Les Séismes dans les Pyrénées

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Les séismes sont courants dans les Pyrénées. Il n'est pas rare de ressentir la terre trembler. L'histoire des Pyrénées est pleine de témoignages de catastrophes liées à ce phénomène géologique.

L'actualité des séismes dans les Pyrénées Les séismes historiques des Pyrénées: Les grandes catastrophes sismiques

Les séismes en France

- Autres sites Web

Le Réseau de Surveillance Sismique des Pyrénées: Derniers enregistrements à la station d'Arette

- Actualité des séismes dans les Pyrénées

- Séismes en Bigorre: N'ayez pas peur, braves gens, l'Etat veille sur vous

Autour du préfet Emmanuel Berthier, Mireille Larrède, directrice de cabinet du préfet, Jean-François Gauche, directeur départemental de l'Equipement, Luc Montoya de la Sécurité Civile, ont présenté ce matin à la Préfecture le forum "construire en zone de risque sismique".
Le séisme du 17 novembre dernier a éveillé quelques inquiétudes dans la population bigourdane. N'ayez pas peur, brave gens, l'Etat veille sur vous.

Les normes de construction datant de 1992 et revues en 1998 vont faire l'objet d'une directive européenne en 2007.
Quoi que notre département soit classé en niveau 2 (risque moyen), les normes de construction des nouveaux bâtiments vont être renforcées.
Pour les anciens bâtiments, il n'existera aucune obligation sauf peut-être, à l'occasion de rénovations importantes.

Quant aux barrages, aucun souci. Ils sont prévus indestructibles en cas de séisme... D'autant que le département n'a que deux grands barrages: l'Oule et Cap de Long. Dont acte! Les Aurois peuvent dormir en paix.

Sur le plan des secours, tout est prévu et pourra être coordonné depuis la Préfecture.
Le 17 novembre dernier, le Centre Opérationnel Départemental (COD) a pu être réuni en moins de 30 minutes.
Cas de figure très favorable en l'absence de destruction majeure des moyens de communication.
Il pourrait en être autrement dans la vallée de Lourdes si des infrastructures venaient à être détruites et, cas le plus noir, les barrages de Migouélou et des Gloriettes venaient à céder.
Un mauvais film qui est peut-être à imaginer?
Louis Dollo, le 11 décembre 2006

Présentation du forum "Construire en zone de risque sismique"
Le programme du forum
Risque sismique et organisation des secours

- Séisme du 17 novembre 2006: pas d'indemnisations

Les centaines d'habitants des soixante-dix-sept communes des Hautes-Pyrénées qui ont déposé un dossier d'indemnisation à la suite du tremblement de terre du 17 novembre dernier ne seront pas indemnisées par leurs assureurs. En effet l'Etat vient de refuser le classement de ce séisme en catastrophe naturelle. Cette nouvelle a été officialisée par un arrêté ministériel en date du 12 juin et publié au Journal Officiel deux jours plus tard.

Immédiatement après cette secousse d'une magnitude de 4,8 sur l'échelle de Richter, de nombreux Haut-pyrénéens, essentiellement de Lourdes et de ses vallées, avaient fait part d'importants dégâts occasionnés à leurs habitations. Des plâtres de l'église du Sacré-Coeur, à Lourdes, s'étaient même effondrés. "Je suis très déçu par cette décision", a, notamment, fait savoir Léon Crampe, le maire de Juncalas, une commune particulièrement touchée par le séisme.

Bon nombre de victimes déplorent "ne pas être en mesure de financer les réparations de ces fissures qui, de jour en jour, affaiblissent la solidité de leur propre habitation".

Auteur: Guillaume Atchouel
Source: La Dépêche du Midi du 26 juin 2007

- Une année 2008 plutôt secouée dans les Pyrénées-Atlantiques

Un plus grand nombre de secousses sismiques ont été enregistrées en 2007 dans les Pyrénées-Atlantiques. Comme d'habitude, la vallée d'Ossau arrive en première ligne

Cela n'a rien à voir avec l'élection présidentielle. Mais la terre a tremblé beaucoup plus souvent en 2007 que l'année précédente. Le bilan fourni par la station sismologique d'Arette, que gère Jean-Michel Mirassou, en témoigne.
L'année dernière, 16 séismes dont la magnitude allait de 2,5 à 3 sur l'échelle de Richter ont été enregistrés dans notre département. Alors qu'on l'on en avait dénombré une dizaine en 2006.
Les tremblements de terre plus "importants" - c'est-à-dire d'une magnitude de 3 à 4 - ont par contre été aussi nombreux (lire plus loin).

Duel de plaques.
Cette activité du sous-sol pyrénéen est - rappelons-le - provoquée par la rencontre des plaques qui forment l'écorce terrestre. La plaque ibérique, qui est collée à celle de l'Eurasie où se trouve la France étant poussée peu à peu par sa voisine africaine.

