite sur la liste rouge de l’UICN, symbole de la biodiversité et patrimoine culturel des Pyrénées.

C’est de la non assistance à une population en danger d’extinction la même année que le Parlement a voté la Loi Biodiversité et que la France accueillera la Conférence sur le climat!

Grâce, Monsieur le Président!

Source : Site Web du FIEP su 19 août 2015

- Pyrénées: de nouvelles images des ours Néré et Cannellito

Le Fonds d'intervention éco-pastoral révèle de nouvelles photos et vidéos des ours Néré et Cannellito prises entre les mois de mai et juin par des appareils photo automatiques

Le Fonds d'intervention éco-pastoral (FIEP) publie régulièrement des photos des deux ours sauvages des Pyrénées occidentales, Néré et Cannellito.

Ces dernières images publiées (faites défiler les clichés ci-dessus) ont été prises par des appareils photos automatiques entre mai et juin. On y découvre les deux plantigrades en période de rut, alors qu'ils marquent leur territoire sur des arbres dans les vallées pyrénéennes.

Réintroduction de femelles

A cette occasion, l'association de protection de la nature lance un appel au président de la République pour demander la réintroduction de femelles dans les Pyrénées occidentales, afin d'assurer la pérennité de l'espèce.

En effet, la population actuelle est simplement constituée de deux ours mâles. Le FIEP indique que si rien n'est fait, l'ours "est condamné à mort". Le président de l'association, Gérard Caussimont, demande donc à François Hollande de "gracier l'ours" en réintroduisant deux femelles sur le territoire.

Source : Sud-Ouest du 19 août 2015