Fabrice Nicolino est dégoûté des tirs de loups - 2014

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Décidément, Fabrice Nicolino, et des associations sectaires, n’a pas une grande connaissance de la nature. Hormis le fait qu’il n’a jamais compris qu’il existe des personnes qui ne partagent pas ses opinions, il ne comprend pas ou ne veut pas comprendre que son opinion et ses idées valent autant que celles des autres, mais aussi que la nature n’est pas une structure, un milieu figé, que l’homme en fait partie et qu’il doit être trouvé un juste équilibre pour assurer également le développement durable ou soutenable.

Dans ce contexte, il n’est pas difficile de comprendre, pour toutes personnes raisonnables sachant raisonnées et pour toutes personnes capables de s’adapter, qu’il n’est pas possible de laisser proliférer un prédateur grand carnivore sans qu’il ait lui-même un prédateur, l’homme par la chasse. Si non, le loup risque de devenir une espèce invasive mettant en péril l’équilibre social et économique d’une société mais également l’environnement comme le rappellent 34 scientifique dont les compétences valent largement celle de Fabrice Nicolino, journaliste engagé.

Dans un élan hystérique, à travers l’article ci-dessous, le voilà qui mélange, loup, loi de 1976 de la protection de l’environnement, Estrosi et Sarkozy…. Et il en manque!

Et oui, il faut abattre des loups, il y en a trop. D’ailleurs, curieusement et contre toute attente, ils font beaucoup de dégât dans les troupeaux. Une notion qui n’est pas encore assimilé chez notre journaliste. Et tout aussi curieusement, contrairement à ce qu’a pu dire toute la propagande écologistes, c’est possible, ce n’est pas interdit.

Alors, Monsieur Nicolino, faite votre job et enquêtez, informez-vous, cela vous évitera de raconter des âneries.

- Ce dégoût qui m’étreint (à propos du Loup)

Si je pouvais changer en force matérielle le dégoût qui me ravage, je crois réellement qu’ils seraient tous balayés. Tous les salauds, et ça fait du monde. Je suis au-delà de l’écœurement, au-delà du pleur, mais en pleine souffrance, car d’épouvantables humains sont en train de se livrer à une chasse au Loup, à l’ancienne, comme les barbares qu’ils sont et seront. Vous lirez plus bas deux communiqués, qui disent les faits. Un parc national français met la main à la belle ouvrage, organisant une battue de manière qu’un loup sorte de l’espace soi-disant protégé avant d’être abattu.

C’est immonde, c’est évidemment une régression sans appel, et cela ridiculise un peu, beaucoup, toutes ces excellentes personnes qui ont cru en la pompeuse «politique de protection de la nature». Cette politique lancée en 1971 par la création du ministère de l’environnement, puis la si fameuse "Loi n° 76-629 du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature".

C’est fini, pauvres amis des associations. Les masques ne cessent de tomber depuis tant d’années qu’on est surpris de constater qu’il y a encore quelque chose à dévoiler. J’ai dénoncé dans Qui a tué l’écologie ? la dérive, la dégénérescence des associations officielles, celles qui envoient leurs gens manger les petits fours dans les sauteries ministérielles. Je ne regrette qu’une chose, et c’est d’avoir parfois retenu ma plume, de peur d’être encore moins compris que je ne l’ai été. Mais cette fois, l’Empereur du conte d’Andersen est désespérément nu.

C’est une Bérézina. Et pour m’en tenir au Loup, à mon si cher Loup, animal aussi réel que mythique, et même mythologique, je veux au moins leur dire en face que je leur crache au visage. À toute cette bande qui regroupe chasseurs fanatiques, détrousseurs de subventions de la FNSEA, droite à la façon Estrosi - le maire-histrion sarkozyste de Nice, gauche à la manière Ségolène Royal, qui a osé déclarer qu’il y avait trop de loups - ils sont 300! - en France.

Je vois qu’aucun compromis n’est possible avec ces gens-là, qui ne s’arrêteront jamais. Les tueurs de loups, jusqu’à Bové, sont les héritiers d’une histoire maudite, dans laquelle les hommes ont tous les droits, et jamais aucun devoir. La bataille en cours est peut-être perdue, et le long conflit engagé au nom de la vie est peut-être désespéré, mais quant à moi, je le mènerai jusqu’au bout, flamberge au vent. Qu’au moins nous osions dire ce que nous pensons ! Si nous devons plier le genou en face de leur arrogance armée, nous le ferons, mais dans l’honneur, sans jamais renoncer à hurler avec nos frères animaux. Vive le Loup! Mort aux cons!

Auteur: Fabrice Nicolino
Source: Planete sans visa du 11 juillet 2014