"Un séisme de magnitude 5 est dix fois plus puissant que celui de 4"

Rien d'exceptionnel dans les distances parcourues: la plaque Afrique avance de 4 millimètres par an, tandis que sa voisine ibérique ne progresse que de 1 millimètre. Mais suffisamment de quoi provoquer des tremblements de terre.
"Tout dépend de la profondeur à laquelle ces derniers interviennent" explique Jean-Michel Mirassou. "Une secousse d'une magnitude de 2,7 à 2,8 a des chances d'être ressentie par les habitants des régions proches de l'épicentre. Si elle intervient à dix kilomètres de profondeur, elle aura le même effet qu'un gros tir de mine. Par contre, si elle se trouve à 20 kilomètres, on la ressentira sur un périmètre plus large, mais de manière plus diffuse.

Fissures et chutes de cheminées.
"En général, les vibrations durent environ deux secondes" poursuit Jean-Michel Mirassou. Avant de rappeler que la magnitude suit une échelle logarithmique. "Un séisme de magnitude 5 est en effet dix fois plus puissant que celui de 4".
En clair, entre 4,5 et 5 quelques fissures peuvent apparaître sur les plâtres anciens de vieilles habitations. "Tandis qu'en 2006, lorsqu'un séisime de magnitude 4,9 est survenu du côté de Lourdes, quelques cheminées sont tombées".
Quant au tremblement de terre qui a détruit une partie du village d'Arette en août 1967, il avait atteint une magnitude de 5,7.
Les extrémités, plus touchées. Aujourd'hui, six stations sismologiques sont réparties sur le territoire des Pyrénées-Atlantiques, à égalité entre le Pays Basque et le Béarn. Une répartition qui s'explique par le fait que les secousses les plus fréquentes surviennent aux extrémités du département. C'est-à-dire la région de Saint-Jean-Pied-de-Port et la vallée d'Ossau.
Il faut également savoir que la ligne de suture entre la plaque eurasique sur laquelle se trouve la France et la plaque ibérique s'étend aux trois-quarts du côté français.
Les secousses enregistrées par les stations n'ont actuellement que valeur de constat. Mais, compte tenu de leur faible importance, elles ne permettent pas d'établir de prévisions. Même si, depuis 1996, des études ont montré qu'elles pouvaient avoir un effet sur la composition chimique de l'eau souterraine.
Auteur: J.- J. N.
Source: Sud-Ouest du 4 janvier 2008

- Janvier 2008 - Les anciennes poches de gaz provoquent une activité sismique

Bassin de Lacq
La terre a tremblé à plusieurs reprises hier après-midi et des séismes de faible intensité ont été ressentis

Hier, un peu avant 13 heures, les bouteilles disposées derrière le zinc du bar l'étape à Mourenx ont été soudainement prises de bougeotte: "On a senti une secousse qui s'est répétée à trois ou quatre reprises dans l'après-midi", explique Patrick du bar de l'Etape à Mourenx. Pas de dégâts, ni de panique. "Ici on a les fumées nocives, les nuages belliqueux, les sirènes intempestives, alors la terre qui tremblote, ce n'est rien et puis on a l'habitude", poursuit le patron. Pas de quoi affoler la population qui a toutefois été secouée par le phénomène.
Il a bien évidemment été enregistré par la station sismologique d'Arette.
La première secousse était d'une faible magnitude entre 2,55 et 2,60 sur l'échelle ouverte de Richter à une profondeur de 7 kilomètres. Les trois autres mouvements sismologiques enregistrés n'ont pas excédé le 3 sur la même échelle.
Poches vides.
Il ne faut pas y voir un lien quelconque avec la tectonique des plaques. Ces secousses sont en fait liées aux anciennes poches de gaz situées sous le bassin de Lacq. Il y a quelques années, le gaz qu'elles contenaient, hissait la pression à un niveau 6 à 700 bars. Aujourd'hui, elle n'excède pas les 50 bars. Ce qui entraîne de facto une activité géologique. Selon les spécialistes, l'effet géologique est amené à s'estomper avec le temps. Les secousses de cette nature ne peuvent excéder les 3,5 de magnitude. Il n'existe donc pas de risque majeur pour le Bassin de Lacq.

