Sea Shepherd Conservation Society

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Sea Shepherd Conservation Society se consacre officiellement "à la recherche, à l’investigation et à l’application des règles de droits adoptées pour protéger la vie marine". La réalité est assez différente et beaucoup moins pacifique.

- Présentation de l'Organisation

Organisation non gouvernementale internationale maritime, la Sea Shepherd Conservation Society a été fondée en 1977 par Paul Watson. Ce militant écologiste canadien est issu de Green Peace dont il est un des fondateurs. Son action est orientée vers la protection des créatures marines. La Sea Shepherd Conservation Society est basée à Friday Harbor, dans l'État de Washington, aux États-Unis.

Paul Watson fonde la Earthforce Environmental Society en 1977 à Vancouver au Canada, après avoir quitté Greenpeace. La Earthforce Environmental Society est le précurseur de la Sea Shepherd Conservation Society.

- La flotte de Sea Shepherd Conservation Society

En 1978, l'association put s'offrir son premier navire, le Sea Shepherd. Preuve qu'elle percevait déjà des moyens financiers jamais véritablement avoués à l'exception de la Fondation Brigitte Bardot. Paul Watson fera saborder ce premier navire

Cette ONG n’est pas pauvre. Elle dispose de pas moins de 9 navires avec équipages et moyens pour naviguer sur toutes les mers du monde. Et les moyens ne s’arrêtent pas là. La Sea Shepherd Conservation Society dispose également d’un hélicoptère et de drones. Un peu comme une petite armée.

- Les actions engagées

La Sea Shepherd Conservation Society est présente sur le front de nombreuses actions. Elle dénonce «la destruction de la faune marine et la surpêche et sensibilise le public». Elle agit contre la chasse à la baleine, aux phoques, contre la pêche aux requins et contre l'usage des filets dérivants. C’est ainsi que nous la retrouvons dans:

- Usage de la violence et du terrorisme

La SSCS use d'abordages en pleine mer, de sabotages, et de sabordages sur des navires à quai à l'aide de mines-ventouse comme ce fut le cas du Sierra en 1980 dans le port de Lisbonne et des jets d'acide butanoïque, répulsif nauséabond rendant la viande de baleine impropre à la consommation. À cause de ses méthodes jugées violentes, qualifiées d'écoterrorisme par le Federal Bureau of Investigation, l'ONG Sea Shepherd s'est vue retirer son statut d'observateur auprès de le Commission baleinière internationale (CBI) en 1986. L'ONG Sea Shepherd est interdite en Namibie après que le gouvernement Namibien a déclaré le groupe comme « une menace pour la sécurité nationale ». Pour les japonais, Paul Watson est considéré comme un éco-terroriste.

Le photographe Pierre Gleizes, de Greenpeace, dénonce la violence des méthodes de Sea Sheperd pour « préserver » l'environnement, comme les mines sous-marines, les abordages, les sabordages, les lances-pierres, les bombes fumigènes et chimiques, les cordes dérivantes pour bloquer les hélices.

Le 25 février 2013, le juge de la Cour d'appel de San Francisco, Alex Kozinski, lors de son jugement (le ministère japonais de la Pêche ayant porté plainte) décrit Sea Sheperd par ses mots : « Il n'est pas nécessaire d'avoir une jambe de bois ou un bandeau sur l'œil (…) Quand on percute des navires, qu'on lance des conteneurs d'acide, qu'on jette des cordes renforcées d'acier dans l'eau pour endommager hélices et gouvernail, qu'on envoie des bombes fumigènes (…), on est, sans le moindre doute, un pirate ». Sea Shepherd a été accusé d'avoir ordonné le sabordage de son propre bateau, lors d'un accrochage avec un baleinier japonais en janvier 2010. Après le naufrage du Farley Mowat dans le détroit de Cabot entre la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve, « l'organisation a affirmé que son navire avait été éperonné à deux reprises dans la soirée de dimanche par le Des Groseillers, un brise-glace de la garde côtière sur la côte est canadienne. » Phil Jenkins, le porte-parole du ministère canadien des Pêches, a indiqué que les accusations de la Sea Shepherd Society « étaient totalement fausses ». Selon lui, « Le Farley Mowat s'est approché du brise-glace et l'a effleuré à deux reprises ». Dans un rapport publié en 1998, le Service canadien du renseignement de sécurité a associé la Sea Sherpherd au mouvement écologiste radical et aux écologistes extrémistes.

Glenn Inwood, porte-parole de l'Institut japonais de recherche sur les cétacés basé en Nouvelle-Zélande, dénonce, vidéo à l'appui, la responsabilité des écologistes au sujet du naufrage du Ady Gil. Bien que très opposé à la chasse aux baleines, le gouvernement de Nouvelle Zélande a fait connaître son opposition aux actions de militants susceptibles de risquer des vies humaines.

Paul Watson prétend que son organisation pratique la non-violence, alors qu'il revendique l'éperonnage notamment du Sierra au large du Portugal. En 1986, L'ONG a coulé deux des quatre baleiniers islandais dans le port de Reykjavik.

L'ONG est accusée d'écoterrorisme par le Federal Bureau of Investigation et même de piraterie mais elle prétend que ses actions sont légitimées par les conventions internationales de protection de la nature, et les décisions de la Commission baleinière internationale. Un article du Monde écrit que le fonctionnement de l'organisation est fondé sur le culte de la personnalité et que «Certains de ses détracteurs [de Watson] le traitent même de "gourou".»

Source : Wikipedia au 15 décembre 2015

- Les soutiens connus en France de la Sea Shepherd Conservation Society

Selon Wikipedia, la Sea Shepherd Conservation Society est soutenue par Brigitte Bardot et sa Fondation, Daniel Cohn-Bendit, Richard Dean Anderson, José Bové, la sénatrice UDI et ex-ministre de l'écologie, Chantal Jouanno, Nicolas Hulot et sa Fondation, Allain Bougrain-Dubourg avec la LPO qui utilise également des méthodes éco-terroristes, Sam Simon, Yann Arthus-Bertrand, la danseuse Sylvie Guillem et les groupes Gojira, Red Hot Chili Peppers, Heaven Shall Burn ou encore Aerosmith.

Doit considérer ces personnes comme étant également des éco-terroristes?

Louis Dollo, le 20 décembre 2015