Auteur: X.S
Source: Sud-Ouest du 10 janvier 2008

- Mai 2008 - La terre a tremblé dans les Hautes-Pyrénées

La terre a une nouvelle fois tremblé à 3 h 57 dans la nuit de samedi à dimanche dans une zone située au nord-nord-ouest d'Argelès-Gazost. La secousse, qui a duré entre 5 et 8 secondes, a atteint une magnitude de 4,2 sur l'échelle ouverte de Richter selon le réseau national de surveillance sismique (RéNaSS). Le séisme a été ressenti à Pau, Tarbes et sur les vallées d'Argelès-Gazost et de Bagnères-de-Bigorre. Le tremblement de terre n'a occasionné aucun dégât. Ni les pompiers, ni les gendarmes des Hautes-Pyrénées n'ont reçu d'appels d'urgence. "Je n'ai aucune inquiétude particulière" a indiqué Thierry Tremouille, le directeur du GEH Adour et Gaves qui gère les barrages EDF sur le secteur. Les agents n'ont trouvé, hier, aucune anomalie sur la retenue de Peyrouse. Des vérifications vont être menées aujourd'hui sur les barrages de Migouelou, du Tech, d'Arcizans, d'Escoubous et Saint-Cricq. La secousse, qui a été ressentie dans 71 communes, a réveillé de nombreux Bigourdans notamment en val d'Azun. "Tout s'est mis à trembler et à secouer le lit" rapporte cet habitant d'Arras-en-Lavedan. "J'ai eu une impression bizarre" indique Pierre, de Soues, réveillé par le séisme. "C'était comme si un gros camion passait sur la route. Et il y a eu ce vrombissement." "C'est le balancement de mon lit qui m'a réveillé, indique cet autre Tarbais. J'ai entendu un vrombissement semblable à un coup de canon." Un habitant de Baudéan a entendu la secousse arriver: "un grondement dont le son est de plus en plus fort avec, à un moment, un coup violent quand la vibration passe sous la maison." A Asque, "ce sont les couverts qui se sont mis à cliqueter dans un tiroir." Une secousse de magnitude 4 a été ressentie le 3 mai dernier. Avec le séisme d'hier, le secteur a connu, depuis 2002 selon le RéNaSS, quatre secousses dont la magnitude est comprise entre 3,8 et 4,9.

Le BCSF invite les personnes ayant ressenti le séisme à témoigner par internet

Auteur: Ar.P.
Source: La Dépêche du Midi du 19 mai 2008

- 3 mai 2008: séisme à Bagnères de Bigorre - Phénomène récurrent

La terre a également tremblé dans le département le 3 mai, dans le secteur de Bagnères-de-Bigorre. Ce jour-là, la secousse avait été de magnitude 4 sur l'échelle de Richter. Si elle avait été ressentie à plusieurs kilomètres, là encore, aucun dégât apparent n'avait été à déplorer. Six mois plus tôt, le 15 novembre 2007, un séisme de magnitude 4,3 s'était déjà produit au sud-est de Lourdes. Le 17 novembre 2006, dans la même zone, la terre avait davantage tremblé. La secousse avait été de magnitude 5 et avait été suivie de plusieurs répliques.

- Séisme du 16 juillet 2008 dans les Pyrénées-Atlantiques

Bonne vibration....

Date/Heure (TU)= 16/07/2008 20:33
Localisation = S PAU(64)
Latitude = 43.11°
Longitude = -0.37°
Profondeur (km) = 5

- Séisme de magnitude 4.3 en Béarn

Un tremblement de terre a été ressenti mercredi soir au sud de Pau. Aucun dégât important n'est à signaler
Le séisme a été enregistré à 22h23 selon l'Observatoire des Sciences de la Terre de Toulouse. L'épicentre a été situé à Arudy, à l'entrée de la vallée d'Ossau, à une trentaine de kilomètres au sud de Pau.

Depuis 1980, une dizaine de secousses allant de 4 à 5.1 sur l'échelle de Richter ont été enregistrées dans les secteurs de Pau et Lourdes.

Source: France 3 Aquitaine du 17 juillet 2008

- Un séisme dans le val d'Azun dans les Hautes - Pyrénées - 18 septembre 2008

Un séisme s'est produit à 12h55 (GMT - 14h55 heure locale) à l'ouest/sud-ouest d'Aucun dans le Val d'Azun dans les Hautes-Pyrénées. Selon le réseau national sismique la secousse a été d'une magnitude de 4 sur l'échelle de Richter.

L'épicentre serait donc dans le secteur du massif du Balaïtous, un des massifs de plus de 3000 mètres d'altitude dans lequel se situe un des derniers glaciers des Pyrénées, le glacier de Las Néous.

Plusieurs barrages avec des retenues d'eau importantes existent dans ce secteur ou à proximité tel que le lac de Migouélou, le lac du Tech et le lac d'Artouste pour la France et Campo Plano en Espagne.

Une première secousse moins importante (1.8) avait eu lieu vers minuit dans la nuit du 17 au 18 septembre dans le même secteur et le 14 septembre une autre secousse avait été ressentie au sud de Pau avec une magnitude 2.2.

Selon nos informations à, l'heure actuelle, aucun sinistre n'est à déplorer.

Source: Kairn jeudi 18 Septembre 2008 - 18:16

Nota: Le séisme a également été ressenti en vallée d'Ossau selon des témoignages sur Ossau.net

Vos témoignages intéressent les chercheurs

- Séisme de Saint Paul le Fenouillet le 18 Février 1996

Saint-Paul-de-Fenouillet: